Zimmer a écrit:vudeloin a écrit:C'est là une mission déjà suffisante comme occupation puisque Val de France réunit VIlliers le Bel, Sarcelles, Arnouville les Gonesse et Garges les Gonesse, soit deux municipalités de gauche à direction PS et deux de droite.
Le conseil communautaire comprend 41 membres : 16 pour Sarcelles, 12 pour Garges, 8 pour VIlliers le Bel et 5 pour Arnouville.
Didier Vaillant reste en effet président de la Communauté d'agglomération Val-de-France et donc membre du conseil municipal de Villiers-le-Bel. Il est d'ailleurs désormais le cinquième adjoint au maire.
Comme la plupart des communes de ce secteur géographique, Villiers-le-Bel a connu une augmentation importante de sa population au cours de ces dernières décennies, passant de 12 797 habitants en 1962 (à l'époque, c'était le socialiste Louis Perrein, futur sénateur du Val-d'Oise, qui en était le maire) à 27 013 habitants en 2009.
Tout à fait, Zimmer, à la nuance près qu'Arnouville les Gonesse avait un caractère urbain plus anciennement affirmé et que l'urbanisation de Villiers le Bel, comme celle de Gonesse ou de Garges les Gonesse a suivi quelque peu le lancement du grand ensemble du Bois de Lochères, à Sarcelles.
1954 : Sarcelles 8 397 habitants, Arnouville les Gonesse 7 932, Gonesse 4 881, Villiers le Bel 4 852, Garges les Gonesse 4 814
1962 : Sarcelles 35 800 habitants, Villiers le Bel 12 797, Garges les Gonesse 10 483, Arnouville 10 227, Gonesse 8 517
1968 : Sarcelles 51 674 habitants, Garges les Gonesse 27 312, Gonesse 21 187, Villiers le Bel 19 119, Arnouville les Gonesse 11 114.
En quinze ans, Sarcelles est donc multiplié par six, Gonesse par près de cinq, VIlliers le Bel par quatre et Garges par six.
La hausse sur Arnouville atteint 40 % de la population de départ.
Ces cinq communes sont arrivées à "maturité" dans le courant des années 70 et début des années 80, Sarcelles se situant entre 55 et 60 000 résidents, Garges autour de 40 000, Villiers le Bel et Gonesse entre 25 et 30 000 et Arnouville de 13 000, l'utilisation des possibilités foncières existantes (pas vraiment extensibles dans le cas d'Arnouville) allant de pair avec la réduction de la taille des ménages.