Le pouvoir législatif est exercé par la chambre des représentants composée de 325 membres élus tous les cinq ans au suffrage universel, et la chambre des conseillers qui comprend entre 90 et 120 membres renouvelés par tiers tous les trois ans (162, soit 60%, élus dans chaque région par un collège électoral composé de représentants des collectivités locales et 108 par des collèges électoraux régionaux composés d'élus des chambres professionnelles et de membres élus à l'échelon national par un collège électoral composé des représentants des salariés).
Depuis quelques mois et le référendum constitutionnel, le roi a délégué davantage de pouvoir au premier ministre, désormais élu par le Parlement.
Comme actuellement, la prochaine majorité sera composite, fruit d'alliances entre des camps différents.
33 partis présentent des candidats dans des circonscriptions où les partis présentent des listes.
Parmi les plus importants, on peut citer parmi les partis ayant obtenu plus de 6% en 2007 :
- le Parti Istiqlal, parti de l'Indépendance, conservateur, qui a remporté 52 sièges en 2007 et 10,7% des voix et qui dispose de 9 des 36 ministres plus le premier d'entre eux.
- le Parti de la justice et du développement (PJD), islamiste modéré, qui a remporté 46 sièges en 2007 et 10,9% des voix
- le Mouvement populaire, libéral économiquement et conservateur pour ce qui est des moeurs, 41 sièges et 9,3%, qui a 2 ministres
- le Rassemblement national des indépendants (RNI), libéral, de droite modérée, 41 sièges et 9,7% et 7 ministres
- l'Union socialiste des forces populaires (USFP), 38 sièges (-12 en 2007) et 8,9% et 5 ministres
- l'Union constitutionnelle, au positionnement politique proche de celui du RNI, 27 sièges et 7,3%
La coalition gouvernementale est formée par le Parti de l'Istiqlal (PI), le Rassemblement national des indépendants (RNI), l'Union socialiste des forces populaires (USFP), le Parti du progrès et du socialisme (PPS).
Les statistiques des élections de 2007 avaient montré qu'il y avait parmi les candidats 57 % ayant un niveau d'instruction supérieur, 30 % ayant un niveau secondaire et 13 % d'un niveau primaire. Par professions, 23 % des têtes de listes venaient de l'enseignement et du secteur public, 17 % étaient des chefs d'entreprise, commerçants ou artisans, 14 % venaient du secteur privé, 13 % des professions libérales, 8 % de l'agriculture et 25 % de divers autres métiers.
http://www.lematin.ma/journal/Elections_Des-circonscriptions-sous-haute-tension/158613.html