Municipales 2020 TARN et GARONNE

[SALVAT]

Pour ce département, j'ai pu identifier l'orientation politique de 192 municipalités sur les 195 que compte le "82" !
Les changements d'orientation post-municipales n'ont apparemment pas été nombreux et cependant...comme il sera écrit à la fin.

[b]Pour la strate des communes comptant plus de 3500 habitants ...seuls 3 changements d'orientation politique :[/b]
-1 RN remplace 1 LR : MOISSAC
-1 DVG remplace 1 DVD :NEGREPELISSE
-1 DVG remplace 1 EELV :VERDUN/G

Ce sont deux LR qui disparaissent

Le bilan global départemental post-municipales s'établit ainsi :
1 RN, 1 centre, 4 DVD, 8 DVG-PS

Une majorité confortable pour la gauche radicale et socialiste

Pour la strate des communes comptant de 1000 à 3500 habitants aucun changement d'orientation politique

Le bilan global départemental, inchangé, s'inscrit ainsi :
1 DVD++,14 DVD, 3 centre, 27 DVG-PS

Une forte majorité de gauche qui a résisté à tous les assauts


Pour la strate des communes comptant moins de 1000habitants, 4 changements d'orientation politique seulement :
-1 DVD++ remplace 1 DVG : MONTAIN
-1 PS remplace 1 DVG-PRG : SERIGNAC
-2 DVG remplacent 2 DVD : St AMAND de PECH, SAVENES

En venir à donner un affrontement intra-gauche pour nourrir la rubrique !

Le bilan global départemental post-municipales donne la statistique suivante :
1 DVD++, 43 DVD, 1 centre, 86 DVG-PS, 1 PCF, 1 LFI

Encore une fois, une confortable majorité à gauche...

Et cependant une interpellateur va s'écrier : "comment expliquer les résultats des sénatoriales ?"
J'ai pu repérer quelques glissements venant de DVG à DVD ...je les ai comptabilisés comme devenus tels sans indiquer un "basculement" de la commune...le seul ou presque au conseil qui ait basculé est le maire qui a été suivi par ses électeurs sans qu'il rencontre une opposition constituée sur une liste adverse.
Mais ledit appuie, ensuite, officiellement, un candidat carté à une autre élection et le fait bénéficier de son influence locale.
Son "glissement" qui s'était manifesté dans un isoloir lors des sénatoriales, joint à celui d'autres collègues, éclaire un résultat jugé, à l'époque "surprenant"...
La puissance du président de conseil général d'une époque explique que peu de maires de petites communes osaient afficher une étiquette éloignée de celle du PRG...sa chute au Sénat a ouvert un sentier à la Liberté
Ce qui a profité à l'éclosion de mairies DVD profite aussi au RN qui peut partager des combats électoraux avec certains qui, aujourd'hui, se détachent et se distinguent des autres DVD et LR (où ils ont pu militer)
C'est ici, en Tarn et Garonne, que j'ai trouvé la meilleure illustration de ce phénomène là.

Avec les réserves d'usage
Bertrand SALVAT

[PhB]

C'est vrai que recenser 2/3 de municipalités "de gauche" dans un département qui a laissé moins de 20% des suffrages exprimés au candidat de gauche au second tour des sénatoriales 2020 (241 voix sur un total de 1235), c'est assez hallucinant !

[SALVAT]

on retrouve presque la même distorsion dans le Territoire de BELFORT qui est apparue lors des sénatoriales : trop d'étiquettes DVG revendiquées ou attribuées par les médias ou les préfectures en rapport avec les résultats enregistrées lors de ces élections spécifiques . En Normandie l'étiquette DVG fut attribuées par des préfets à des centristes...on y reviendra.
Bertrand SALVAT

[Estagel66]

L'étiquette des maires est un sujet sensible dans l'ex-Midi Pyrénées. En effet, il existe une tradition fort ancienne de clientélisme. En effet, les subventions délivrées par l'Assemblée départementale sont à géométrie variable, pour le même objet, donc de nombreux maires rejoignent la majorité départementale afin de bénéficier du maximum.
Certains maires adhèrent, même, à un parti (soit PS ou PRG) pour lever toute ambiguïté, sans jamais voter pour ce parti lors des élections. J'en connais au moins 2 à proximité de chez moi. Etiquette et vote sont 2 choses très différentes.
Vous avez des maires qui ne sont pas politiquement en 'accord avec la majorité de leur conseil municipal, surtout dans les petites communes, ceux qui entraînent parfois des crises municipales (ex. en 2015: Azas et Clermont le Fort).
Des préfets attribuent au maire l'étiquette majoritaire de leur CM.