Commune limitrophe de Nantes, Treillières, 9 200 habitants environ, connait des tensions particulièrement vives depuis plusieurs semaines.
Pour rappel, la droite menée par l'actuel maire Alain Royer avait ravi cette mairie à la gauche à l'occasion d'une élection partielle en 2012, avec 52.14 % des voix. Réélu en 2014 (59.70 %) et en 2020 (55.52 %), le maire fait face à des démissions au sein de sa majorité et à une active opposition. 4 des 8 adjoints ont ainsi déjà quitté leur poste.
L'article de France 3 fait écho d'une affaire de favoritisme dans le cadre d'un marché public d'éclairage public qui a été passé avec la société pour laquelle travaillait un adjoint.
Plus récemment, le maire a été impliqué dans un accident en état d'ivresse, au volant d'une voiture de la mairie, et est accusé par l'opposition de faire passer en notes de frais des frais personnels non liés à l'exercice de son mandat (l'article payant de Médiacités permet d'en savoir plus). La Cour régionale des comptes et le procureur de la République ont été saisis.
Néanmoins, les comptes de campagne du maire viennent d'être validés, malgré quelques irrégularités constatées, qui lui empêchent d'obtenir un remboursement intégral
Le feuilleton n'est pas terminé puisque Emmanuel Renoux, le chef de file de l'opposition municipale, a également saisi le tribunal administratif pour faire annuler le scrutin, en raison d'un non-respect présumé des règles de communication en période électorale.