Politiquemania

La base de données de la vie politique française

Les cantonales dans l'Essonne

Chambre de discussion sur les élections cantonales qui seront organisées en mars 2011 et visant au renouvellement de la moitié des conseillers généraux.

Les cantonales dans l'Essonne

Messagede Jean-Philippe » Ven 8 Oct 2010 19:21

Le Parti Socialiste, qui dirige avec l’ensemble de la gauche le Conseil général de l’Essonne depuis 1997, a investi la semaine dernière ses candidats dans certains cantons, laissant la porte ouverte aux négociations avec ses partenaires. Pour Michel Berson, Président du Conseil général de l’Essonne, le Parti Socialiste a « réussi à répondre à la double contrainte de renouvellement et de l’expérience ». C’est le cas de Marie-Anne Bachelerie, la jeune candidate socialiste (24 ans) sur le canton de Milly-la-Fôret, qu’il estime être « le symbole de la nouvelle génération de candidats dynamiques et volontaires ».

Les candidats du PS :

Canton d’Arpajon : Pascal Fournier, Maire d’Arpajon
Canton d’Athis-Mons : Patrice Sac, Vice-Président du Conseil général
Canton de Chilly-Mazarin : Gérard Funès, Vice-Président du Conseil général et Maire de Chilly-Mazarin
Canton de Dourdan : Maryvone Boquet, Conseillère municipale de Dourdan
Canton de Draveil : Gilles Malaussena, Conseiller municipal de Saint-Pierre-du-Perray
Canton d’Epinay-sous-Sénart : Romain Colas, Maire de Boussy-Saint-Antoine
Canton d’Etréchy : Claire-Lise Campion, Vice-Présidente du Conseil général et Sénatrice de l’Essonne
Canton d’Evry Sud : Francis Chouat, Vice-Président du Conseil général et Adjoint au Maire d’Evry
Canton de Grigny : Fatima Ogbi, Adjointe au Maire de Grigny
Canton de Juvisy : Etienne Chaufour, Conseiller général sortant et Maire de Juvisy
Canton de Massy-Est : Jérôme Guedj, Vice-Président du Conseil général et Conseiller municipal de Massy
Canton de Milly-la-Forêt : Marie-Anne Bachelerie
Canton de Montlhéry : Jérôme Cauet, Adjoint au Maire de Marcoussis
Canton d’Orsay : David Ros, Vice-Président du Conseil général et Maire d’Orsay

Le Parti de gauche propose ses candidatures au Front de Gauche
C’est en assemblée générale, mercredi dernier, que la fédération essonnienne du Parti de Jean-Luc Mélenchon a proposé au Front de Gauche plusieurs candidatures, pour prendre sa part de la bataille commune » avec les candidatures suivantes :

Canton d’Evry-Sud : Romain Jammes
Canton de Juvisy : Gabriel Amard, Président de la Communauté des Lacs de l’Essonne, Conseiller municipal de Viry-Chatillon
Canton de Massy-Ouest : Marie-Pierre Oprandi, Vice-Présidente du Conseil général et Conseillère municipale de Massy
Canton de Monthléry : Delphine Antonetti, Maire de Longpont-sur-Orge
Canton de Vigneux-sur-Seine : Patrice Finel, Conseiller général sortant et Conseiller municipal de Vigneux-sur-Seine
Au delà de ces candidates, le Parti de Gauche s’annonce également disponible pour « porter la candidature de Front de Gauche » sur les cantons de Chilly-Mazarin, de Dourdan et d’Etréchy. Du côté de ses relations avec ses partenaires du Front de Gauche, le PG propose de soutenir « un titulaire issu du Parti Communiste pour porter les couleurs du Front de Gauche » sur les cantons d’Arpajon, Draveil, Epinay-sous-Sénart, Grigny, Gif-sur-Yvette, Massy-Est, Méréville, Morsang-sur-Orge et Sainte-Geneviève-des-Bois.

A droite, 19 candidatures pour l’UMP ont été décidées par la fédération départementale. Restent les cas d’Orsay et de Vigneux à régler pour le parti de la Majorité Présidentielle


http://essonneinfo.fr/91-essonne-info/212/cantonales-2011-les-premiers-candidats-commencent-a-se-faire-connaitre/
Jean-Philippe
Animateur du site
Animateur du site
 
Messages: 9325
Inscription: Sam 26 Sep 2009 21:11
Localisation: Mayenne

Re: Les cantonales dans l'Essonne

Messagede Jean-Philippe » Ven 8 Oct 2010 22:04

En 2010, l'assemblée départementale est composée du groupe socialiste présidé par Jérôme Guedj qui regroupe dix-sept conseillers, le groupe Union pour un mouvement populaire présidé par Jean-Pierre Delaunay qui compte onze membres, le groupe du Front de gauche co-présidé par Patrice Finel et Marjolaine Rauze qui compte six conseillers, le groupe Union pour l'Essonne de sensibilité divers droite groupant cinq membres présidé par Thomas Joly, le groupe Divers gauche avec deux membres présidé par Pierre Champion et François Pelletant isolé dans le groupe Divers droite.


http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_conseillers_g%C3%A9n%C3%A9raux_de_l%27Essonne

La gauche a une bonne majorité de 25 sièges contre 17.
En 1998, la gauche gagne 12 sièges et en perd 2 en 2004, Dourdan et Gif-sur-Yvette, alors que les sortants PS ne se représentaient pas.

Sur les 21 sièges renouvelables, le PC en a 3, le PG 2, le PS 9. Il y a aussi 1 DVG (probablement ex PC). La droite remet en jeu 6 sièges : 3 UMP et un apparenté (à Méréville), 1 DVD à Draveil et 1 CAP21 ex Modem à Montlhéry.
Jean-Philippe
Animateur du site
Animateur du site
 
Messages: 9325
Inscription: Sam 26 Sep 2009 21:11
Localisation: Mayenne

Re: Les cantonales dans l'Essonne

Messagede Jean-Philippe » Mer 13 Oct 2010 18:32

Dans un communiqué en date du 16 septembre, le Parti de Gauche de l’Essonne dénonce le choix du PS et des Verts de présenter des candidatures unitaires face à leurs élus sortants, à Massy-Ouest (Marie-Pierre Oprandi) et Vigneux-sur-Seine (Patrice Finel).

Le PG essonnien parle « d’un mauvais service rendu au peuple au moment où pleuvent les coups venus de la droite ». Au centre de ces attaques, le Parti Socialiste, dont les élus du Parti de Gauche sont issus, se défend d’être le « diviseur », tel que lui reproche le communiqué.

Joint par téléphone, le président du groupe socialiste au Conseil Général, Jérôme Guedj, récuse ces accusations. Se disant « étonné par ce communiqué », M. Guedj affirme n’avoir reçu « aucune demande de discussion » de la part des élus du PG, alors que des rencontres ont eu lieu avec le PCF et les Verts.

Sur le cas de ces deux cantons, le président du groupe socialiste tient à rappeler « que les élus en question l’ont été sur des étiquettes PS », et, de manière générale « que la ligne nationale du PG est de présenter des candidatures autonome au PS ».

Un parfum de rupture entre les différentes composantes de la majorité, qui devront pourtant trouver des accords si elles souhaitent continuer à diriger le département. Un combat qui n’est pas gagné d’avance. « Ce sera aux électeurs de sanctionner cette attitude contraire à la diversité et à l’intérêt de la gauche », menace ainsi le PG dans son communiqué.


http://essonneinfo.fr/91-essonne-info/435/tensions-a-gauche-sur-la-preparation-des-cantonales/
Jean-Philippe
Animateur du site
Animateur du site
 
Messages: 9325
Inscription: Sam 26 Sep 2009 21:11
Localisation: Mayenne

Re: Les cantonales dans l'Essonne

Messagede Zimmer » Dim 17 Oct 2010 17:03

Essonne Info a écrit:Le Parti Socialiste, qui dirige avec l’ensemble de la gauche le Conseil général de l’Essonne depuis 1997


C'est en 1998 que le conseil général de l'Essonne a basculé à gauche.

Jean-Philippe a écrit:Il y a aussi 1 DVG (probablement ex PC).


Le "divers gauche" en question est Pierre Champion, conseiller général du canton de Sainte-Geneviève-des-Bois. Il est effectivement issu du PCF mais il n'en était déjà plus membre lorsqu'il avait succédé au maire démissionnaire de cette commune (l'ancien sénateur communiste Jean Ooghe) en 1990. Il a été élu conseiller général pour la première fois en 1992.

Sinon et pour revenir au scrutin lui-même, il est très probable que le PS continuera à diriger le département après le mois de mars prochain.

Quelques cantons devraient, toutefois, être à observer plus particulièrement.

Il s’agit tout d’abord de celui de Montlhéry, dont le conseiller général sortant, également maire de Linas, François Pelletant, est secrétaire national de Cap 21. Elu pour la première fois en 1998, se définissant, sur son site internet, comme "centriste" (dans le passé, il a été proche de l’UDF puis du Modem), il n’avait été réélu, au second tour des élections cantonales de 2004, que par 51,06 % des suffrages exprimés face à la candidate du PS Delphine Antonetti. Lors du premier tour de ce même scrutin, il avait dû affronter la candidature du maire "divers droite" de Saint-Jean-de-Beauregard, François Frontera, qui avait obtenu 20,01 % des suffrages exprimés (lui-même en avait obtenu 29,48 %). Je ne sais pas s’il aura, cette fois, un concurrent à droite et comment se positionnera Europe-Ecologie dans ce canton. Côté gauche, depuis 2004, Delphine Antonetti s’est faite élire maire de Longpont-sur-Orge, en mars 2008, profitant, au second tour, d’une triangulaire dans laquelle deux listes de droite s’étaient maintenues. Elle a rejoint le PG lors de sa fondation, à la fin de la même année, et sera la candidate de cette formation lors du scrutin de mars 2011. Compte tenu de la présence d’un candidat du PS, elle ne devrait plus, cette fois, faire figure d’opposante principale à François Pelletant (ses chances de devancer le candidat socialiste, au premier tour, sont faibles) et l’enjeu, en ce qui la concerne, sera plutôt d’observer son score dans sa commune, en vue notamment des élections municipales de 2014 : la liste du Front de Gauche sur laquelle elle figurait en 10ème position n’a obtenu que 6,88 % des suffrages exprimés à Longpont-sur-Orge lors des dernières élections régionales (lors des élections régionales de 2004, le PCF avait fait 4,18 %). L’adversaire le plus "sérieux" du conseiller général sortant devrait être désormais le nouveau candidat du PS et adjoint au maire de Marcoussis, Jérôme Cauet.

Dans le canton de Méréville, le conseiller général sortant et maire de La Forêt-Sainte-Croix, Guy Crosnier (UMP), avait été élu, lors du second tour d’une élection cantonale partielle, en juin 2005, par 53,89 % face au communiste Patrice Chauveau (46,10 %). En 2004, le député Franck Marlin (apparenté UMP), avait été élu avec quasiment le même score (53,82 %), toujours au second tour et toujours face au même adversaire. En cas de vote sanction important contre la droite, il n’est pas forcément exclu que ce canton bascule à gauche.

Il faudra également bien-sûr observer attentivement les cantons de Massy-Ouest et Vigneux-sur-Seine, dont les deux conseillers généraux sortants, Marie-Pierre Oprandi et Patrice Finel, élus avec l’étiquette PS en 2004, ont également rejoint le PG en 2008 et devraient se voir opposer des candidats de leur ancien parti. Dans le canton de Massy-Ouest, le maire de la ville, Vincent Delahaye (aujourd’hui encarté au Parti Radical), qui fut également conseiller général du canton de 1992 à 1998, avait obtenu, en 2004, 48,26 % des suffrages exprimés, au second tour, face à Marie-Pierre Oprandi (aujourd’hui également conseillère municipale de Massy), qui succédait alors à Jean-Luc Mélenchon qui ne se représentait pas. Le canton de Vigneux-sur-Seine avait été pris au PCF (son conseiller général sortant, Lucien Lagrange, ne se représentait pas) et Patrice Finel (également conseiller municipal) aura la partie moins difficile, face au PS, s’il n’a pas d’opposant communiste. En 2004, il avait obtenu 52,14 % des suffrages exprimés, au second tour, face au maire de la ville, Serge Poinsot (UMP), lequel l’avait ensuite battu, au second tour des élections municipales dans le cadre d’un duel, en obtenant 58,44 % et assurant ainsi sa réélection.

Enfin, dans le canton de Morsang-sur-Orge, si la conseillère générale sortante et maire de la ville, Marjolaine Rauze (PCF), ne paraît pas menacée, il sera intéressant d’observer le score du PS après sa conquête (sur le PCF) de la mairie de Fleury-Mérogis (autre commune constituant ce canton et qui représente environ un tiers de la population de celui-ci) lors d'une élection municipale partielle en novembre 2009.
Zimmer
 
Messages: 3936
Inscription: Mar 11 Mai 2010 21:10

Re: Les cantonales dans l'Essonne

Messagede Zimmer » Lun 1 Nov 2010 10:17

Dans une interview publiée aujourd'hui sur Le Parisien.fr, le président du conseil général (depuis 1998), Michel Berson, annonce qu'il va passer le témoin, étant par ailleurs candidat à la candidature pour le PS aux prochaines élections sénatoriales.

Au lendemain des élections cantonales du mois de mars et même si le PS conserve ce département (il s'agit d'une hypothèse très probable), le conseil général aura donc un nouveau président. Au sein du PS, deux candidats se sont déclarés : Thierry Mandon, président délégué du conseil général depuis 2008, élu du canton de Ris-Orangis et maire de cette commune, et Jérôme Guedj, actuel deuxième vice-président du conseil général et conseiller général sortant du canton de Massy-Est (par ailleurs conseiller municipal d'opposition dans cette commune). Le premier fait figure de favori.

Michel Berson restera, quant à lui, conseiller général du canton d'Evry-Nord jusqu'en 2014.

http://www.leparisien.fr/essonne-91/michel-berson-je-passe-le-temoin-01-11-2010-1131079.php
Zimmer
 
Messages: 3936
Inscription: Mar 11 Mai 2010 21:10

Re: Les cantonales dans l'Essonne

Messagede Zimmer » Ven 12 Nov 2010 10:00

Trois articles sont parus, le 5 novembre, sur Le Parisien.fr, à propos des élections cantonales dans le département.

La bataille des cantonales est déjà lancée
Agnès Vives | 05.11.2010, 07h00

Les candidats sont (quasiment) tous désignés. Alors que les dernières discussions ont lieu en ce moment entre les différents partis, zoom sur les enjeux des prochaines cantonales, en mars.

A cinq mois des prochaines cantonales, chaque camp est quasiment en ordre de bataille. En mars, 21 cantons (sur 42) sont renouvelables en Essonne. Le casting est déjà presque bouclé. Mais l’UMP, qui a désigné officiellement 19 candidats (Orsay et Vigneux sont en attente), doit encore discuter demain avec ses alliés (Nouveau Centre, Debout la République, non-inscrits…).

De son côté, le PS doit finaliser lundi son accord avec les Verts, mais il n’y aura pas d’entente avec le Front de gauche (PC et Parti de gauche). « Nous avons souhaité le rassemblement », estime pourtant Carlos Da Silva, patron du PS 91. Une division qui ne devrait pas, pour autant, mettre en péril la majorité confortable de la gauche (elle compte actuellement 8 élus de plus). Précision : les vainqueurs, en mars, ne seront élus que pour trois ans (contre six habituellement). Motif : en 2014, la fonction de conseiller général disparaîtra au profit d’un conseiller territorial qui siégera à la région et au département.

Les chocs en vue.

L’UMP mise sur des petits nouveaux pour détrôner des anciens de gauche. Comme à Corbeil-Ouest, où l’ex-adjoint au maire Sylvain Dantu défie le sortant PC, Bruno Piriou. Mais si le communiste est élu à la mairie de Corbeil lors des municipales partielles en décembre, il ne se représentera pas. Un autre candidat PC sera à trouver et pourrait avoir face à lui un Vert ou un socialiste. A Chilly-Mazarin, l’UMP a choisi un inconnu, Hervé-Pierre Maltrud, pour tenter de renverser Gérard Funès, indéboulonnable depuis 1998. « A l’homme d’expérience, mais qui subit le poids des ans, les électeurs peuvent préférer un jeune », espère Jacques Lebigre, secrétaire départemental de l’UMP. A Grigny, autre choc des générations, : le sortant PC, Claude Vazquez, croisera sur sa route sa jeune adjointe PS, Fatima Ogbi. A Vigneux, la gauche partira aussi divisée. Le sortant PG, Patrice Finel, pourrait être en difficulté. Mais la donne n’est pas simple non plus à droite (voir ci-dessous).

Quelques passages de témoin.

Le PS Richard Messina (Boussy-Saint-Antoine) ayant décidé de se consacrer à l’université d’Evry, c’est son successeur à la mairie, Romain Colas, qui a été investi. Autres départs : Monique Goguelat (PS) passe la main au maire PS d’Arpajon, Pascal Fournier, et Pierre Champion (divers gauche), une figure du département, aimerait confier son fauteuil à l’actuel directeur de cabinet du maire de Sainte-Geneviève-des-Bois (lire par ailleurs). Son homologue de Saint-Michel-sur-Orge, Jean-Loup Englander (DVG), pourrait aussi transmettre le flambeau s’il trouve un successeur « permettant à la gauche de partir unie ». Autre passage de témoin : Michel Berson, à la tête du conseil général depuis treize ans, a annoncé dans notre édition de lundi qu’il lâcherait la présidence du département en mars.

Les premiers pas des Verts?

Dans le cadre d’un accord avec le PS, les écologistes pourraient faire leur entrée à l’assemblée départementale. Dans le canton de Gif, la verte Fabienne Elbaz veut jouer sa carte face au sortant UMP, Michel Bournat. Ravir le fief de la PC Marjolaine Rauze (Morsang-sur-Orge) paraît encore plus difficile. A Massy-Ouest, les Verts seront également soutenus par le PS et affronteront la sortante PG, Marie-Pierre Oprandi. Enfin, les écologistes devraient être présents à Dourdan, mais cette fois-ci en dehors de l’accord.

http://www.leparisien.fr/arpajon-91290/la-bataille-des-cantonales-est-deja-lancee-05-11-2010-1136437.php


La droite peaufine sa stratégie
S.B. | 05.11.2010, 07h00

A droite aussi, les tractations vont bon train. Le Nouveau Centre, traditionnel allié de l’UMP, et Debout la République, le parti du député de Yerres Nicolas Dupont-Aignan, ont décidé de présenter des candidats, mais leurs stratégies divergent. Si les centristes envisagent de briguer au moins cinq cantons, Debout la République (DLR) se contente d’un seul candidat à Vigneux, canton détenu jusqu’à présent par la gauche (Patrice Finel, PG).

DLR sera représenté par Jacques Vaudron. L’homme n’est pas un inconnu : ancien premier adjoint, il a été écarté par le maire UMP, Serge Poinsot. L’édile souhaitait d’ailleurs, lui aussi, se présenter aux cantonales. Mais selon Nicolas Dupont-Aignan et Georges Tron (le patron de l’UMP 91), son parti devrait finalement accorder l’investiture à… Jacques Vaudron. Une satisfaction pour Nicolas Dupont-Aignan, qui préfère ne pas disperser ses forces. « Nous n’avions pas de candidats satisfaisants dans tous les cantons, nous avons donc préféré ne pas participer aux cantonales, à part à Vigneux. »
Au Nouveau Centre, on fait le pari inverse. Il s’agit « d’être visibles au premier tour » et de tenter de « briser l’image de parti à la remorque de l’UMP », explique Nicolas Roughol, président du Nouveau Centre essonnien. Même si les investitures ne sont pas encore tranchées, au moins cinq candidats pourraient se présenter, y compris face à des rivaux UMP.
A Arpajon, on parle de Jean-Paul Lebrec, conseiller municipal d’opposition à La Norville. Comme ses camarades, il partira sous la bannière Terre d’Essonne, qui réunira « des élus du terrain, autour d’un projet centriste », précise Christian Schoettl, délégué du NC 91. Un label qui proposera, précise-t-il, un « renouvellement de la classe politique ». Quant à la seule élue divers droite sortante (Geneviève Izard-Le Bourg à Draveil), elle partira en campagne avec le soutien de l’UMP.

http://www.leparisien.fr/arpajon-91290/la-droite-peaufine-sa-strategie-05-11-2010-1136436.php


A Sainte-Geneviève, une association au-dessus des partis
Florian Loisy | 05.11.2010, 07h00

A Sainte-Geneviève, depuis 1989, la gauche s’organise en dehors des fédérations au sein d’une association qui rassemble socialistes, communistes, Verts, DVG… La semaine dernière, à l’issue d’un vote des membres de Sainte-Geneviève avant tout, Frédéric Petitta (PS), le directeur de cabinet du maire de Sainte-Geneviève, a ainsi été choisi pour être le candidat de gauche aux cantonales et tenter de succéder à Pierre Champion (divers gauche) qui ne repart pas.

A l’origine de cette association qui a désigné tous les maires, adjoints et conseiller généraux depuis 1989 : l’ancien édile Jean Ooghe (PC), qui refusait de se plier à la répartition des sièges souhaitée au niveau national par les différents partis de gauche lors des municipales. Une fois élu, Jean Ooghe laisse sa place de maire à Pierre Champion (divers gauche). Celui-ci reproduira le shéma en 2001 avec le PS Olivier Léonhardt, avec l’aval de l’association qui compte plus de 200 adhérents qui, une fois élus, reversent une partie de leurs indemnités afin de permettre de faire vivre la structure.

Une majorité municipale multipartite

« Nous avons des débats, mais en vingt et un ans, personne ne s’est jamais désolidarisé, assure Pierre Champion. Les 32 élus de la majorité municipale, par exemple, sont de plusieurs partis, mais n’ont pas de tribunes différentes dans le bulletin municipal. » Une unité qui s’est affichée notamment lors des manifestations contre le projet de réforme des retraites. Un immense ballon avait été confectionné pour l’occasion. Pas de partis politiques inscrits dessus, juste : « Sainte-Geneviève avant tout. »
Pour les prochaines cantonales, le candidat de la gauche, Frédéric Petitta, affrontera Sophie Montrigot, une ex-élue de Savigny-sur-Orge. Cette ancienne responsable départementale des jeunes à l’UMP, âgée de 29 ans, tentera « d’apporter un peu de renouveau » dans un canton où la gauche enchaîne les victoires depuis des décennies.

http://www.leparisien.fr/sainte-genevieve-des-bois-91700/a-sainte-genevieve-une-association-au-dessus-des-partis-05-11-2010-1136435.php
Zimmer
 
Messages: 3936
Inscription: Mar 11 Mai 2010 21:10

Re: Les cantonales dans l'Essonne

Messagede Jean-Philippe » Jeu 25 Nov 2010 13:50

Le Modem et le PRG réfléchissent à un Front Républicain pour les cantonales et les sénatoriales

Les fédérations essonniennes du MoDem et du PRG se sont rencontrées le mardi 17 novembre dernier. Un moment d’échange qui leur a permis « de procéder à une analyse de la situation politique départementale », précisent-elles dans un communiqué. Les deux formations partagent le constat « que le centre de l’échiquier politique [est] insuffisamment représent[é], tant au niveau national que départemental ».

Joint par téléphone, Bernard Ferrand, le Président du PRG 91, s’oppose à la bipolarisation de la vie politique, autour du Parti Socialiste et du Mouvement populaire. Une situation, que « la réforme des collectivités locales aggravera (…), au mépris de la diversité des opinions ».

Un accord électoral qui devrait voir le jour fin décembre
Les démocrates et les radicaux de gauche ont décidé, « d’envisager dans le cadre des prochaines élections cantonales de mars 2011, une coopération sur des cantons où les forces du Centre sont en situation de peser sur l’évolution des politiques locales ». Des tandems MoDem/PRG ou PRG/MoDem, seront vraisemblablement investis, dans la dernière quinzaine de décembre, sous ce qu’appelle Bernard Ferrand, un « Front Républicain ».

Les sénatoriales de septembre 2011 ne sont pas écartées des tractations entre les deux formations. Au contraire. Elles admettent ainsi « réfléchir aux enjeux sénatoriaux du département ».


http://essonneinfo.fr/91-essonne-info/2518/le-modem-et-le-prg-reflechissent-a-un-front-republicain-pour-les-cantonales-et-les-senatoriales/
Jean-Philippe
Animateur du site
Animateur du site
 
Messages: 9325
Inscription: Sam 26 Sep 2009 21:11
Localisation: Mayenne

Re: Les cantonales dans l'Essonne

Messagede Zimmer » Sam 27 Nov 2010 12:23

Jean-Philippe a écrit:Sur les 21 sièges renouvelables


Les électeurs d'un 22ème canton de ce département, celui de Saint-Michel-sur-Orge, devraient être appelés à se rendre aux urnes les 20 et 27 mars prochains. Leur conseiller général, Jean-Loup Englander (divers gauche), réélu en mars 2008, a en effet annoncé qu'il démissionnerait fin janvier. Agé de 67 ans et élu depuis 1976 (à l'époque sous la bannière du PCF), il souhaite passer la main. Il a également été maire de Saint-Michel-sur-Orge de 1971 à 2000. Cette commune d'un peu plus de 20 000 habitants, qui constitue seule le canton, a été conquise par la droite en mars 2008, à la faveur d'une triangulaire dans laquelle étaient opposées deux listes de gauche au second tour. Si la gauche réussit, cette fois, à s'unir lors de cette élection cantonale partielle, elle devrait conserver ce siège et se mettrait alors en position favorable pour la reconquête de la commune en 2014.

http://www.leparisien.fr/saint-michel-sur-orge-91240/elu-depuis-1976-jean-loup-englander-va-demissionner-17-11-2010-1153322.php
Zimmer
 
Messages: 3936
Inscription: Mar 11 Mai 2010 21:10

Re: Les cantonales dans l'Essonne

Messagede maxxx » Sam 27 Nov 2010 13:53

Zimmer a écrit:Les électeurs d'un 22ème canton de ce département, celui de Saint-Michel-sur-Orge, devraient être appelés à se rendre aux urnes les 20 et 27 mars prochains. Leur conseiller général, Jean-Loup Englander (divers gauche), réélu en mars 2008, a en effet annoncé qu'il démissionnerait fin janvier. Agé de 67 ans et élu depuis 1976 (à l'époque sous la bannière du PCF), il souhaite passer la main. Il a également été maire de Saint-Michel-sur-Orge de 1971 à 2000. Cette commune d'un peu plus de 20 000 habitants, qui constitue seule le canton, a été conquise par la droite en mars 2008, à la faveur d'une triangulaire dans laquelle étaient opposées deux listes de gauche au second tour. Si la gauche réussit, cette fois, à s'unir lors de cette élection cantonale partielle, elle devrait conserver ce siège et se mettrait alors en position favorable pour la reconquête de la commune en 2014.


Un canton intéressant à analyser avec ce renouvellement inattendu. L'enjeu est essentiellement celui de savoir si la droite a réussi à grapiller du terrain depuis la prise à contre courant de la mairie en 2008. A l'époque, la division irréconciliable entre les partisans du maire sortant DVG Georges Fournier et une autre liste de gauche, celle investie par les partis de gauche, avait mené à la victoire surprise de la liste UMP conduite par le tandem Bernard Zunino-Sophie Rigault. La liste UMP remportait la mairie avec seulement 35% des voix contre 33.9% aux DVG et 31.1% à la gauche. Bernard Zunino devenait maire dans cette ville sociologiquement à gauche, longtemps bastion du PC, et prenait Sophie Rigault, 22 ans à peine à l'époque (ça doit faire d'elle la plus jeune 1ère adjointe d'une commune de cette taille en IDF), comme 1ère adjointe.

Cette dernière, qui a figuré sur la liste Pécresse en 2010, était parallèlement candidate aux cantonales. Elle a obtenu 41.9% au second tour face à l'ancien maire désormais démissionnaire, qui récoltait en DVG 58.1% : c'était donc mieux pour la droite que les 38.3% du DL Francis Decoux aux cantonales de 2001, face au même candidat de gauche. Ca montrait aussi que le socle de la droite était plus élevé que le score de 35% des municipales...

La question est désormais de savoir si la droite pourra faire encore mieux et avec quel candidat...Je ne vois pas le canton basculer à droite, c'est clair : il est certes plus volatil sur le papier car ne contenant qu'une seule commune (donc soumis aux aléas des questions municipales) mais il est solidement à gauche et la droite, si elle est à la mairie, n'a jamais, et de loin, été majoritaire...Mais ça sera en tout cas un test grandeurs nature, avec 2014 dans la ligne de mire : car en 2014, l'enjeu sera de savoir si la gauche parviendra à rétablir la logique des équilibres politiques qui lui est favorable ou si au contraire, cette commune sera un "Arpajon à l'envers" : cette dernière commune, fief de droite, tenue par elle depuis 1944, avait basculé en 2001, en quadrangulaire, à gauche, le DVG Pascal Fournier n'ayant remporté toutefois que 38.1% face à trois listes de droite en guerre les unes face aux autres (cumulant donc 61.9%) : en 2008, le maire sortant a écrasé la liste de droite avec 77% contre 23% à l'UMP...Les scores ne seront pas aussi impressionnants en 2014, c'est clair mais il s'agira de voir si M. Zunino aura su déjouer une logique politique défavorable, où s'il finira comme ses collègues de droite malheureux d'Apt, Fourmies, Sin-le-Noble...

Je ne sais donc pas quel sera le candidat de droite : soit la même candidate Sophie Rigault, soit le maire en personne, Bernard Zunino, qui voudrait tester son bilan de mi-mandat...Dans les deux cas, la majorité municipale scrutera attentivement les scores et les éventuelles progression (une victoire est difficilement envisageable mais l'UMP peut se satisfaire d'une tranche de 45-48% montrant une évolution favorable par rapport aux précédents scrutins...).
maxxx
 
Messages: 853
Inscription: Mar 17 Aoû 2010 20:20

Re: Les cantonales dans l'Essonne

Messagede Zimmer » Sam 4 Déc 2010 16:26

En marge des prochaines élections cantonales, la maire d'Epinay-sous-Sénart, Christine Scelle-Maury, a annoncé, la semaine dernière, qu'elle quittait le PS. Dans ce canton qui devrait rester à gauche, c'est le maire de Boussy-Saint-Antoine, Romain Colas, qui sera le candidat socialiste pour succéder à Richard Messina (PS), qui ne se représente pas et qui est également son prédécesseur à la mairie de cette commune. Christine Scelle-Maury laisse entendre, quant à elle, qu'elle pourrait rejoindre EELV ; elle n'est cependant pas candidate (au moins pour le moment) au scrutin de mars prochain.

http://www.leparisien.fr/boussy-saint-antoine-91800/la-maire-claque-la-porte-du-ps-26-11-2010-1166167.php

Dans le canton de Vigneux-sur-Seine, l’UMP soutiendra le candidat de DLR, Jacques Vaudron. Ancien premier adjoint au maire, Serge Poinsot, il s’était présenté contre ce dernier lors des dernières élections municipales. La liste qu’il conduisait n’avait alors obtenu que 7,36 % des suffrages exprimés au premier tour, arrivant en cinquième position et étant éliminée car sous le seuil des 10 % permettant de se maintenir au second tour. Serge Poinsot sera, lui aussi, candidat, soutenu par le Parti Radical dont il est membre. Ce canton devrait également rester à gauche, même si le conseiller général sortant PG, Patrice Finel, se verra opposer un candidat du PS ou d’EELV.

http://www.leparisien.fr/vigneux-sur-seine-91270/le-parti-radical-soutient-poinsot-24-11-2010-1163163.php

http://www.leparisien.fr/vigneux-sur-seine-91270/les-proches-du-maire-ump-contre-attaquent-22-11-2010-1160232.php

http://www.leparisien.fr/draveil-91210/le-maire-ump-lache-par-ses-pairs-15-11-2010-1150117.php
Zimmer
 
Messages: 3936
Inscription: Mar 11 Mai 2010 21:10

Suivante

Retourner vers Élections cantonales de 2011

Vidéos

Découvrez notre sélection de vidéos en lien avec l'actualité.

Voir toutes les vidéos

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 2 invités