Mise a jour de mon message ci-dessus : Selon
ville-France.com il y a en France 1051 communes de plus de 9000 habitants.
Or je compte ci-dessus (sauf erreur) 515 communes de plus de 9000 habitants nécessitant un second tour sur les régions recensées. Au total 51 % de scrutins décidés au premier tour et 49% devant attendre le second tour.
Or dans toutes les communes pour lesquelles deux listes seulement, voire une liste unique, étaient soumises au choix des électeurs, le scrutin s'est nécessairement joué au premier tour.
On constate donc que sur les villes de plus de 9000 habitants, lorsqu'il y avait au moins trois listes en compétition, le premier tour n'a été décisionnaire que de manière nettement minoritaire.
Ce constat relativise celui selon lequel 80% des communes, toutes tailles confondues, ont eu leur maire élu au premier tour : il s'agit essentiellement de (petites) communes pour lesquelles une ou deux listes au maximum étaient en lice. Lorsque l'élection est plus politique et le choix plus étendu, il faut le plus souvent un second tour. Même avec un premier tour perturbé par une pandémie.
Si elle existe, la prime au maire sortant a visiblement un effet très modéré.
Pour en avoir le coeur net il faudrait :
* comparer avec les scrutins précédents
* intégrer les autres paramètres politiques : pas ou peu de maires sortants issus de la majorité présidentielle et législative (les plus à même d'être sanctionnés) etc...
En première approche, et jusqu'à preuve du contraire, j'ai tendance à considérer que l'effet politique éventuel de la crise sanitaire sur l'équilibre partisan des résultats du scrutin municipal (premier tour) a été minime, voire nul.