Les sénatoriales en Loire-Atlantique

[SALVAT]

Vudeloin nous poussant à entretenir nos neurones via les étiquetages politiques, comment résister ?
En Loire Altlantique (moins de 3500 habitants), j'ai, en essayant de différencier dans chaque camp...
je viens de constater quelques chassés-croisés encore ....

UMP BELLIGNE, Le BIGNON, GETIGNE, GUEMENE P., REMOUILLE, St GILDAS, TRANS,

DVD Abbaretz, ANETZ, BATZ, BESNE, La Boissière, BOUEE, BOURGNEUF, BOUSSAY , CASSON, CHAUVE, CHEIX, CHEMERE, CROSSAC, DERVAL (UMP ?) , FAY, FRESNAY, Le FRESNE, GRANDCHAMP, GRAND AUVERNE, LA HAYE-F., JUIGNE, Le LANDREAU, LIGNE, MAISDON, MALVILLE, MASSERAC (avec un ?), MESQUER, MONNIERES, MOUZILLON, NOYAL, NOZAY, ORVAULT, Le PELLET, PETIT MARS,PIRIAC, La PLAINE, PUCEUL, La RENAUDIERE, La ROCHE Blanche, ROUGE, St BREVIN les P., ST FIACRE,
St JULIEN de V., St LUMINE de C., St LYPHARD, St MARS de C., St MARS la J., St MEME, St MICHEL, SION, SOUDAN,

Centre : MOUZEIL, PREFAILLES (PRV), St NICOLAS (? cg) , Ste REINE de B., TEILLE, Le TEMPLE, VAY, , VILLEPOT, VRITZ

DVG tendance verts : BONNOEUVRE, LE GRIGONNAIS,

PS-DVG Aigrefeuille, ASSERAC, La Chapelle des Marais, La Chapelle Heulin, La Chapelle Launay, La Chapelle St Sauveur, DREFFEAC, FEGREAC, JOUE/E., MAUVES, PAIMBOEUF, PRINQUIAU, St LEGER, St MALO,

DVG : BOUVRON, BRAINS, CORCOUE, CORDEMAIS, CORSEPT, Le GAVRE, ISSE, MOISDON, MOUAIS, PIERRIC, La REGRIPPIERE, St AUBIN des C, St MOLF, St VINCENT, SEVERAC, SOULVACHE,

?? RIAILLE et quelques autres...56 ou 57 !
Bertrand SALVAT

[SALVAT]

il me resterait 40 communes .
5 divergences si je compte bien ! Work !
BS

[vudeloin]

Quelques éléments complémentaires à l’attention des lecteurs du forum sur ce département de Loire Atlantique.

S’agissant notamment du PCF, le site de la Fédération communiste précise assez nettement l’implantation du Parti et le nombre de ses élus locaux.

Ainsi, le Parti dispose d’élus dans 16 des communes faisant partie de la communauté urbaine de Nantes, à savoir Nantes (4 élus), Rezé (4), Saint Herblain (3), Bouguenais (4), Couëron (5), La Chapelle sur Erdre (2), Indre (2), Sainte Luce sur Loire (2), Bouaye (1), Le Pellerin (au moins 1), La Montagne (2), Saint Aignan de Grand Lieu (1), Saint Léger les Vignes (1), Les Sorinières (2).

Mais aussi Vertou et Basse Goulaine, municipalités de droite, où il dispose d’un élu parmi les élus d’opposition.

Sur l’agglomération de Saint Nazaire (CARENE), le PCF est évidemment représenté sur Saint Nazaire (4 élus dont 2 adjoints), mais aussi à Trignac (seule mairie PCF du département, 13 élus), Donges (le premier adjoint), Montoir de Bretagne (7), La Chapelle des Marais (2).
Il conserve 3 élus à Saint Joachim, commune où le PS, allié à d’autres DVG, lui a pris la mairie et dispose d’un élu à Besné qui a réussi, alors qu’issu d’une liste minoritaire aux municipales, à se faire désigner délégué sénatorial titulaire.

Le PCF compte également un élu municipal à Notre Dame des Landes, élu sur la liste majoritaire aux municipales ( est elle DVG ou divers divers, cette liste ? ).

Mais il est plus influent sur Blain, avec deux élus au conseil municipal de cette ville, dont le premier adjoint.

Il a également deux élus au conseil municipal de La Chapelle Launay et un adjoint au Maire à Campbon ( d’ailleurs désigné électeur sénatorial ).

Dans un autre secteur, un des élus d’opposition de La Baule Escoublac est membre du PCF.

Sur ce secteur, le chef de file de la liste de gauche des municipales au Croisic est un élu proche des communistes, tandis que le maire socialiste de la Turballe compte un adjoint PCF.

Enfin, le PCF compte des élus dans d’autres localités du département, plus éparses.

Il a ainsi un élu à Saffré, un élu à Saint Colomban, un élu à Saint Vincent des Landes ( nous avons vu qu’il était délégué sénatorial après avoir été candidat communiste sur le canton de Derval ), un élu au Cellier et deux élus à Missillac.

Ces deux élus sont d’ailleurs les seuls, dans cette série, à ne pas être élus d’une majorité municipale et sont tous deux électeurs sénatoriaux.

Ce qui donne, au final, un total d’environ 90 élus locaux sur le département membres du PCF ou apparentés, et d’un talon de voix à peu de choses près équivalent…

La présence de 4 élus communistes à Nantes, pour ne donner que cet exemple, peut motiver que 14 ou 15 des délégués supplémentaires de la grande ville de l’Ouest, « seule ville de France où il peut se passer quelque chose après Paris », soient des adhérents et sympathisants communistes.

[vudeloin]

Pour ce qui concerne les élus Verts du département, quelques indications.

Le Groupe des élus Verts du conseil municipal de Nantes est relativement important avec 10 membres ( ce qui doit donner, en principe, une quarantaine de votes sénatoriaux ).

Selon toutes vraisemblances, le mouvement écologiste dispose également d’une élue à Carquefou ( sur la liste d’opposition ) et d’une élue au moins à Thouaré sur Loire ( déléguée sénatoriale élue ).

De même, EELV a un adjoint au maire sur Clisson, également électeur au Sénat.
Un élu accompagné de deux autres élus délégués titulaires et d’un élu délégué suppléant.
Une autre adjointe n’a pas été désignée déléguée.
Une élue de la commune de La Planche, déléguée communautaire et sénatoriale, figure parmi les soutiens écologistes.
Faut il en déduire que l’équipe municipale locale est DVG ?

Une élue d’Assérac, électrice sénatoriale, deux élus d’Herbignac ( suppléants pour le Sénat ), l’un des délégués de gauche de Saint Lyphard, se situent également dans la mouvance écolo.

Un élu Verts également à Sucé sur Erdre.

On compte également une élue Verte déléguée à Sautron, élue d’opposition.

Dans le même ordre d’idées, deux élus Verts sur la liste d’opposition de Saint Brévin les Pins, commune perdue par la gauche en 2008.

( en même temps, le fait de l’avoir gagnée en 2001 était en soi une surprise, vu la configuration de cette localité de villégiature ).

Toujours dans l’opposition, un élu Verts sur Châteaubriant.

Même exercice à Savenay où deux des délégués de gauche sont de sensibilité écologiste, une autre élue suppléante et un quatrième élu non désigné.

EELV dispose également de l’adhésion ou du soutien de trois élus sur Lavau sur Loire ( dont une déléguée pourvue du droit de vote sénatorial et un suppléant ), de 11 élus sur Campbon ( dont trois titulaires et trois suppléants ) et de quatre élus sur Prinquiau, mairie PS ( la Maire est Conseillère générale de Savenay ), avec deux délégués titulaires et deux suppléants.

Enfin, un élu de Malville, délégué sénatorial suppléant, figure sur la liste des élus majoritaires de cette commune.
2008 avait en fait vu une liste PS – Modem s’opposer à cette liste victorieuse.

Les deux maires de Campbon et de La Chapelle Launay ont d’ailleurs soutenu le candidat EELV lors des cantonales de 2011.

EELV dispose également de quatre élus dans le conseil municipal de Couëron, de 9 élus sur Saint Herblain (valant 12 voix au moins au Sénat), de 4 élus sur Rezé (5 voix au Sénat) comme de 5 élus sur Saint Nazaire (8 voix au Sénat).

Il y également 5 élus Verts à La Chapelle sur Erdre et 2 sur Orvault.

Sans avoir encore fait le tour de la totalité du département ( notamment des communes des cantons renouvelables en 2008, où les Verts n’ont toutefois pas obtenu les scores de 2011 ), nous avons donc d’ores et déjà un ensemble d’environ 80 élus municipaux EELV ou de sensibilité écologiste, et de 93 voix au sein du collège sénatorial.

Il est donc probable que le nombre des élus Verts et apparentés soit plus important dans le département, d’autant qu’une liste Verte aurait probablement recueilli le soutien de l’UDB, qui dispose encore de quelques élus en Loire Atlantique, notamment dans les grandes villes.

On peut donc penser que l’électorat de gauche potentiel du département s’appuie sur une grosse centaine de suffrages communistes et apparentés, 120 à 150 suffrages Verts, une vingtaine de votes UDB ( je crois qu’il y a déjà 3 élus UDB sur Nantes d’où 10 à 12 votes avec les complémentaires ), une trentaine de votes venant du PRG, du MRC et des autres formations de gauche et un bloc de 900 votes entre PS et DVG, la part des élus socialistes s’amenuisant au fur et à mesure de la réduction de la taille de la commune concernée…

[Jean-Philippe]

Je ne crois pas que cela ait été dit ici donc j'apporte peut-être l'information :
Gisèle Gautier, sénatrice sortante de près de 73 ans et ancienne maire de Carquefou, n’aurait guère apprécié d'être mise sur la touche, a choisi d’apporter son soutien à une liste de centre droit conduite par Joël Guerriau.
http://www.rezocitoyen.org/25-septembre-l-enjeu-des-elections-senatoriales-en-Loire-Atlantique.html

Il est vrai que c'est une ex UDF, élue sur une autre liste que celle de Trillard en 2001 avec moins de 15%.

[vudeloin]

Pour envisager aussi les transferts de votes depuis 2001 dans le département, il convient de se reporter aux résultats des municipales de cette époque et aux évolutions du corps électoral sénatorial établi en fonction de ces élections.

J’ai mis de côté pour le moment le vote des quatre communes dépassant 31 000 habitants, pour ne faire état que des communes élisant leur conseil municipal au scrutin proportionnel à prime majoritaire.

Du côté des gains de la gauche, nous avons :

Blain : 19 voix
Bouaye : 9 voix
Clisson : 9 voix
Grandchamp des Fontaines : 1 voix
Guérande : 1 voix
Donges : 9 voix
La Chapelle Basse Mer : 1 voix
La Chapelle des Marais : 8 voix
La Chapelle sur Erdre : 1 voix
Le Croisic : 1 voix
Ligné : 1 voix
Les Sorinières : 1 voix
Mésanger : 2 voix
Montoir de Bretagne : 2 voix
Missillac : 2 voix
Nozay : 3 voix
Pornic : 1 voix
Plessé : 13 voix
Saint André des Eaux : 1 voix
Saint Brévin les Pins : 1 voix
Saint Lyphard : 3 voix
Saint Michel Chef Chef : 1 voix
Saint Père en Retz : 2 voix
Saint Philbert de Grandlieu : 11 voix
Saint Sébastien sur Loire : 2 voix
Sainte Luce sur Loire : 21 voix
Sainte Pazanne : 7 voix
Sucé sur Erdre : 9 voix
Thouaré sur Loire : 9 voix
Vallet : 12 voix
Vertou : 1 voix (extrême gauche)
Vigneux de Bretagne : 9 voix.

Pour les autres villes, les rapports de forces sont inchangés.

Le total de ces gains donne tout de même un glissement de 173 voix.

A noter que la gauche n’avait conquis la mairie de Sainte Luce sur Loire qu’à la faveur d’une partielle postérieure aux sénatoriales 2001.
Et que contrairement à ce que j’ai indiqué dans un premier temps, Saint Brévin n’était pas à gauche, alors que Pornichet avait un maire PS qui a été battu en 2008.

Pertes de la gauche

Carquefou : 1 voix
Herbignac : 2 voix
La Turballe : 1 voix
Le Loroux Bottereau : 1 voix
Legé : 1 voix
Pornichet : 17 voix
Savenay : 11 voix

Ce qui représente tout de même 34 voix perdues, réduisant donc à 137 votes le bonus pour la gauche dues aux municipales de ces communes.

Gains de la droite

Carquefou : 1 voix
Grandchamp des Fontaines : 7 voix
Herbignac : 2 voix
La Turballe : 1 voix
Le Loroux Bottereau : 1 voix
Nozay : 5 voix
Legé : 1 voix
Mésanger : 6 voix
Pornichet : 17 voix
Saint Brévin les Pins : 3 voix
Saint Lyphard : 5 voix
Saint Mars du Désert : 8 voix
Saint Père en Retz : 6 voix
Sainte Pazanne : 1 voix
Savenay : 11 voix

Soit un ensemble de 75 votes en plus.

Pertes de la droite

Blain : 19 voix
Bouaye : 9 voix
Clisson : 9 voix
Donges : 9 voix
Guérande : 1 voix
La Chapelle Basse Mer : 1 voix
La Chapelle sur Erdre : 1 voix
Le Croisic : 1 voix
Les Sorinières : 1 voix
Missillac : 2 voix
Montoir de Bretagne : 2 voix
Plessé : 5 voix
Pornic : 1 voix
Saint André des Eaux : 1 voix
Saint Michel Chef Chef : 9 voix
Saint Philbert de Grandlieu : 11 voix
Sainte Luce sur Loire : 21 voix
Sucé sur Erdre : 9 voix
Thouaré sur Loire : 9 voix
Vallet : 12 voix
Vertou : 1 voix
Vigneux de Bretagne : 9 voix

Soit un total négatif de 143 votes, conduisant à une perte nette de 68 suffrages par compensation des gains.

Pour le centre, nous avons deux gains d’influence sur Ligné ( 7 voix ) et Saint Michel Chef Chef ( 8 voix), qui compensent les 2 votes perdus sur Saint Sébastien sur Loire.

Sur la base du résultat 2001, nous avons donc une gauche qui passe de 1 100 à 1 273 voix, avant d’être ramenée à 1 237.
Une droite qui passe de 858 à 933 voix, avant d’être réduite à 790.

Et un centre qui passerait ( sous toutes réserves vu l’affiliation des ex UDF après la création de l’UMP ) de 346 à 361 voix, puis à 359.

Et cela, bien entendu, si rien n’a bougé dans les quatre principales villes du département ni dans les communes de moins de 3 500 habitants.

Sur Nantes, la liste d’Union de la gauche est passée de 52 à 53 élus, la liste d’union de l’opposition restant à 12 sièges, répartis comme on le sait entre Modem, Nouveau centre, UMP et divers droite ( 9+3).

Peu de changements donc, sauf l’élu LO repris par la liste de gauche et la hausse du nombre des électeurs supplémentaires, apparemment passés de 240 à 253.

Ce qui fait, à la sortie, 14 voix plus pour la liste de gauche, pour une voix de plus à droite, la gauche dans son ensemble étant à + 12 avec la disparition de LO.

Mais une droite où l’élément centriste pèse peut être plus qu’en 2001

A Saint Nazaire, on comptait 39 élus sur la liste d’Union de la Gauche, 6 de droite ( dont 1 centriste ), 2 élus dissidents de droite (proches de Démocratie Libérale), 1 élu LO et un élu UDB.
En 2008, on a eu 35 élus de gauche, 7 centristes et Modem, 4 DVG ( ayant repris une partie des candidats UDB de 2001 ) et seulement 3 UMP.

Quand il s’est agi de désigner les délégués complémentaires, on a eu 27 délégués à gauche, 5 au centre et 2 pour les DVG et l’UMP.

Le conseil de 2001 avait désigné 35 délégués supplémentaires dont 29 gauche, 5 droite et 1 divers gauche.

Nous avons donc une gauche passant de 71 à 68 voix ( perte de 3 ), un centre passant de 2 à 12 voix (plus 10) et une droite passant de 11 à 5 voix ( perte de 6).

Rezé, en 2001, avait élu 32 élus de gauche et 7 de droite.
En 2008, la gauche reconduit ses 32 élus, tandis que 2 élus d’extrême gauche et un élu du centre empiètent sur les 4 élus UMP.
Cette perte de trois sièges par l’UMP se conjugue à la perte du délégué complémentaire, la gauche ayant fait 7 sur 7 ( gain de trois votes ).

Enfin, Saint Herblain avait élu en 2001 un conseil municipal comportant 32 élus de gauche, 6 de droite et 5 Verts et apparentés.

Nous avons aujourd’hui 35 élus de gauche, 4 UMP, 3 Modem ( dont un des sortants de droite de 2001 ), et 1 extrême gauche.
Les délégués complémentaires sont 11 à gauche, 1 au Modem et à l’UMP.
Leur nombre n’a pas varié sur 2001 mais la ventilation était de 10 à gauche, 2 à droite et 1 Verts.

Nous avons donc un bloc de gauche passé de 48 à 47 voix (moins 1), un centre passé de 2 à 4 voix (plus 2) et une UMP – droite passée de 6 à 5 voix ( moins 1).

Sur les quatre villes, la gauche gagne donc 13 voix, le centre au moins 13 quand la droite perd 10 voix.

Soit une projection, sous réserve des communes de moins de 3 500 habitants et de la répartition des « grands élus «, qui donne :

Gauche, DVG, extrême gauche 1 250 voix

Centre 372 voix

UMP, droite et divers droite 780.

Le tout évidemment, sous réserve qu’une part non négligeable des voix centristes de 2001 ne se soient fondues dans l’UMP…

Mais, on le voit, la tendance n’est pas trop favorable à la liste UMP dans cette affaire.

[PhB]

Merci Vudeloin, tu confirmes mon impression que Joël Guerriau est à même de décrocher un siège.

Une information dans Ouest-France d'aujourd'hui : les Alternatifs , par la voix de Bertrand Vrain (élu nantais), annoncent qu'ils "travaillent" à la constitution d'une liste autonome pour les sénatoriales en Loire-Atlantique. Ils dénoncent un "encéphalogramme politique plat" de la liste de gauche.

Enfin une précision concernant Sainte Luce : l'élection partielle de 2007 avait vu la fusion des 2 listes de gauche présentes au 1er tour sur la base de leur rapport de voix. La liste de Bernard Aunette (PS) avait fait 38 % et celle de Patrick Cotrel (Les Verts) avait fait 21%. Patrick Cotrel, devenu adjoint au maire, prenait soin cependant de préciser que sa liste n'était pas 100% "verte" mais rassemblait de nombreux citoyens associatifs.... Je pense malgré tout qu'on peut évaluer les élus de tendance verte à environ 1/4 des élus de gauche de Sainte Luce.

http://www.interieur.gouv.fr/sections/a ... loire/view

[Jean-Philippe]

Pour les Alternatifs, leur liste (avec Bertrand Vrain en 2e position) avait réuni 32 voix et 1,38%.
Si l'UMP ne gagne qu'un siège à cause des centristes, ce sera un grave échec local, mais pas si étonnant quand on observe les résultats depuis 10 ans.

[vudeloin]

Attention toutefois aux tendances...
Je vous rappelle, pour mémoire, que la moitié des sénateurs UC de 2004, à la suite d'un certain Xavier de Villepin, ont pris place dans l'UMP et que, au plan local, les processus n'ont pas forcément été différents.
Exemple, parce que j'ai peut être été un peu vite dans le calcul.
Paul Dalon, ancien maire UDF de Vallet, avait apporté sans doute l'essentiel des 15 voix de sa commune à la liste de Gisèle Gautier dont il faisait partie et il avait même du amener dans ses bagages une partie des votes des autres communes de ce canton vigneron.
Depuis, comme on l'a vu, le Muscadet a tourné vinaigre, puisque la gauche a pris la mairie et que la liste centriste de 2001 peut être considérée comme ayant perdu les voix correspondantes.
On pourrait donc considérer que le centre est privé des voix de Vallet et non la droite.
Mais ce n'est qu'un exemple.
Deux autres bricoles : dans ces sombres calculs, je n'ai pas traité des 21 voix d'extrême droite de 2001 dont on peut se demander où elles vont aller, au cas ou...
Ensuite que Guerriau soit soutenue par Gisèle Gautier n'est pas étonnant : le secteur d'Ancenis est clairement le foyer d'influence de sa liste.
Ne pas oublier qu'il faut 500 voix, tout de même pour prétendre au partage des sièges au premier service, et 350 à 400 pour le second service.

[PhB]

Ensuite que Guerriau soit soutenue par Gisèle Gautier n'est pas étonnant : le secteur d'Ancenis est clairement le foyer d'influence de sa liste.

De fait, Joël Guerriau se vante sur son blog d'avoir animé une réunion publique à Ancenis le 28 juin dernier avec Jean-Michel Tobie, le maire d'Ancenis, et Jean-Paul Delevoye (président du CESE). Je serais fort étonné que ce soit une simple coïncidence...

Pour autant, Gisèle Gautier est l'ancienne maire de Carquefou, que je situerais plus dans l'agglomération nantaise que dans l'aire d'influence d'Ancenis, même si ces deux villes sont réunies dans la même circonscription législative. D'ailleurs Carquefou est dans l'arrondissement de Nantes.

Sur ce même blog de JG, on trouve une très intéressante déclaration de Gérard Larcher (Paris-Match du 04/07) qui appuie la pluralité des listes de droite dans le Nord, les Yvelines et la Loire-Atlantique, mais prône (et annonce !) une liste unique à Paris !

Adresse du blog :
http://www.blog.joelguerriau.com/
Gérard Larcher :
http://www.parismatch.com/Actu-Match/Po ... le-309743/