Législatives 2022 pour La France Insoumise

[Ramdams]

Je trouve au contraire que sa stratégie est très pertinente, même si elle n'est pas factuellement véridique. Beaucoup d'électeurs n'ont pas voté pour le candidat de LFI mais pour Jean-Luc Mélenchon. De plus, s'il avait appelé à élire le maximum de députés LFI, il n'aurait pas envoyé un signal favorable aux autres partis de gauche avec lesquels il compte faire alliance.

[Anarkour]

La France insoumise est tout de même le wagon électoral de J-L. Mélenchon, ont vote FI principalement sur son nom, et de manière moins forte pour le programme.
Les "militants" FI (ce n'est pas exactement un parti) ne sont pas des personnalités locales (sauf rares cas). Ils n'ont pas de notoriété qui peut les pousser au moment des élections législatives.
Cela s'est vu pour les élections régionales, municipales ou départementales. L'abstention a beaucoup joué, mais les autres partis de gauche ont bien mieux tenu et ont la plupart du temps devancés les listes FI. Le but est de limiter l'hémorragie abstentionniste de l'électorat FI.

Je pense que l'ont va voir des affiches avec le candidat avec une photo de J-L. Mélenchon en arrière-(ou avant) plan...

[Eco92]

Je trouve ça a assez malin aussi, il montre qu'il veut unir la gauche tout en conservant au coeur sa personne, élément particulièrement mobilisateur pour les campagnes électorales.
Cela lui permet de garder l'aura de la présidentielle, et de tenter le 3e tour en se mettant au coeur de la gauche.

Institutionnellement il n'a pas tort, si LFI et alliés gagnaient une majorité Macron nommerait celui qui fait consensus au sein de la majorité parlementaire. C'est ce qu'il dit en parlant de l'élire contre le gré de Macron.

[BernardD]

Je trouve ça a assez malin aussi, il montre qu'il veut unir la gauche tout en conservant au coeur sa personne, élément particulièrement mobilisateur pour les campagnes électorales.
Cela lui permet de garder l'aura de la présidentielle, et de tenter le 3e tour en se mettant au coeur de la gauche.

Institutionnellement il n'a pas tort, si LFI et alliés gagnaient une majorité Macron nommerait celui qui fait consensus au sein de la majorité parlementaire. C'est ce qu'il dit en parlant de l'élire contre le gré de Macron.

Malin pour LFI, certes.... mais EELV est-elle prête à faire élire ses candidats sur le slogan "Mélenchon à Matignon ?

Par ailleurs, la gauche, si elle est unie, ou au moins intelligente, peut faire une remontée très importante, mais pas au point d'avoir une majorité.
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[Sheka76]

Je trouve ça a assez malin aussi, il montre qu'il veut unir la gauche tout en conservant au coeur sa personne, élément particulièrement mobilisateur pour les campagnes électorales.
Cela lui permet de garder l'aura de la présidentielle, et de tenter le 3e tour en se mettant au coeur de la gauche.

Institutionnellement il n'a pas tort, si LFI et alliés gagnaient une majorité Macron nommerait celui qui fait consensus au sein de la majorité parlementaire. C'est ce qu'il dit en parlant de l'élire contre le gré de Macron.

Je pense aussi qu'il a plutôt raison de tenter de mobiliser son électorat pour les législatives. En toute logique LREM devrait avoir une plus faible majorité, le RN aura toujours son plafond de verre et la démobilisation de la défaite.. Imaginer une majorité relative ne me semble pas obligatoirement déconnant. Il va devoir continuer à mettre beaucoup d'eau dans son vin d'ici le premier tour. Et éventuellement être prêt à laisser le poste de premier ministre à une personnalité moins clivante pour les autres formations genre Ruffin.

[CanaldeBourgogne76]

Qui peut le plus, peut le moins.

En fin tacticien et connaisseur des institutions de la Ve République, Jean-Luc Melenchon joue un billard à trois bandes: tenter d'obtenir une majorité relative en juin. Ce sera très très compliqué mais cela a un effet mobilisateur auprès des militants qui sont déjà sur le pied de guerre et peut-être sur les électeurs de gauche ?

Rester sur le devant la scène alors que l'entre deux tours a vocation à éclipser les autres candidats, sauf Bayrou en 2007 pour qui se souvient et même en 2002 lorsqu'il s'était invité au meeting de l'UMP renouant ainsi avec une vieille tradition politique française ;

Enfin et surtout obtenir un gros groupe parlementaire à l'assemblée nationale car c'est le but final recherché: être l"opposant numéro 1 ce qu'il avait échoué à faire en 2017 et obtenir une meilleur dotation publique pour les 5 ans venir; l'argent restant le nerf de la guerre.

[Ramdams]

C'est évident que ce ne sera pas facile pour LFI mais si elle y va pour perdre et uniquement dans l'optique d'être une force d'opposition, ça aura un effet très démobilisateur comme en 2017. Sur le papier, la configuration est bien plus favorable à LFI qu'il y a 5 ans : des députés LREM qui n'obtiendront sans doute les scores staliniens de 2017, la droite qui n'est plus vue comme première opposition à Macron (voire même plus comme une force d'opposition), des accords aux législatives qui n'existaient pas non plus en 2017 et des partis de gauche en mauvaise posture financière.

Après, il reste 2 mois et la gauche aura toutes les occasions nécessaires pour s'entre-déchirer.

[citoyen electeur]

des députés LREM qui n'obtiendront sans doute les scores staliniens de 2017,

Biiiin, ça dépend.

LREM a quand même augmenté son score par rapport à 2017, c'est rare pour un sortant. La dynamique de la victoire à la présidentielle accentuera l'effet vote utile.

Les votants de LR qui ont choisi par "vote utile" de voter E Macron pourraient refaire la même chose avec les législatives. C'est à dire voter pour le candidat LREM dès le premier tour.

Pour les législatives, le plus dur, ce n'est pas de gagner au deuxième tour mais de se qualifier pour y arriver.

Une fois au deuxième tour, le candidat LREM sera confronté à une triangulaire, et il a de très grandes chances de passer. S'il est juste face à un candidat LFI , il aura le vote LREM et aussi LR, et une très grande partie des votes RN.
S'il arrive face au RN, les "castors" feront barrage, et il sera élu.

LREM sera selon moi présent dans plus de 90 % des circos au deuxième tour. LFI & RN à plus de 2 fois sur 3.

[PhB]

Le problème est que JLM parle d'une alliance mais exige un ralliement.
Je pense que les autres partis de gauche sont prêts a s'allier avec LFI (à minima ceux qui souhaitent exercer le pouvoir, ce qui exclut notammentLutte Ouvrière).
Mais rejoindre LFI pour adopter son programme aveuglément, je vois mal les autres partis s'y résoudre et se renier pour un plat de lentilles. Et je n'ai parlé que du programme... il y a aussi la répartition des circonscriptions à négocier.
LFI est en position de force mais attention à ne pas en abuser.

[tet2lar]

Je trouve au contraire que sa stratégie est très pertinente, même si elle n'est pas factuellement véridique. Beaucoup d'électeurs n'ont pas voté pour le candidat de LFI mais pour Jean-Luc Mélenchon. De plus, s'il avait appelé à élire le maximum de députés LFI, il n'aurait pas envoyé un signal favorable aux autres partis de gauche avec lesquels il compte faire alliance.

Pensez-vous que réclamer des excuses et imposer son programme constitue un signal favorable ?