Municipales 2020 - Nantes

[stephed]

Julie Laernoes la candidate EELV a présenté sa liste:

1. Julie Laernoes, 37 ans (EELV), cadre territoriale ; 2. Florian Le Teuff, 40 ans, auteur éditeur ; 3. Delphine Bonamy, 41 ans, géographe urbaniste ; 4. Elhadi Azzi, 57 ans (Génération Ecologie), contractuel dans le logement social ; 5. Mahel Coppey, 38 ans (EELV), chargée de projets dans la solidarité internationale ; 6. Nicolas Martin, 50 ans (EELV), entrepreneur conseil formation RSE ; 7. Catherine Bassani, 56 ans (EELV), conseil en organisation ; 8. Abdelatif Lagnaoui, 60 ans (EELV), cadre territorial ; 9. Louise Vialard, 30 ans, entrepreneur numérique ; 10. Tristan Riom, 25 ans (EELV), ingénieur énergies renouvelables ; 11. Hélène Naulin, 37 ans (EELV), attachée territoriale en formation emploi ; 12. Christophe Jouin, 25 ans, étudiant ; 13. Sandra Jen, 47 ans (EELV), juriste en droit de l’environnement ; 14. Alassane Guisse, 48 ans, éducateur sportif ; 15. Séverine Figuls, 35 ans (Parti Animaliste), restauratrice ; 16. François Prochasson, 67 ans (EELV), spécialiste de la mobilité ; 17. Ghislaine Rodgriguez, 47 ans, co-fondatrice d’un café des enfants associatif ; 18. Patrice Boutin, 50 ans (EELV), comédien metteur en scène ; 19. Marie Vitoux, 31 ans, urbaniste spécialité habitat social ; 20. Christophe Bultel, 51 ans (EELV), directeur d’agence conseil aux entreprises ; 21. Ouda Saadi, 35 ans, commerciale ; 22. Jamal Ouggourni, 55 ans, conseiller emploi handicap ; 23. Sophie Leudiere, 31 ans, chargée de production musiques actuelles ; 24. François Brochard, 36 ans, ingénieur recherche et développement dans l’industrie ; 25. Anne Gruand, 47 ans, coordinatrice de projets en recherche d’emploi ; 26. Julien Pannetier, 33 ans (EELV), professeur de théatre ; 27. Aude Mousset, 37 ans (Génération Ecologie), interprète de conférence ; 28. Pierre-Yves Renault, 38 ans, paysan fromager bio ; 29. Fanny Vincent, 30 ans, sociologue ; 30. Simon Citeau, 32 ans (EELV), chargé de mission transport ; 31. Laurence Cesbron, 48 ans, chargée de mission commande publique ; 32. Franck Barrau, 60 ans (EELV), responsable d’associations ; 33. Marie-Laure Tourte, 41 ans, salariée d’un magasin bio ; 34. Daniel Giquello, 45 ans, technicien sécurité ; 35. Anne Guerin, 42 ans, employée administrative en logistique ; 36. Denis Bochu, 64 ans (EELV), médecin retraité ; 37. Ombeline Accarion-Hennequin, 39 ans, professeure des écoles ; 38. Carl Pele, 47 ans (Génération Ecologie), militant associatif ; 39. Camille Niquin, 30 ans, éducatrice à l’environnement ; 40. Thomas Ley, 33 ans (EELV), sophrologue ; 41. Odile Bouvais, 65 ans, comédienne metteuse en scène ; 42. Gurvan Dano, 37 ans, ingénieur en énergies renouvelables ; 43. Sophie Renard, 45 ans (EELV), ingénieure réseaux informatiques ; 44. Vincent Lambert, 54 ans (EELV), animateur éducateur en recherche d’emploi ; 45. Julia Wauters, 37 ans, illustratrice ; 46. Patrick Eade, 70 ans, retraité secteur assurances ; 47. Lucie Dessailly, 60 ans, ex-inspectrice de l’éducation nationale ; 48. Joël Garreau, 67 ans (EELV), retraité cadre prévention risques et pollution ; 49. Emilie Piasecki, 41 ans, Restauratrice ; 50. François Gabory, 47 ans (EELV), directeur d’un espace de spectacle vivant ; 51. Gwendoline Centis, 31 ans, Entrepreneuse dans le réemploi ; 52. Antoine Laplane, 32 ans (EELV), avocat droit pénal et droit des étrangers ; 53. Christine Ladret, 67 ans (EELV), ex-cadre du rectorat ; 54. François Le Vaslot, 52 ans (EELV), consultant formation ; 55. Lise Peschet, 38 ans, commerçante épicerie vrac ; 56. Emmanuel Gachet, 52 ans (EELV), ingénieur agronome ; 57. Gwenaëlle Berillon, 48 ans, enseignante pédagogie Freinet ; 58. Jacques Lamy, 66 ans, ex-responsable de communication ; 59. Nathalie Retailleau, 51 ans, éducatrice protection de l’enfance ; 60. Marc Valette, 68 ans, militant Territoire zéro chômeur ; 61. Véronique Gratas, 46 ans, praticienne en médecine traditionnelle chinoise ; 62. Ugo Bessiere, 31 ans, chargé de mission en collectivité ; 63. Catherine Choquet, 59 ans (EELV), psychomotricienne ; 64. Loïc Rousselot, 67 ans, sociologue ; 65. Margot Liaigre, 28 ans, fleuriste ; 66. Pierre-Yves Le Brun, 42 ans (EELV), cadre d’agence maritime ; 67. Mathilde Mahuet, 50 ans, secrétaire administrative ; 68. Jean-Paul Huard, 68 ans, responsable d’associations ; 69. Mado Hervy, 68 ans, syndicaliste, militante Solidarité Palestine.

www.ouest-france.fr/elections/municipal ... te-6694355

Un nom fait polémique celui du n°12, Christophe Jouin présenté comme l'enfarineur de la maire Johanna Rolland sur un marché* (agression qui lui a valu une condamnation à 1 mois de prison avec sursis par le tribunal de Nantes).

www.ouest-france.fr/elections/municipal ... es-6600550

[Nico]

Voici la composition de la liste "Nantes Avec Vous", regroupant LREM, le MoDem, le MRSL, Agir la droite constructive et des non encartés, menée par la députée Valérie Oppelt (LREM).

1 - Valérie Oppelt (LREM), députée de la 2° circonscription de Loire-Atlantique.
2 - Mounir Belhamiti (LREM), conseiller communautaire de Nantes Métropole, conseiller municipal sortant, ancien député de Loire-Atlantique.
3 - Sarah El Haïry (MoDem), députée de la 5° circonscription de Loire-Atlantique, porte-parole du MoDem.
4 - Erwan Huchet (LREM, ex-PS), conseiller communautaire de Nantes Métropole, conseiller municipal d'Orvault.
5 - Caroline Jolly, responsable de ventes, membre du Comité 21.
6 - Hervé Grélard (LREM, ex-UDI), conseiller communautaire de Nantes Métropole, conseiller municipal sortant.
7 - Agathe Delimèle, agent immobilier.
8 - Jean-Marie Favre, ancien secrétaire de l’UNSA Douanes, fonctionnaire des douanes.
9 - Emmanuelle Bouchaud (UDÉ), conseillère régionale des Pays de la Loire.
10 - Riadh Brahim (LREM), assistant aéroport.
11 - Donatienne Chouteau (LREM), en recherche d’emploi.
12 - Jean-Marc Allais, chargé de mission culture, expert énergétique.
13 - Marguerite Griffin, traductrice libérale.
14 - Arnaud d’Achon (MoDem), médiateur à la retraite.
15 - Martine Daniel, responsable développement commercial.
16 - Christian Brisset (MRSL), consultant.
17 - Maria Costa (LREM), chargée d’affaires dans le bâtiment.
18 - Ibrahim Kamara (LREM), enseignant formateur en électricité et électrotechnique.
19 - Noura Moreau (LREM), gestion immobilière.
20 - Mickaël Jean-Baptiste (LREM), chef d’entreprise.
21 - Elisabeth Jan (LREM), retraitée de la fonction publique.
22 - Bruno Lescher, chef d’entreprise dans la transition numérique du bâtiment.
23 - Line Gachet (LREM), cadre bancaire.
24 - Marc Lacoste (LREM), gérant d’entreprise.
25 - Valérie Merot (MoDem), comptable.
26 - Marc James (MRSL), formateur diagnostic immobilier.
27 - Bérangère Pierre, formatrice BTS.
28 - Gilles Fauglas (LREM), ingénieur dans l’industrie.
29 - Daphné Simo, étudiante en master.
30 - Franck Pramotton (MoDem), consultant en informatique.
31 - Marie-José Brandao, gérante d’entreprise.
32 - Élie Carpentier (LREM), apprenti ingénieur dans l’énergie.
33 - Sylvie Farjon, consultante spécialisée dans l’international.
34 - Patrick Sarradin, médecin, conseil en gestion des organisations de santé.
35 - Hélène Lebeau, étudiante en droit.
36 - Guy Caverot, directeur innovation.
37 - Emmanuelle Pinel (MoDem), manager en restauration.
38 - Michel Quimbert, avocat spécialiste du droit maritime, ancien président du port de Nantes – Saint-Nazaire.
39 - Violette Bedirboz, encadrante dans le milieu sportif, agent commercial.
40 - Antoine Veyrac, huissier de justice.
41 - Sylvie Soubiran, directrice générale adjointe dans la communication.
42 - Marc du Boisrouvray (MoDem), conseiller au CESER des Pays de la Loire.
43 - Véronique Gauthier, architecte-urbaniste.
44 - Mickaël Hervé, chef de projet informatique, membre de l’association Bretagne Réunie.
45 - Ingrid Vairé, préparatrice en pharmacie.
46 - Arnaud Pissot, expert en diversité.
47 - Lucie Letierce, juriste en droit des marchés publics.
48 - Antoine Beasse, chef de projet informatique.
49 - Cécile Le Noan, en recherche d’emploi.
50 - Alain Baril, conseil en gestion d’entreprises.
51 - Stéphanie Guilet, enseignante Pilates.
52 - Malo Tourquetil (LREM), lycéen.
53 - Patricia Dallet, chargée de mission développement économique, Retraitée.
54 - Kévin Buffenoir, neurochirurgien.
55 - Marjorie Métayer (MoDem), psychologue clinicienne.
56. Jean-Luc Losfeld (LREM), retraité d’EDF.
57 - Annick Albert (LREM), retraitée de la fonction publique.
58 - Yannick Prud’homme (MoDem), ingénieur conseil en transformation digitale.
59 - Charlotte de Quatrebarbes, consultante en informatique.
60 - Pascal Sauviat, directeur de banque à la retraite.
61 - Isabelle Rio (MoDem), responsable négociation.
62 - Frédéric Saulnier, directeur délégué formations professionnelles et technologiques de l’Éducation nationale.
63 - Laurène Drubigny (MoDem), neuropsychologue.
64 - Xavier Deparis (MoDem), médecin.
65 - Gilberte Berthou (Agir, la droite constructive), fonctionnaire collectivités territoriales.
66 - Philippe Lenoir, fonctionnaire hospitalier.
67 - Sandrine Charpentier, entrepreneure dans le domaine du numérique, personnalité qualifiée au CESER des Pays de la Loire.
68 - Patrice Neau (LREM), professeur des universités émérite.
69 - Claude Seyse (LREM, ex-PS), ancienne vice-Présidente du Conseil général de Loire-Atlantique, ancienne maire-adjointe de Nantes.
70 - Arnaud Biette, formateur en développement économique.

https://www.ouest-france.fr/elections/m ... rs-6705020
https://oppeltnantes2020.fr/candidats

[PhB]

Je reporte ici mon message publié dans "les villes à suivre" :

Je poursuis mes propositions de villes à suivre pour quelques départements que je connais un peu

LOIRE-ATLANTIQUE (44) :
Tout d'abord Nantes : Bataille de femmes pour le scrutin nantais.
1) Johanna Rolland (PS) espère bien renouveler son mandat à la tête de la ville et de la métropole, et objectivement elle a de bonnes chances d'être réélue, avec l'aide du groupe Ouest-France Presse-Océan dont la couverture de la campagne électorale n'est clairement pas neutre... Johanna Rolland a ratissé très large. Elle ainsi convaincu l'UDB, Génération.s, la Gauche Démocratique et Sociale, la Gauche Républicaine et Socialiste, le PRG, et le PCF de se joindre à elle, sans oublier "Territoire 44", le micro-parti fondé par Ronan Dantec, sénateur ex-EELV de Loire-Atlantique qui n'aurait pas eu le droit de se représenter pour un troisième mandat d'affilée s'il était resté dans son parti d'origine. Ronan Dantec est second de liste, juste derrière "JR". (source)
2) Sur sa gauche la franco-néerlandaise Julie Laernoes (prononcer La-ère-nouss), adjointe EÉLV sortante, se présente en autonomie, comme d'usage ici, sous le label "Nantes Ensemble". Elle a le soutien de Génération Écologie et du Parti Animaliste, ainsi que du collectif "Urgence Écologie", elle a une petite chance d'arriver en tête de la gauche au premier tour.
3) Encore plus à gauche, une liste "Nantes en commun-e-s" associée à FI est lancée avec à sa tête Margot Medkour, ancienne candidate aux législatives de 2017 sous l’étiquette du Mouvement du 10 novembre et du Parti pirate dans la circonscription de François de Rugy (1,54 %) ; cette liste pourrait détourner des électeurs de Nantes Ensemble, ce qui n'est pas pour déplaire à la maire sortante.
4) À droite la tête de liste 2014 Laurence Garnier tente de nouveau sa chance, en mettant l'accent sur le thème de la sécurité.
5) La députée macroniste Valérie Oppelt espère bien tirer son épingle du jeu, voire arbitrer l'élection, soutenue par le Modem.
6) La candidate RN Éléonore Revel, déléguée départementale du parti, sera aussi de la partie.
Trois autres partis se distinguent :
7) LO participera également, et jusqu'à présent sa tête de liste à toujours été féminine... Mais c'est un homme, Nicolas Bazille, qui a été désigné pour 2020
8) Le NPA annonce également une liste menée par Riwan Chami, 25 ans, étudiant en histoire
9) Enfin l'UPR de l'inénarrable François Asselineau souhaite engager une liste menée par Hugo Saunier.

La lutte pour arriver en tête au premier tour sera dure, voire "sororicide" l'équivalent féminin de fratricide

Julie Laernoes la candidate EELV a présenté sa liste:

1. Julie Laernoes, 37 ans (EELV), cadre territoriale ; 2. Florian Le Teuff, 40 ans, auteur éditeur ; (...)

http://www.ouest-france.fr/elections/mu ... te-6694355

Un nom fait polémique celui du n°12, Christophe Jouin présenté comme l'enfarineur de la maire Johanna Rolland sur un marché* (agression qui lui a valu une condamnation à 1 mois de prison avec sursis par le tribunal de Nantes).

http://www.ouest-france.fr/elections/mu ... es-6600550

En fait ce sont 2 noms que le PS dénonce :
- d'abord celui de Florian Le Teuff qui vient de démissionner de la présidence du club de supporters du FCNA "A la Nantaise" pour intégrer la liste de Julie Laernoes. A la Nantaise s'est opposé de manière ferme et argumentée à l'invraisemblable projet "YelloPark" de nouveau stade sensé remplacer La Beaujoire, sur le même site... Son action déterminée et ses convictions rejoignant largement celles d'EELV, sur ce sujet comme sur d'autres, il a rejoint la liste et son programme.
- également, comme Stephed l'a noté, celui de Christophe Jouin. Christophe Jouin n'est autre que le fondateur de L'Autre Cantine, qui prépare et distribue des centaines de repas chaque jour aux personnes à la rue et aux exilés... avec leur aide. Effectivement les relations avec la mairie ne sont pas au beau fixe et, dans ce contexte, Christophe Jouin a été amené à lancer un peu de farine sur Johanna Rolland...
Ces candidats ont été recrutés d'après la force de leurs convictions, la réussite et l'opiniâtreté de leur parcours militant ; de là à croire ou prétendre qu'ils auraient été choisis pour leurs relations exécrables avec l'actuelle maire de Nantes, il y a un grand pas que je me garderais de franchir : EELV construit sa liste pour former une équipe solidaire, pas en fonction des listes des autres partis.

[pierrep]

Je reporte ici mon message publié dans "les villes à suivre" :

Je poursuis mes propositions de villes à suivre pour quelques départements que je connais un peu

LOIRE-ATLANTIQUE (44) :
Tout d'abord Nantes : Bataille de femmes pour le scrutin nantais.
1) Johanna Rolland (PS) espère bien renouveler son mandat à la tête de la ville et de la métropole, et objectivement elle a de bonnes chances d'être réélue, avec l'aide du groupe Ouest-France Presse-Océan dont la couverture de la campagne électorale n'est clairement pas neutre... Johanna Rolland a ratissé très large. Elle ainsi convaincu l'UDB, Génération.s, la Gauche Démocratique et Sociale, la Gauche Républicaine et Socialiste, le PRG, et le PCF de se joindre à elle, sans oublier "Territoire 44", le micro-parti fondé par Ronan Dantec, sénateur ex-EELV de Loire-Atlantique qui n'aurait pas eu le droit de se représenter pour un troisième mandat d'affilée s'il était resté dans son parti d'origine. Ronan Dantec est second de liste, juste derrière "JR". (source)
2) Sur sa gauche la franco-néerlandaise Julie Laernoes (prononcer La-ère-nouss), adjointe EÉLV sortante, se présente en autonomie, comme d'usage ici, sous le label "Nantes Ensemble". Elle a le soutien de Génération Écologie et du Parti Animaliste, ainsi que du collectif "Urgence Écologie", elle a une petite chance d'arriver en tête de la gauche au premier tour.
3) Encore plus à gauche, une liste "Nantes en commun-e-s" associée à FI est lancée avec à sa tête Margot Medkour, ancienne candidate aux législatives de 2017 sous l’étiquette du Mouvement du 10 novembre et du Parti pirate dans la circonscription de François de Rugy (1,54 %) ; cette liste pourrait détourner des électeurs de Nantes Ensemble, ce qui n'est pas pour déplaire à la maire sortante.
4) À droite la tête de liste 2014 Laurence Garnier tente de nouveau sa chance, en mettant l'accent sur le thème de la sécurité.
5) La députée macroniste Valérie Oppelt espère bien tirer son épingle du jeu, voire arbitrer l'élection, soutenue par le Modem.
6) La candidate RN Éléonore Revel, déléguée départementale du parti, sera aussi de la partie.
Trois autres partis se distinguent :
7) LO participera également, et jusqu'à présent sa tête de liste à toujours été féminine... Mais c'est un homme, Nicolas Bazille, qui a été désigné pour 2020
8) Le NPA annonce également une liste menée par Riwan Chami, 25 ans, étudiant en histoire
9) Enfin l'UPR de l'inénarrable François Asselineau souhaite engager une liste menée par Hugo Saunier.

La lutte pour arriver en tête au premier tour sera dure, voire "sororicide" l'équivalent féminin de fratricide

Julie Laernoes la candidate EELV a présenté sa liste:

1. Julie Laernoes, 37 ans (EELV), cadre territoriale ; 2. Florian Le Teuff, 40 ans, auteur éditeur ; (...)

http://www.ouest-france.fr/elections/mu ... te-6694355

Un nom fait polémique celui du n°12, Christophe Jouin présenté comme l'enfarineur de la maire Johanna Rolland sur un marché* (agression qui lui a valu une condamnation à 1 mois de prison avec sursis par le tribunal de Nantes).

http://www.ouest-france.fr/elections/mu ... es-6600550

En fait ce sont 2 noms que le PS dénonce :
- d'abord celui de Florian Le Teuff qui vient de démissionner de la présidence du club de supporters du FCNA "A la Nantaise" pour intégrer la liste de Julie Laernoes. A la Nantaise s'est opposé de manière ferme et argumentée à l'invraisemblable projet "YelloPark" de nouveau stade sensé remplacer La Beaujoire, sur le même site... Son action déterminée et ses convictions rejoignant largement celles d'EELV, sur ce sujet comme sur d'autres, il a rejoint la liste et son programme.
- également, comme Stephed l'a noté, celui de Christophe Jouin. Christophe Jouin n'est autre que le fondateur de L'Autre Cantine, qui prépare et distribue des centaines de repas chaque jour aux personnes à la rue et aux exilés... avec leur aide. Effectivement les relations avec la mairie ne sont pas au beau fixe et, dans ce contexte, Christophe Jouin a été amené à lancer un peu de farine sur Johanna Rolland...
Ces candidats ont été recrutés d'après la force de leurs convictions, la réussite et l'opiniâtreté de leur parcours militant ; de là à croire ou prétendre qu'ils auraient été choisis pour leurs relations exécrables avec l'actuelle maire de Nantes, il y a un grand pas que je me garderais de franchir : EELV construit sa liste pour former une équipe solidaire, pas en fonction des listes des autres partis.

Je suis étonné que l’on puisse en quelques sortes justifier et défendre une agression qui n’est pas anodine.

[stephed]

Sans trop développer pour rester dans le sujet, il faut rappeler que l'acte du candidat sur la maire a bien été qualifié d'agression par le tribunal (comme c'est le cas pour les entartages d'ailleurs) et a valu a l'intéressé une condamnation a un mois de prison avec sursis.

[pierrep]

Sans trop développer pour rester dans le sujet, il faut rappeler que l'acte du candidat sur la maire a bien été qualifié d'agression par le tribunal (comme c'est le cas pour les entartages d'ailleurs) et a valu a l'intéressé une condamnation a un mois de prison avec sursis.

Merci de le signaler car ceci semblait avoir échappé à certains ...

[Eco92]

Personnellement j'entends la qualification juridique, mais en bon défenseur de la désobéissance civile non violente j'entends justement un jet de farine comme une acte profondément symbolique, pas anodin, mais pas violent et encore moins salissant qu'un entartage.

Que ce soit condamnable est une chose, je défend les squats de logements inoccupé, la lutte contre l'expansion de projets destructeurs par l'occupation d'espaces (comme la zad, qui a parfois du en passer par monter des barricades sur les routes, ce qui est illégal), etc.

On a raison de rappeler ce qu'à décidé le tribunal en application logique de la loi, on peut aussi rappeler la grande différence entre un objet contondant et de la farine, et qu'on peut s'outrer de farine tout en trouvant cela un peu curieux quand en face des humains risquant de mourir (ce qui est le cas des migrants aidés par l'Autre cantine) sont expulsés. Le jet de farine ne risque de faire aucun mal, à une image symbolique (un voile blanc indiquant comme un aveuglement) et rappelle que la nourriture est refusée à des gens qui subissent eux une violence constante et réelle. De la même manière j'ai toujours trouvé fous de voir des parlementaires qui votent sans sourciller des lois qui entraine simplement la mort de gens dans la méditerranée ou l'incapacité de certains (étudiants, précaires) à se nourrir hurler à l'assassinat pour un tag. Je suis très opposé aux destructions de biens par ailleurs, mais bon, autre sujet.

Donc on parle bien d'un jet de farine qui est juridiquement une agression mais je trouve pas aberrant qu'un parti qui défend ouvertement la désobéissance civile assume politiquement de présenter ce candidat. Évidemment ça peut cliver, fort logiquement aussi, avec le PS. D'autant que la question de l'accueil des réfugiés a été un des plus gros sujets de clivage entre PS et EELV dans l'actuelle majorité (avec peut-être le stade justement).

[stephed]

Je vais essayer de rester dans le sujet. Ce qui est dit par eco92 et Phb sur le candidat justifie sans doute sa candidature mais a partir du moment ou la justice s'est prononcé et a condamne le candidat pour agression, cela en est une et il est pas illogique qu'elle soit évoquée.

Sur le fond de l'histoire je ne me prononcerai pas sur l'absence de violence eu égard a la sévérité de la sanction pour un "simple enfarinage de potache".

Sur les comparaisons entre le sort de la maire et des migrants, la aussi je préfère de pas développer car cela rappelle des justifications sur des sujets d'd'actualité.

[pierrot]

en bon défenseur de la désobéissance civile non violente j'entends justement un jet de farine comme une acte profondément symbolique, pas anodin, mais pas violent et encore moins salissant qu'un entartage.

Une fois n'est pas coutume je ne suis pas d'accord avec Eco92.
Il existe bien d'autres violences que la violence physique : violence psychologique, violence verbale, violence sociale, violence économique, violence sexuelle… L'absence de risque pour l'intégrité physique de l'agressé ne suffit en aucun cas à considérer un acte comme étant non violent (et encore moins l’aspect plus ou moins salissant) . Ce serait ouvrir la porte à bien des abus et cautionner bien des dérives. La gamin qui se fait enfariné, moqué, insulté… trois fois par semaine à la sortie du bahut, comment lui expliquer que c’est profondément symbolique ?
Et encore, je n'irai pas jusqu'à développer ici les pathologies pulmonaires pour lesquelles un enfarinage pourrait provoquer des symptômes respiratoires, cutanés voire systémiques graves. Car j’imagine que les adeptes du Gloupier se renseignent toujours sur les antécédents médicaux de leurs « victimes symboliques » .
Mais surtout le "simple enfarinage de potache" m'évoque avec tristesse la sémantique de bien des défenseurs des bizutages et autres formes de soumissions contre lesquels j'ai lutté par le passé. Où placer la limite ? Après tout ce n'est qu'une tradition folklorique ma foi plutôt conviviale et bon enfant, un peu comme une main aux fesses à la cantine, un chant homophobe au stade ou une blague raciste en fin de repas.
Certes dans ce cas, la positon d'autorité de l’agressé peut être prise en compte par le tribunal comme une circonstance atténuante, probablement pas comme un état de nécessité mais absolument pas comme une condition permettant ne pas caractériser les faits comme une agression violente.
Tu as parfaitement le droit le juger cette violence comme légitime et proportionnée mais il faut l’assumer et ne pas vouloir l’habiller du rideau de la désobéissance civile non violente.
Ce n’est pas de la désobéissance vis-à-vis d’une règle, d'une politique, d’un système ou d’une institution, c’est une agression à caractère violent vis-à-vis d’une personne qui certes incarne quelque chose politiquement mais n'en reste pas moins une personne physique au yeux de la loi.

[Eco92]

Attention, je ne considère pas que la violence n'est que physique.

La violence sociale, verbale (souvent liée) fait parfois plus de dégât.

Et je pourrai souscrire à ce que tu dis sans aucune hésitation sur un harcèlement régulier à la farine de quelqu'un en situation de bizutage, de harcèlement scolaire ou en entreprise, etc.

C'est très différent d'un geste ponctuel, lié à un contexte, vers une personne largement en situation de pouvoir et de domination. De la même manière que par exemple faire une piñata d'un homme politique lors d'une manif rejoint le registre du carnaval ou du guignol, quand transposer cela dans une cours d'école ou de manière générale d'une personne le faisant à une personne su qui elle a du pouvoir rend la chose très différente.

En ce sens, si je ne trouve pas spécialement glorieux le geste de farine, j'entends tout à fait qu'il puisse se défendre dans le cadre d'un discours sur la désobéissance civile non-violente, je n'en ai pas parlé aux collègues nantais mais j'imagine que c'est ainsi qu'ils l'interprètent. Mon texte avait surtout pour but de faire entendre en quoi quelque chose d'insupportables pour certains peut paraître tout à fait défendable pour d'autres, liés justement à une force symbolique, à un point de clivage majeur localement, etc.

Par ailleurs je n'ai nullement dit qu'il ne fallait pas évoquer la condamnation, le faire en donnant les termes juridiques me semble même tout à fait logique.

Par contre je trouve normal de comparer l'enfarinage à l'évacuation des migrants car c'est directement lié à l'action de ce militant associatif de terrain et c'est pourquoi je donnais cet exemple. Libre à chacun de trouver cela aberrant mais je n'ai pas fait un comparatif gratuit dans ce cas précis.

Pour les problématique d'un enfarinage quant aux bronches c'est fort possible et regrettable. Je n'ai pas étudié le cas plus loin j'ignore si c'était un acte prémédité, mais je pense qu'en tous cas il n'y avait pas cette volonté, ce qui n'empêcherai pas une responsabilité en cas de problème lié, évidemment.