Les municipales de 2014 pour le PS

[Oskial]

Il faut ajouter Vichy où le PS GAGNIERE se présente contre la liste d'Union du PRG POMMERAY.
BS

Mais où le PS a investi POMMERAY. GAGNIERE ne pourra donc se prévaloir du poing et de la rose.

[manudu83]

Une autre ville sans accord La Ciotat, le PRG part en solo face à la liste PCF-PS

[Jean-Philippe]

Un cadre du PS, cité par le Figaro, dit que Metz et Reims sont perdues. Je ne serais pas si catégorique, mais bon, l'idée est que la direction du PS semble préparer sa communication les soirs des deux tours. Comme plusieurs l'ont déjà dit, Marseille, plus que Paris, sera la mère des batailles.

S'appuyant sur les résultats des municipales 1995, 2001 et 2008, Fontanel [Alain Fontanel, secrétaire national aux fédérations] estime qu'un parti au pouvoir perd entre «60 et 120» villes de plus de 10.000 habitants mais qu'il peut aussi en gagner «30 à 40».

[Jean-Philippe]

Le PS a réussi des accords avec le PCF dans 190 villes de plus de 20 000 habitants (sur 432 en tout, dont 365 communes pour lesquels la direction du PS, plus précisément Alain Fontanel, secrétaire national chargé des Fédérations, a des infos claires à donner), et avec EELV dans au moins 170 villes (parfois, mais rarement les mêmes). Les discussions sont en cours dans 64 autres villes. Avec le PRG, seules les villes de Bastia et La Rochelle voient les deux partis être opposés (dans les villes où l'un des deux partis est leader à gauche).
http://www.leparisien.fr/municipales-2014/enjeux/municipales-accords-ps-pcf-dans-190-villes-ps-eelv-dans-au-moins-170-villes-21-01-2014-3515757.php

«Sur les 244 villes de plus de 30 000 habitants, nous avons choisi une stratégie dans 200 d'entre-elles. Dans 50% des cas, il y a une liste d'union avec le PS» pour le premier tour, a déclaré mercredi la secrétaire nationale d'EELV Emmanuelle Cosse, lors d'un point presse.
[...]
«Dans 37% des cas, EELV a une liste autonome», a déclaré Emmanuelle Cosse ajoutant que «dans 7,5 à 8% des cas nous avons une liste avec le Parti communiste français et dans 1,5% des cas avec le Parti de gauche». Enfin, à Puteaux (Hauts-de-Seine), EELV soutient le MoDem.

http://www.leparisien.fr/municipales-2014/enjeux/municipales-des-listes-eelv-ps-dans-la-moitie-des-grandes-villes-12-02-2014-3583923.php
Dommage que les partis n'aient pas donner les chiffres avec le même seuil de taille (20 ou 30 000).

[Jean-Philippe]

Voici les villes de plus de 6000 habitants où le PRG présente une tête de liste issue du parti :

1. Catherine Pidoux, nouvelle candidate à Amberieu-en-Bugey (01)
2. Jacques Krabal, sortant à Château-Thierry (02)
3. Christophe Pommeray, nouveau candidat à Vichy (03)
4. Chantal Maimon, nouvelle candidate à Mandelieu La Napoule (06)
5. René Gaudot, sortant à Bar-sur-Aube (10)
6. Edouard Rocher, nouveau candidat à Coursan (11)
7. Eric Cantournet, nouveau candidat à Villefranche de Rouergue (12)
8. Pascal Ferchaud, sortant à Saujon (17)
9. Jean Zuccarelli, nouveau candidat à Bastia (2B)
10. Michel Champredon, sortant à Evreux (27)
11. Franck Martin, sortant à Louviers (27)
12. François Huwart, sortant à Nogent le Rotrou (28)
13. Philippe Guérin, sortant à Cugnaux (31)
14. Bernard Keller, sortant à Blagnac (31)
15. Raymond Vall, sortant à Fleurance (32)
16. Stéphane Perrin, nouveau candidat à Saint-Malo (35)
17. Cyril Marion, nouveau candidat à L’Isle d’Abeau (38)
18. Gérard Pinguet, nouveau candidat à Larmor Plage (56)
19. Eric Rommel, sortant à Loon Plage (59)
20. Francis Bassemon, sortant à Bourbourg (59)
21. Thierry Pinot, sortant à l’Aigle (61)
22. Stéphane Saint-André, sortant à Béthune (62)
23. Guy Lafite, nouveau candidat à Biarritz (64)
24. Josette Bourdeu, nouvelle candidate à Lourdes (65)
25. Eddie Aït, sortant à Carrière sous Poissy (78)
26. Pierre Guillamat, nouveau candidat à Moissac (82)
27. Joël Canapa, nouveau candidat à La Garde (83)
28. Etienne Chaufour, sortant à Juvisy-sur-Orge (91)
29. Dieunor Excellent, nouveau candidat à Villetaneuse (93)
30. Jean-François Thevenot, nouveau candidat à Gagny (93)
31. Alda Pereira Lemaitre, nouvelle candidate à Noisy Le Sec (93)
32. Pascal-Eric Lalmy, nouveau candidat à Osny (95)

Têtes de liste des villes de moins de 6000 habitants (liste non exhaustive)

1. Joël Giraud, sortant à L’Argentière La Bessée (05)
2. Alain Sutra, sortant à Tarascon sur Ariège (09)
3. Alain Tourret, sortant à Moult (14)
4. Franck Guegueniat, sortant à Epron (14)
5. Daniel Chevaleyre, sortant à Champs sur Tarentaine (15)
6. Yann Juin, sortant à Esnandes (17)
7. José-Pierre Mozziconacci, nouveau candidat à Olmeto (2A)
8. Patrick Molinoz, sortant à Venarey les Laumes (21)
9. Yves Moreau, sortant à Hautefort (24)
10. Raymond Faura, nouveau candidat à Couze-St-Front (24)
11. Serge Baudy, sortant à Marcheprime (33)
12. Christine Dardy, sortante à Saint Martin de Seignanx (40)
13. Pierre Georget, sortant à Vitry en Artois (62)
14. Roger-Jean Méallet, sortant à Champeix (63)
15. Eric Pommet, nouveau candidat à Sainte Foy Lès Lyon (69)
16. Gérard Poivey, sortant à Champagney (70)
17. Jean-Pierre Burdin, sortant à Bassens (73)
18. Damien Pernet, nouveau candidat à Esbly (77)
19. Vincent Garel, sortant à Aiguefonde (81)
20. Jacques Bousquet, sortant à Valence d’Agen (82)

J'essaierai dans les vacances de voir lesquels se présentent sans soutien PS, en plus de Bastia et Vichy, déjà évoquées.

[anjou49]

Voici les villes de plus de 6000 habitants où le PRG présente une tête de liste issue du parti :
J'essaierai dans les vacances de voir lesquels se présentent sans soutien PS, en plus de Bastia et Vichy, déjà évoquées.

A Jean-Philippe, on peut ajouter Nevers, fief historique de la gauche depuis 1971 et a eu comme maire, l'ancien Premier ministre Pierre Bérégovoy de 1983 à 1993. Le PRG forme, comme en 2008, une liste conduite par Michel Estorge face au Maire sortant, Florent Sainte Fare Garnot soutenu par le PS, PCF et EELV

[Jean-Philippe]

Si on se posait encore avant hier la question de l'ampleur de la défaite du PS, on a la réponse. Dans les villes petites et moyennes, où les progrès avaient été importants, le recul est très fort. Dans les grandes villes, le FN permettra à plusieurs candidats/sortants menacés de l'emporter.

Je note que quand une liste dissidente ou d'une autre composante de la gauche, bien implantée, se présentait contre le PS (à Dunkerque, Roubaix, Grenoble, Montpellier...), les scores de la droite ne progressent pas, voire reculent.
Au second tour, les reports à gauche devraient donc être médiocres, voire très mauvais.
Ce qui me fait penser que le cru 2014 sera probablement pire pour la gauche que celui de 1983, les cas de Paris et Lyon exceptés.

[manudu83]

Je pense que ce sera comme 1983 moins le sursaut de second tour, la droite peut se préparer tranquillement pour la prise du sénat en septembre et à mon avis les territoriales risquent d'être du même acabit.
Dans le sud-est le FN devrait permettre d'entretenir l'illusion, mais aux territoriales le PS risque de ne pas beaucoup voir le second tour.

[Corondar]

C'est clair que tout cela a un parfum de Berezina. Pour être franc, si je m'attendais à un désaveu, je ne pensais pas que la claque serait aussi impressionnante. Et je pense également que le second tour ne corrigera qu'à la marge les résultats du premier. Je pense que les reports à gauche sont loin d'être assurés, qu'un regain de participation est plus qu'hypothétique (localement par-ci par-là peut-être). Surtout, la poussée du FN n'a pas empêché la droite de progresser elle aussi (son électorat semble avoir été un bon petit soldat). Certes, certaines triangulaires devraient sauver la tête à quelques édiles socialistes, mais pas autant que Solferino aurait pu l'espérer.
En tout cas, il faut être réaliste : nous avons tous disserté à longueur de topic sur la sociologie électorale, l'implantation et le bilan; les équilibres politiques locaux... La seule constante puissante des municipales des 30 dernières années reste le vote sanction.
Et pour les européennes à venir, ça s'annonce catastrophique.

[alamo]

J'étais quelque peu dubitatif sur les sondages et les affirmations péremptoires qui en découlaient, parfois naïves, parfois sentant la méthode Coué.
Un sondage (le seul intéressant de la campagne) avait indiqué que 25% des électeurs souhaitaient profiter des municipales pour sanctionner le gouvernement; 8% de plus qu'en 2008 contre le pouvoir sarkoziste.
Et dans la rue, dans les discussions avec les gens, et notamment des gens ayant voté Hollande au 2ème tour en 2012, on sentait vraiment venir la claque.

Leçon n°1 : il vaut mieux oublier totalement le résultat des présidentielles et des législatives "godillot" qui les suivent pour faire des pronostics sur des élections locales intermédiaires quand le président élu et son gouvernement font exactement l'inverse de ce pour quoi les gens avaient voté.

Corondar a raison :
- les reports de voix à gauche seront très mauvais, et l'arithmétique en ce cas n'est pas une science exacte, même en cas de fusions de listes dans certains endroits.
- les Européennes vont être encore plus catastrophiques pour le PS
et Manu aussi :
- pour le Sénat c'est plié (que n'ai-je lu lorsque j'avais évoqué cette éventualité...)