Municipale partielle Notre Dame de Bondeville (76).

[pmf]

Comme il fallait s'y attendre, le Conseil d'État a rejeté hier, lundi 12 avril 2021, la requête en appel de la Maire en exercice et ex Première de la liste des sortants, Divers Gauche, l'ayant emporté avec un faible écart au soir du 15 mars 2020.

La Maire sortante, la Camarade Myriam Mulot, a été la candidate de La France Insoumise en juin 2017 dans la Cinquième Circonscription de Seine-Maritime où elle avait obtenu un résultat très honorable au Premier Tour.
Madame Myriam Mulot est également Vice Présidente de la Métropole Rouen Normandie.

Le scrutin partiel à suivre attentivement opposera certainement la liste Divers Gauche de Myriam Mulot et la liste Socialiste à l'origine du recours contentieux ayant abouti au retour aux urnes bondevillaises.

[pmf]

Les électeurs de Notre Dame de Bondeville sont appelés à élire de nouveau le Conseil municipal de la Commune les dimanches 30 mai et 6 juin.

Il devrait, comme en mars 2020, y avoir deux listes de candidats, celle de la Majorité sortante Divers Gauche avec une tête de liste proche ou adhérente de La France Insoumise et celle de l'Opposition sortante Socialiste.

Je prévois un succès de la Majorité sortante plus ample que celui serré du 15 mars 2020 car je pense qu'une partie significative des électeurs bondevillais n'aura guère apprécié l'annulation du scrutin de 2020, même si le Droit électoral n'avait pas été respecté et, comme pour les municipales partielles de ces dernières semaines, une confirmation amplifiée en pourcentage du résultat de 2020 est à attendre.

[pmf]

Il y aura bien comme je le pressentais seulement deux listes proposées aux suffrages des Bondevillais le 30 mai 2021.

La liste Divers Gauche de la Majorité Municipale sortante sera conduite par la Maire sortante et la liste Divers Gauche de l'Opposition municipale sortante sera emmenée par un Conseiller municipal sortant qui figurait en troisième position sur la liste Divers Gauche. Le tête de cette dernière liste en 2020, à l'origine avec la numéro deux de la liste du recours en annulation du scrutin du 15 mars 2020, ne sera pas candidat, étant selon un candidat de la liste de la Majorité sortante sur le départ de Notre Dame de Bondeville.

La Mémoire de Jean Yves Merle, Maire de Notre Dame de Bondeville de 1989 à 2019 et décédé en novembre 2020, sera présente dans l'élection à venir et la Maire sortante, qui a été sa Première Maire Adjointe de 2014 à 2019 avant de lui succéder après sa démission de son Mandat de Maire, ne manque pas de se réclamer de l'héritage de Jean Yves Merle.

Je prévois un succès de la liste de la Majorité sortante avec beaucoup plus d'ampleur qu'au soir du 15 mars 2020 et, au doigt mouillé, je lui accorderai 57 pour cent au soir du 30 mai 2021.

[pmf]

Succès de la liste de la Majorité sortante avec 55 pour cent.

Résultats complets demain.

[alamo]

M. Mulot a même 200 voix d'avance sur son adversaire, alors que cela s'était joué à 16 voix en juin.

https://www.paris-normandie.fr/id197940 ... bondeville

Cela dopera-t-il le score du binôme LFI/PCF dans le canton en juin ? chacun des deux partis dirige une des quatre mairies importantes du canton (le PS, une, et la dernière à droite), mais la campagne environnante n'est pas très rouge, et les deux candidats sont peu connus voire novices...

[pmf]

J'ai écrit ce jour dans la rubrique Élection municipale de Notre Dame de Bondeville de 2020 qu'une action judiciaire avait été engagée par le Directeur de Cabinet du Maire sortant à l'encontre d'un Citoyen pour diffamations.

En réalité, je me suis fourvoyé ayant lu trop succinctement la partie de l'article de Paris Normandie accessible aux consultants du site du journal car la totalité de l'article est réservé aux abonnés et c'est ainsi que je n'ai pas retenu qu'il s'agit d'une action judiciaire se rapportant à l'élection municipale partielle de 2021.

Le Directeur de Cabinet a choisi la voie de la citation directe par devant le Tribunal Judiciaire et suis curieux de savoir comment le Tribunal Judiciaire recevra cette citation directe au regard de la prescription des affaires de diffamation. En effet, la prescription des faits de diffamation est de trois mois et l'élection municipale partielle a eu lieu en mai 2021, mais il est possible que la citation soit intervenue dans les trois mois et que ce soit l'inscription au rôle du Tribunal Judiciaire qui a tardé et amèné l'audiencement à février 2022, cette affaire étant alors jugée non urgente.