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Les sénatoriales dans les Pyrénées-Orientales

Forum de discussion dédié aux élections sénatoriales de septembre 2011 et au renouvellement pour la première fois d'une moitié du Sénat français.

Les sénatoriales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede maxxx » Sam 4 Sep 2010 21:27

Pour compléter mon analyse des pronostics sur les sénatoriales, je fais un billet spécial sur ce département car je ne suis par persuadé que la droite perdra forcément un siège lors des futures sénatoriales dans le département des Pyrénées-Orientales.

Les deux sortants UMP Jean-Paul Alduy, 67 ans, et Paul Blanc, 73 ans, devraient en toute logique repartir, a priori pour un dernier mandat tous les deux : la réduction à 6 ans du mandat sénatorial est un sacré atout pour le second. Je ne vois pas Jean-Paul Alduy quitter si vite son mandat de sénateur, car, s'il a laissé son poste de maire de Perpignan, c'est surtout pour se concentrer sur la présidence de l'agglo. Si l'âge de Paul Blanc peut paraitre avancé, il reste très actif au Sénat, étant en outre considéré comme le spécialiste des questions de handicap au sein de l'Assemblée (ce qui l'amène à une production assez forte de rapports). De plus, il est très implanté localement et sait rassembler sur son nom les maires des petites communes de l'Ouest très rural du département.

Si ces deux sénateurs repartent, je pense que leur réélection est l'hypothèse la plus probable. Déjà, en 2001, malgré le fait que les Pyrénées-Orientales comptent plus de communes de gauche que de droite en nombre, ils n'avaient pas eu trop de souci à se faire (le moins bien élu, Paul Blanc, gardant quand même 76 voix d'avance sur le PS). Ce phénomène est lié à la détention par la droite des deux grosses communes du département, c'est-à-dire Perpignan et Canet-en-Roussillon.

Paradoxalement, les dernières élections municipales partielles sur cette commune (2009 et 2010), sont venues conforter la droite en termes de grands électeurs. La droite apparaissait très menacée sur Perpignan en 2008, ce qui aurait logiquement douché ses espoirs au niveau sénatorial : la perte de cette commune signifiait le basculement renforcé d'un siège. Jean-Paul Alduy avait été très menacé lors du scrutin (45.5% contre 44.1% au PS-Modem-PC-Verts et 10.4% au FN) et risquait l'annulation. Celle-ci a pourtant raffermi l'UMP : la gauche-centre s'est divisée et le FN a été éliminé. Jean-Paul Alduy a été très facilement reconduit au second tour avec 53% contre 33% au PS et 14% au centre-DVG : la droite récupérait par la même occasion deux délégués sénatoriaux pour 2011.
Les démissions au sein de la municipalité UMP de Canet, suite au décès de la femme incontournable du département, Arlette Franco, ont conduit à une élection partielle : deux candidats UMP (l'un officiel, l'autre dissident) se sont disputé la place vacante. Ils sont arrivés en tête au premier tour de 2010 (l'un largement, l'autre aisément distancé) et la liste de gauche s'est retirée au second tour : ce que la gauche n'avait peut être pas calculé à l'époque, c'est qu'elle perdrait par la même occasion des délégués sénatoriaux. Sachant que cette ville envoie la quasi-totalité de ses membres dans le corps des grands électeurs, les 4 élus municipaux PS de 2008 ont ainsi été rayés de la carte...
A voir les récentes déboires du PS au sein du conseil municipal de Saint-Estève, la prochaine élections municipale partielle pourrait s'avérer catastrophique pour le parti de gauche, surtout si la droite parvient à profiter de la division de la gauche...

En plus, lors des élections municipales de 2008, la droite avait plutôt renforcé ses positions dans les villes en prenant Prades, Banuyls-sur-Mer et Port-Vendres à la gauche. Les cantonales de 2008 n'ont fait perdre à la droite qu'un siège (pertes de deux sièges sur Perpignan contre prise du canton de Latour-de-France) alors que celles de 2004 avaient engendré des gains pour la droite (là encore, deux cantons sur Perpignan...si le cas de figure sur Perpignan aux cantonales de 2011 est incertain, la droite pourrait s'emparer en outre de ceux de Prades, Sournia ou Cote-Vermeille). En plus, en 2001, la gauche possédait les 4 sièges de députés...en septembre 2011, ce sera la droite qui bénéficiera des voix des 4 députés UMP.

Si on rajoute à cela les gros contentieux à gauche à la fois entre les proches de Jean Codognes, ex-député PS devenu DVG, un temps ambigu dans son positionnement vis-à-vis de Jean-Paul Alduy (on avait évoqué un temps un éventuel rapprochement...), rallié au Modem aux municipales et s'étant maintenu aux municipales partielles de 2009 (éloignant toutes les chances de victoire à gauche...), et le PS mais aussi entre les pro-Bourquin, président controversé du conseil général, ancien député, porte-flingue de Georges Frêche, et les pro-Amiel-Domat, chef de file de l'opposition à Perpignan, alliée d'Hélène Mandroux aux régionales de 2010, les déperditions de voix peuvent être nombreuses...

Si la droite part unie derrière ses deux sortants, je ne pense pas qu'elle court de si grands risques...
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede Zimmer » Mar 21 Sep 2010 21:08

Si l'hypothèse d'une réélection de Jean-Paul Alduy est envisageable, le fait que la droite conserve ses deux sièges de sénateur est, selon moi, loin d'être acquis.

Il est plus que probable que le président socialiste du conseil général (depuis 1998), Christian Bourquin, qui était en effet resté fidèle à Georges Frêche lors des dernières élections régionales et qui est également toujours l'un de ses vice-présidents au conseil régional, sera candidat. Même s'il a été exclu du PS au mois de février de cette année, les cartes seront très vraissemblablement rebattues à l'occasion des élections cantonales et il pourrait très bien bénéficier d'un soutien officiel de son ancien parti dans tout juste un an. Il peut, en effet, toujours y avoir des déperditions au sein de la gauche (ça peut aussi être le cas, à droite) mais ses fonctions actuelles devraient également lui permettre de rallier à lui un certain nombre de grands électeurs non issus directement de son camp.
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede Jean-Philippe » Mar 21 Sep 2010 21:45

Je pense que les socialistes seront relativement unis (avec un tandem possible, même si j'y crois peu, entre un pro Frêche et un anti). Par contre, ça ne devrait pas suffire : Bourquin n'est pas l'élu le plus consensuel qui soit, comparé à d'autres présidents de conseil général. De plus, il devrait quitter sa place à la tête du département.
Le résultats des cantonales de 2011 peut avoir un impact : une perte nette de quatre sièges par la gauche est certes très peu probable, mais si la gauche recule, le signal électoral serait négatif.

Cependant, le retrait de Paul Blanc, qui n'a plus comme mandat local que celui de maire de Sournia, est probable. C'est la chance de la gauche car la droite se divisera probablement pour le remplacer.
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede maxxx » Mar 21 Sep 2010 23:20

A l'heure actuelle, de toute façon, on ne peut que spéculer sur le retrait de Paul Blanc (s'il repart, je pense, comme je l'ai expliqué, que la droite a toutes ses chances pour garder ses deux sièges), sur la division de la droite (peut-être que Jean-Paul Alduy, dont l'influence reste grande et l'autorité respectée, saura imposer un tandem avec un autre élu de l'Ouest) et sur l'union de la gauche (relations Codognes/Bourquin, attitude du PS, candidatures PC au premier tour).

La gauche et le PS auraient peut être plus de chances avec un autre candidat que Christian Bourquin : il est très loin d'être consensuel comme l'a remarqué Jean-Philippe. Ce serait tout à leur honneur d'investir quelqu'un qui ne traine pas derrière lui des affaires judiciaires (sur ce point, la droite n'a rien à envier avec les cas Bouille et Ferrand, dans un département qui n'a pas à la base la réputation d'avoir la classe politique la plus honnête et la plus irréprochable, bien au contraire) et surtout qui ne trouve que le Sénat comme recours à ses deux défaites successives aux législatives de 2002 et 2007 (attitude que je trouve malhonnête et déplorable mais qui est loin d'être malheureusement une exception)...Bref, une candidature un peu nauséabonde, sans compter les menaces (certes faibles mais sait-on jamais) d'inéligibilité qui pèsent sur le président du conseil général.

Sur le papier, l'arithmétique des voix de grands électeurs ne joue pas en faveur de la gauche...Cela se renforcera si Elie Puigmal perd Saint-Estève (dans cette municipale partielle, la gauche et le PS ont tout à perdre sur ce plan).

Pour finir, un article de Midi Libre d'il y a une semaine concernant les ennuis judiciaires de Christian Bourquin:

Neuf ans après les faits, Christian Bourquin, président du conseil général des Pyrénées-Orientales et Elie Puigmal, maire de Saint-Estève et ex-premier secrétaire fédéral du Parti socialiste, sont appelés aujourd'hui devant la justice à Aix-en-Provence. Et ce, pour la troisième fois... L'affaire porte sur un chèque de 55 000 francs, remis à la fédération du PS en 2001 par Christian Bourquin, à titre de "don", mais qui n'apparaissait pas dans les comptes de campagne. Or, Le député-maire du Soler, François Calvet, estimait que cette somme était la rémunération d'un chauffeur dont le candidat Bourquin s'était attaché les services pendant la campagne des élections cantonales.

Premier procès
Le dossier avait d'abord été dépaysé et jugé le 31 octobre 2007 devant le
tribunal correctionnel d'Aix. Le président du conseil général des P.-O. répondait de "minoration de comptes de campagne et complicité de faux", Elie Puigmal de "faux" tandis que Claude Cansouline, ancien conseiller général, et Jacqueline Amiel-Donat, avocate de Christian Bourquin, s'expliquaient de "complicité de faux". Le 12 décembre, le tribunal rendait son délibéré et condamnait Christian Bourquin à 3 mois d'emprisonnement avec sursis ainsi qu'un euro symbolique de dommages et intérêts (le parquet avait requis 6 mois de prison avec sursis ainsi qu'une amende de 5 000 euros). Le prévenu faisait immédiatement appel de cette décision. Elie Puigmal avait écopé, lui, d'une amende de 2 000 euros. Enfin, Jacqueline Amiel-Donat et Claude Cansouline avaient été relaxés.

Plus que deux en appel
Un an plus tard, le 30 octobre 2008, il n'en restait donc plus que deux devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence. Christian Bourquin et Elie Puigmal pour lesquels le jugement prononcé en première instance avait été confirmé le 7 janvier 2009. A l'énoncé du jugement, le président du conseil général avait alors immédiatement fait savoir qu'il déposait un pourvoi en Cassation à l'encontre de sa condamnation, via son avocat Me Etienne Nicolau. En effet, il considère que la cour d'appel avait écarté certaines preuves des débats au détriment de la défense, en rejetant notamment les conclusions.

Jusqu'en Cassation
Le 29 octobre 2009, le président du conseil général obtenait ainsi gain de cause. La Cour de cassation avait annulé "en toutes ses dispositions" la condamnation prononcée par la cour d'appel d'Aix-en-Provence et avait ordonné que Christian Bourquin soit rejugé devant la même juridiction "différemment composée". Ce sera chose faite aujourd'hui. Rappelons que Christian Bourquin encourt une peine d'inéligibilité, qui reste à la discrétion du président de la cour.

Et nouvel appel...
Elie Puigmal qui, à titre personnel, n'a pas intenté de recours contre sa condamnation et s'est acquitté de son amende, est convoqué également. Sera-t-il rejugé ? Après entretien avec son avocat M e Sylvain Donnève, le maire de Saint-Estève, candidat à sa succession pour le scrutin de début octobre après la démission de 20 élus de son conseil municipal, n'a pas souhaité faire de commentaire. "Je verrai après" , a-t-il simplement lâché.
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede Zimmer » Jeu 23 Sep 2010 00:38

Jean-Philippe a écrit:Le résultats des cantonales de 2011 peut avoir un impact : une perte nette de quatre sièges par la gauche est certes très peu probable, mais si la gauche recule, le signal électoral serait négatif.


Je partage ta remarque. Les résultats des prochaines élections cantonales dans ce département auront sans doute un impact assez déterminant, en terme de résultats mais aussi peut-être de candidatures, sur les sénatoriales qui suivront.
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede Jean-Philippe » Jeu 7 Oct 2010 16:28

C’est un combat un peu feutré qui a démarré dans l'arrière-boutique des mairies du département : la campagne des sénatoriales… Réservée aux grands électeurs, elle voit s’affronter, indirectement pour l’instant, quatre candidats potentiels. Les élections sont prévues pour septembre 2011. Ce n’est qu’un début...
[A.G.]


Deux sortants, un challenger officiel et d'autres probables. Cest le décor actuel de la campagne électorale des sénatoriales de septembre 2011 qui a démarré dans les coulisses des mairies. L'élection des sénateurs est en effet réservée aux grands électeurs, maires et conseillers municipaux, ou leurs délégués, dont le nombre est proportionnel à la population de leur commune, conseillers généraux, conseillers régionaux et députés. A ce jeu-là, les grandes communes pèsent plus lourd. Une chance à coup sûr pour un des sortants, Jean-Paul Alduy (UMP), ex « maire sénateur » de Perpignan et désormais « président de lagglo et sénateur ». Jean-Paul Alduy a commencé à faire le tour des maires du département comme il se doit, mais sa réélection au Sénat devrait être une simple formalité, tant le poids de Perpignan, qui reste sa ville, est important en termes délecteurs.
A ses côtés, un autre UMP, Paul Blanc, ancien maire de Prades et désormais maire de la petite commune de Sournia, 73 ans aux derniers flocons de janvier, devrait repartir. Lancien médecin UMP élu pour la première fois au Sénat en septembre 1992 et réélu en 2001, s'est fait en dix-huit ans, une solide réputation en ce qui concerne les textes relatifs au handicap. Après deux mandats de neuf ans, il repart désormais pour un mandat raccourci depuis 2008 à six ans.

Côté challengersChristian Bourquin, président du conseil général, sest également lancé dans la course en multipliant ses visites cantonales. La fonction de président du conseil général est un atout indéniable dans les campagnes. Christian Bourquin pourrait pâtir pourtant de quelques écueils. Ce frêchiste militant ne fait pas lunanimité à gauche. Ses bisbilles avec Jean Codognès, conseiller général divers gauche, et avec Jacqueline Amiel Donat, « sa candidate » pourtant sur la ville de Perpignan contre Codognès, devrait se traduire par des défaillances dans lurne. Par ailleurs, exclu du PS pour avoir soutenu Frêche contre Hélène Mandroux lors des dernières élections régionales (Mandroux que soutenait Jacqueline Amiel-Donat, autre point de discorde), il na pas, comme lont fait les autres socialistes frêchistes de la région, demandé sa réintégration au parti socialiste. Celui-ci pourrait de fait rechercher et désigner un autre candidat.
Dans les partants possibles à gauche, Louis Caseilles, le maire et conseiller général de Toulouges, vice-président de la communauté d'agglo, déjà candidat aux sénatoriales de 2001. Consensuel et apprécié par les quelque 27 maires qui composent l'agglo, le maire de Toulouges pourrait se frayer habilement une place au Sénat, en exploitant le nouveau poids électoral de cette nouvelle collectivité.

À suivre
En toute bonne logique pourtant, à moins que Paul Blanc ne décide finalement de raccrocher, les nouvelles élections sénatoriales, devrait ramener au Palais du Luxembourg les deux sénateurs UMP sortants. La géographie politique des grandes villes des P.-O., Perpignan, Canet, Saint-Cyprien, et le gain depuis les sénatoriales de 2001, par la droite, de Prades, Banyuls sur Mer, Port-Vendres... devraient conforter les résultats d'alors. Mais rien n'est sûr : certains seraient intéressés par « l'exil » vers le Sénat de Christian Bourquin, histoire de l'exclure d'autres terrains de chasse. Et comme tout se passe en coulisses...


http://www.lasemaineduroussillon.com/Senatoriales-des-P-O-deux-fauteuils-pour-quatre--6238.phtm
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede vudeloin » Mar 11 Jan 2011 21:36

la droite est trop forte à l'Est du département, entre Perpignan et la Côte radieuse, pour que la gauche puisse contrebalancer le résultat avec ses points forts de l'Ouest, dans les arrondissements de Prades et de Céret.
Réélection probable de la droite, sauf divisions irréductibles au second tour.
Et la gauche ne peut décemment escompter gagner les deux sièges qu'une fois installée au Castillet.
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede maxxx » Mar 11 Jan 2011 21:47

Constat partagé...Surtout que les deux sortants UMP devraient aux dernières nouvelles tous deux rempiler (c'eût été dommage pour Paul Blanc, étant donné qu'il est probablement le meilleur connaisseur au Luxembourg des questions du handicap et qu'il y mène une action efficace dans ce domaine...ça serait triste de le voir remplacé par un élu comme Christian Bourquin, c'est clair).

Avec le renforcement de la prise de Saint Estève, les conquêtes diverses même dans le secteur de Prades (à commencer par la ville de Prades elle-même) et de la Côte-Sud (Port Vendres, Banyuls...), l'écart entre gauche et droite pourrait être certainement encore plus important et il est loin d'être improbable, si les deux candidats UMP sortants font l'union dans leur camp (ce n'est pas une hypothèse improbable au contraire : Alduy domine largement la droite dans son secteur et est parvenu à quasiment faire l'unanimité chez les maires des grosses villes, Blanc le complète en étant incontournable à droite dans l'arrière pays - ce n'est en tout cas pas du tout une situation de probables divisions comme la droite essonnienne ou même jurassienne), soient réélus dès le premier tour...

Avec la perte de Saint Estève, 3ème ville du département, on pourrait comprendre que Bourquin fasse machine arrière et n'y aille pas au final...
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede vudeloin » Mar 11 Jan 2011 23:30

Alduy et Blanc peuvent surtout remercier Codognès, à vrai dire :)
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Re: Les sénatoriales dans les Pyrénées-Orientales

Messagede Zimmer » Jeu 13 Jan 2011 22:54

Sénatoriales : Louis Caseilles ira « jusqu'au bout »
Edition du 13 01 2011

Louis Caseilles, maire de Toulouges et conseiller général du canton, est bien décidé à se présenter aux élections sénatoriales. Et déclarait tout récemment : « Oui, je me présenterai, et j'irai jusqu'au bout, sous l'étiquette du PS ». D'où l'on peut déduire qu'il y aura deux candidats se réclamant du PS aux sénatoriales : Louis Caseilles et Christian Bourquin, président du conseil régional. Car si Christian Bourquin fait partie des exclus des régionales de 2009, il est difficile d'imaginer que d'ici le mois de septembre ceux-ci n'auront pas été réintégrés par la rue de Solferino.

http://www.lindependant.com/articles/2011-01-13/politicorama-317230.php
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