Politiquemania
La base de données de la vie politique française
Née le 24 mai 1956 à Metz (Moselle)
Députée européenne :
- dans la région EST du 20 juillet 2004 au 19 juillet 2009
- dans la région EST depuis le 20 juillet 2009 (comme suivante sur la liste après la décison de Jean-François Kahn de ne pas siéger) au 30 juin 2014
- dans la région EST depuis le 1er juillet 2014
Conseillère générale :
- de Moselle (canton de Metz-3) du 3 octobre 1988 au 27 mars 1994
- de Moselle (canton de Metz-3) du 28 mars 1994 au 18 mars 2001
- de Moselle (canton de Metz-3) du 19 mars 2001 au 9 mars 2008
- de Moselle (canton de Metz-3) depuis le 10 mars 2008
2001-2004Vice-président de la communauté d'agglomération de Metz Métropole (CA2M), chargée du développement économique 1983-2004Conseiller municipal de Metz (1983-1995), premier adjoint au maire de Metz (1995-2001), puis adjoint au maire de Metz chargée des finances et du développement économique (2001-2004)
Vice-présidente du Mouvement européen France (2007-en cours)Membre du bureau exécutif national du Mouvement démocrate (MoDem)Présidente du Mouvement démocrate de la MoselleVice-présidente de l'Union des conseillers généraux de France (2005-en cours)Présidente de l'Hôtel de Gournay de Metz (1987-2004)Présidente nationale de Transcité (2001-2003)Présidente de l'OPAC de Metz (1995-2001)Présidente de l'hôpital de Jury (Moselle)Présidente du Conseil de Famille des Pupilles de l'État (Moselle)Administrateur de la société d'économie mixte Espace Moselle EuropeMembre du conseil d'administration de la Fédération des SEMColonel de réserve de l'Armée de l'AirChevalier dans l'ordre des Palmes académiquesOfficier de l'ordre national du MériteMédaillée de bronze Jeunesse et sports
Née à Metz en 1956, mariée et mère de deux enfants, Nathalie GRIESBECK est aujourd’hui maître de conférences en Droit public à l'université de Metz, suite à ses études (maîtrise de Droit public (1979), DEA de Droit public (1980), DEA d'Histoire du droit (1981))Élue plus jeune conseillère municipal de Metz en 1983, elle trouve très rapidement dans le domaine des activités sociales et culturelles de la ville un champ d’action et de réflexion majeur. C’est ce qui lui vaut d’être élue en 1987 adjoint au maire à l’unanimité et de se voir tout d’abord confier le domaine des affaires scolaires dont elle développe non seulement la dimension matérielle, gestionnaire et immobilière, mais aussi et surtout la dimension sociale, mobile et interactive, en particulier en direction des enfants et de leurs familles aussi bien que des enseignants et des autres personnes engagées, à des titres divers, dans l’action et la dynamique éducatives. L’idée qui la guide est qu’une action à dimension sociale et sociétale, quelle qu’elle soit, doit, pour être efficace, nécessairement prendre la forme d’un travail en réseau.En 1988, elle est élue à une très forte majorité conseillère général du canton de Metz III, le plus important de la Moselle, qui compte aujourd’hui plus de 42 000 habitants et qui représente, à lui seul, le tiers de la Ville de Metz. Elle y a depuis lors été réélue, sans solution de continuité, avec une majorité très nette, comme cela vient d’être à nouveau le cas en mars 2008 où elle a obtenu 55% des suffrages. Au Conseil général, dont elle a assumé par ailleurs la charge de rapporteur général du budget, elle a privilégié le domaine social qui, au fil des lois de décentralisation et des transferts de compétence, est devenu l’un des domaines majeurs de compétence des départements et a, notamment tenu, depuis dix ans, à en présider le Conseil de Famille.De mars 1989 à juin 1995, elle est, en tant qu’adjoint au maire chargé des affaires sanitaires et sociales, responsable de l’ensemble des actions de la Ville de Metz en faveur des personnes âgées ou des plus démunis, comme de sa politique en direction de la petite enfance. Puis, de juin 1995 à mars 2001, elle a eu, en tant que premier adjointe au maire, en charge plus particulièrement la délégation des finances et celle du développement économique, avec notamment la responsabilité du Technopole de Metz et des zones de développement. Elle a été renouvelée dans ses fonctions et domaines de compétence à l’occasion des élections municipales de 2001. Élue à la communauté d’agglomération Metz Métropole (CA2M) elle y a exercé, de janvier 2002 à décembre 2004, les fonctions de vice-présidente chargée du développement économique. Au cours de cette même période, elle préside, au Conseil général, la troisième commission chargée de l’ensemble de l’action sociale du département ainsi que, tout particulièrement, de la petite enfance et des personnes âgées comme du handicap. Elle est d’ailleurs aujourd’hui membre actif de la Maison départementale pour les personnes handicapées. Présidente de l'Association départementale du troisième âge, plus connue sous le nom d'Hôtel de Gournay et dont l'action s'étend à l'ensemble du département de la Moselle, elle parvient, au cours de sa présidence de 1989 à 2001, à lui imprimer une dynamique nouvelle et un développement considérable en orientant ses activités multiples marquées par la diversité vers une authentique complémentarité, notamment en direction des plus démunis, et en les insérant dans une logique de continuité qui, là encore et à nouveau, privilégie le travail en réseau.Dans le même temps, elle est également parvenue en peu d’années, entre 1995 et 2001, à redresser la situation financière et à rétablir la capacité d’action de l'OPAC de Metz, qui est l’organisme qui construit et qui gère la très grande majorité des habitations à vocation sociale de la ville comme de son agglomération. En octobre 2001, elle est, au congrès de Turin, la première femme à avoir été élue présidente de Transcité, qui est une association regroupant, dans le domaine des déplacements urbains, les principales capitales européennes et américaines ainsi que les grandes métropoles régionales, et qui, sous sa présidence, a tenu en 2002 et 2003 son congrès successivement à New York et à Berlin, en consacrant ses travaux plus particulièrement à la sécurité dans les transports ainsi qu’à leur modernisation par application du principe de continuité et de cohérence qu’exprime concrètement la politique d’intermodalité et de développement durable.En mars 2004, elle a conduit la liste centriste en Lorraine, à l’occasion des élections régionales. Le résultat, qui la place en position d’arbitre au soir du premier tour, marque la renaissance du mouvement centriste en Lorraine. Dans le droit fil de cette dynamique, elle est appelée, lors des élections européennes de juin 2004, à conduire une nouvelle fois la liste centriste, mais cette fois, dans le cadre bien plus vaste encore de la circonscription interrégionale de l'Est, qui regroupe cinq régions : Alsace, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté et Lorraine, soit dix-huit départements et plus de huit millions d’habitants. Et c’est ainsi qu’elle est élue membre du Parlement européen avec un score très favorable, notamment en Moselle et plus particulièrement à Metz. Tant et si bien que la liste de Nathalie GRIESBECK dépasse de beaucoup, dans l’ensemble de l'Est, la moyenne nationale des centristes et qu’elle parvient ainsi à faire élire en outre un second député au Parlement de Strasbourg.Au sein du Parlement européen, elle siège en tant que membre du groupe de l'Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l'Europe (ADLE). Elle a été élue par le Parlement membre titulaire de la commission des Budgets qui lui a demandé d’être son rapporteur pour le dossier stratégique des Fonds structurels européens, tout en siégeant également au sein de la Commission des Transports.Appelée à choisir entre les différents mandats auxquels elle avait été élue, elle a décidé, au terme de l’année 2004, de privilégier sa fonction de député européen ainsi que celle de membre du Conseil général de la Moselle, où elle s’est alors trouvée en charge de la politique de l’habitat. A ce titre, elle a été également élue vice-présidente de l’Union des Conseils généraux de France. Enfin, toujours en liaison avec sa fonction de membre du Conseil général, au sein duquel elle continue à présider le Conseil de Famille, elle vient d’être élue à la présidence du Conseil d’Administration du Centre Hospitalier de Jury-lès-Metz.En dépit de son activité d’élue et d’universitaire, Nathalie GRIESBECK veille à conserver une place pour ce qu’elle aime également avec passion : la lecture comme la musique ou de grandes promenades à travers bois, dont elle regrette simplement qu’elles soient toujours plus brèves et de moins en moins fréquentes. Possédant une bonne connaissance de l’anglais comme de l’allemand, elle est aussi désireuse de découvrir concrètement le monde par des voyages nombreux qui l’ont menée tant en Australie qu’en Scandinavie, en Russie, en Chine, au Chili ou aux États-Unis, où elle a eu le privilège d’être, en 1995, l’invitée du gouvernement des États-Unis, en tant que visiteur international. Dans le même esprit, elle participe concrètement au dialogue constructif que l’Union européenne entend développer avec ses partenaires, y compris lointains, comme ce fut le cas par exemple, en décembre 2005, en Bolivie –où elle a été par deux fois reçue par le président de la République de ce pays andin– avec pour mission de veiller au bon déroulement du scrutin, de surveiller la régularité des votes et d’attester de la régularité des opérations électorales lors de l'élection présidentielle, ou encore plus récemment au Venezuela, également pour l'élection présidentielle. Membre du groupe de dialogue avec les pays du Mercosur, membre également de la commission politique d’Eurolat, elle vient d’effectuer à ce titre, en moins d’un mois, deux missions successivement en Argentine et au Pérou, tandis qu’elle ressent bien évidemment comme l’un des événements majeurs de sa vie publique, mais aussi personnelle, d’avoir pu être reçue, voici peu de mois, par le Dalaï-Lama et de connaître ainsi le privilège d’avoir un dialogue véritable avec lui.
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