Elections municipales 2014 - Toulouse

[vincent]

Sur les prochaines élections municipales, nous mettons à disposition un index des discussions.

Vous pourriez aussi être intéressés par :
- la carte des maires avant les élections de mars 2014
- le mode de scrutin des élections municipales
- le nombre de conseillers municipaux par commune

[spinto]

Jean-Luc Moudenc a clairement déclaré qu'il serait candidat, quoiqu'il arrive et même s'il ne parvient pas à réunir toute la droite derrière lui. Je pense qu'on peut donc le rajouter aux candidats déclarés.

Pour Christine de Veyrac (UDI), la motivation semble tout aussi déterminé, et Jean-Louis Borloo s'est déplacé pour l'"investir", en précisant que Toulouse était clairement un objectif de l'UDI pour 2014. Même si un accord peut toujours aboutir avec l'UMP d'ici là, je pense qu'elle peut également être rajoutée.

[SALVAT]

Jean-Luc MOUDENC n'était-il pas d'origine CDS , donc UDF comme Christine de VEYRAC, avant qu'il ne se fonde dans l'UMP, pour s'y trouver mal à l'aise ?
Elle, très giscardienne, lui, un peu plus social...mais c'est presque "blanc bonnet et....."
Etant donné la toute puissance de la gauche sur tous les cantons toulousains (et avec quels pourcentages !) la lutte intestine que se livreront les deux postulants ruinera le déjà bien pâle espoir d'une reconquête.
Certes Jean-Louis MOUDENC est député (élu de justesse, tout de même), certes, il n'a pas eu un bilan négatif lors de sa gestion municipale passée, mais il lui manque une équipe qui l'épaule : il repart de très bas : les conditions ne sont pas réunies de sa réémergence dans 12 mois !
Bertrand SALVAT

[Nico]

Christine de Veyrac (UDI) a officialisé sa candidature à la mairie de Toulouse pour 2014. Elle est soutenue par l'UDI, mais également des membres du MoDem et de la société civile.

L'occasion pour elle de présenter ses soutiens, dont certains feront certainement partie de sa liste.

http://www.toulouse7.com/2013/02/04/de- ... -soutiens/

[SALVAT]

une précision/correction qui ne modifie pas le tableau général : Le canton de Toulouse 2 me semble bien être détenu par le conseiller général UMP DUCAP : l'exception.
BS

[Jean-Philippe]

une précision/correction qui ne modifie pas le tableau général : Le canton de Toulouse 2 me semble bien être détenu par le conseiller général UMP DUCAP : l'exception.
BS

Quand on pense qu'en 1994, la droite détenait 10 des 15 cantons toulousains et qu'il n'en reste qu'un (3 ont basculé en 2004 et 3 autres en 2008), on se dit qu'un retour de bâton dès 2014 serait une divine surprise pour une droite qui ne détient plus qu'un député (avec un peu de chance), une eurodéputée et un conseiller général (plus 5 conseillers régionaux) et qui semble pour l'heure divisée.

[stephed]

Dans les années 90, la droite détenait tous les cantons intra-muros (ceux de la gauche étaient surtout du aux votes des communes de l'agglomération). elle le devait à l'effet conjugué d'un climat national défavorable à la gauche et d'un "effet" Baudis du à la grande popularité du Maire de L'époque qui rejaillissait sur ses adjoints dans tous les quartiers.

je me souvient d'ailleurs que sur les affiches électorales on voyait davantage la photo et le nom de Dominique Baudis que ceux des candidats.

difficile aujourd'hui d'imaginer que des cantons trés à gauche de la ville tels que Jolimont (Toulouse 7), Bagatelle (Toulouse 11) et Le Mirail (Toulouse 12) ait pu avoir des élus de droite.

[spinto]

Le site Objectif News a réalisé début février un premier sondage sur Toulouse. J'en donne ci après les résultats, mais par souci d'exhaustivité, le nombre de candidats testé me semble peu probable. Je ne suis pas sur par exemple que René Bouscatel aille au bout de sa démarche. Quant au Modem, il est supposé (du moins chez les responsables locaux) supporté la candidature UDI de Veyrac.

Les principaux enseignements se font toutefois à droite : Moudenc est clairement perçu par les Toulousains comme le leader logique de l'opposition, Christine de Veyrac a (comme on pouvait le pensait) tout à faire et reste largement inconnu pour une grande partie des Toulousains (même ceux vivant dans le canton 1 ne doivent pas en avoir un souvenir marqué). Surtout, le chemin va être long avant de pouvoir envisagé une victoire (et ce malgré le score serré d'il y a 6 ans).

Le FN ne semble pas en mesure, sans surprise, d'être présent au second tour, même si j'envisage un score un peu plus important (les 10 % avaient été frôlés aux régionales, et dépassés aux cantonales et présidentielle).

Ce sondage semble aussi traduire un clivage assez marqué et le fait que, malgré l'action de l'opposition (qui, au-delà des opinions personnelles, a au moins le mérite d'être très active), une majorité de toulousains a une vision plutôt positive de la majorité actuelle et de ses actions.

Les résultats donc :

Cohen (PS-PRG) : 37 %
Moudenc (UMP) : 32 % (35 % si union avec l'UDI)
Onesta (EELV) : 8 %
Sellin (FG) : 6 %
Bouscatel (DVD) : 6 %
Laroze (FN) : 4 %
Forget (MODEM) : 3 %
Veyrac (UDI) : 3 %
Torremocha (LO) : 1 %

Cohen : 57 %
Moudenc : 43 %

[Vaulti]

Plus intéressant encore que ce sondage, ce sont les réactions.

A droite, tout le monde semble vouloir l'union même si c'est sur son nom. Moudenc a toutefois assez nettement le leadership. Ses adversaires de droite vont probablement se regrouper pour peser dans le débât.

Le maire actuel, même s'il est contesté sur sa gauche, garde un capital électoral confortable.

Il est désormais plus que probable qu'il y ait une liste commune EELV/FDG qui devrait dépasser le seuil des 10%.

Source: http://www.objectifnews.com/politique/s ... s-19022013

[stephed]

Je serais aussi surpris qu'il y ai tant de listes au 1er tour surtout à droite.

Les résultats de ce sondage montre que la ville de Toulouse reste trés ancrée à gauche (les 62% de François hollande le montre) et que les querelles de personnes qui monopolisent l'attention de la droite toulousaine depuis 5 ans trouvent là leur expression. par ailleurs la droite locale souffre aussi de ne plus bénéficier des "réseaux municipaux" qu'elle avait en 2008.

Ensuite, s'il n'a pas la notoriété ni le charisme d'un Dominique Baudis, Pierre Cohen, bénéficie d'une relative bonne image de gestionnaire et sa qualité de maire sortant comble en partie son manque de notoriété de 2008.

Les élections auront lieu dans un an et d'içi là beaucoup de choses peuvent changer.