Il faut noter tout d'abord qu'il y a un accord qui lie l'ensemble des formations, PS, PC, divers gauche, Verts, PRG. Seul Gremetz est hors de cette alliance. UMP et NC ont fait de même pour tous les cantons.
Le positionnement de l'ex CPNT (élu depuis 2001 du canton non renouvelable de Saint-Valéry-sur-Somme) est fluctuant. Aucun camp n'est assuré de son soutien.
À gauche, tous les sortants se représentent. À droite, deux ténors se retirent : Fernand Demilly à Albert, Hubert Henno à Amiens [6]. Avant son retrait annoncé en fin d'année au profit d'Hubert de Jenlis, Hubert Henno s'était retrouvé confronté à une pléthore de candidatures de droite dans son canton.
À Albert, Éric Coulon brigue la succession de Fernand Demilly (président du CG de 1988 à 2000) avec le soutien de ce dernier. Il est donc théoriquement favori.
Quant à Amiens 6 (Sud), c'est un solide fief de droite. Henno lui est aussi titulaire du siège depuis 1973.
Dans le canton de Combles, la gauche unie a de bonnes chances de succès avec Gérard Parsy, maire PC de Sailly-Saillisel.
Ce dernier est aussi maire de Guillemont.Dominique Camus, sortant, qui trouvera sur son chemin Didier Samain, candidat de droite qui l'a évincé de la présidence de la communauté de communes.
La gauche est menacée à Corbie et Amiens 7 (Sud-Ouest), fiefs de droite (surtout Amiens) ayant basculé à gauche en 2004. A Corbie, c'est le maire DVD du chef-lieu (qui a battue la conseillère générale PS aux dernières municipales) qui est candidat. Il était conseiller régional jusqu'en 2010.
Le FN va jouer encore un certain rôle : l'article parle notamment de son leader François Grenier, à Roye, ancien attaché parlementaire de Jacques Fleury, ancien député-maire de la ville.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/La-gauche-espere-conforter-ses-positions