ploumploum a écrit: Comme quoi D.Trump, ce n'est pas que du négatif pour les "progressistes"... ;-)
Certes :). Mais, blague à part, cela fait 2 fois d'affilée que Trump s'avère devenir un boulet monumental pour 2 partis conservateurs dans 2 pays occidentaux anglophones (je sais que le Canada est aussi francophone, mais il fait tout de même parti du Commonwealth). Je n'ai personnellement aucun exemple en tête d'un homme politique étranger récent réussissant à avoir un impact électoral aussi énorme dans des pays qui ne sont pas le sien. Les 2 seuls exemples qui me viennent en tête sont anciens et relèvent de phénomènes beaucoup plus larges qui n'impliquaient pas le seul élément de la personnalité de l'homme politique en question :
1) dans les années 1930 on peut dire que Hitler a permis à FDR d'enfreindre la sacro sainte habitude US qui voulait qu'un président n'exerce pas plus de 2 mandats ? Mais c'est le contexte général de la crise économique de 1929 et des tensions internationales des années 1930 qui permet cela, on ne peut pas le réduire uniquement à l'impact d'Hitler sur les élections US
2) un peu dans le même style on peut peut-être dire qu'Ho Chi Minh a "empêché" LBJ de pouvoir se représenter en 1968 ? Mais là aussi, c'est sans doute prêter beaucoup de poids à Ho Chi Minh, la candidature de LBJ est empêchée par la guerre au Vietnam au sens large
Dans les cas Canadiens et Australiens l'inversion totale et rapide des résultats est due quasi exclusivement à l'influence radioactive de Trump pour les partis conservateurs des 2 pays en questions (jugés apparemment trop Trump compatibles par une majorité du corps électoral concerné). Quelqu'un a d'autres exemples d'un tel impact électoral pour un chef d'état étranger dans le processus électoral d'une démocratie ? Je ne parle évidemment pas des chefs d'état ayant une influence directe illégale sur le processus électoral d'un pays tiers (là la liste est hélas nettement plus longue).