Sondages sur les élections européennes de 2014

[Ramdams]

Si je ne me trompe pas, le FN semble profiter davantage du découpage de la France en plusieurs circonscriptions que si elle constituait une circonscription unique.

[Marco35]

je ne suis pas sur que cela soit scientifiquement exact, mais j'ai l'impression que le découpage en multiple circonscription avantage de fait le parti arrivé en tête car il a autant de possibilité de grappiller des sièges à la meilleur moyenne.

[Fabien]

Le PS poursuit sa glissade dans le rolling de l'IFOP http://www.parismatch.com/Actu/Politique/Sondage-elections-europeennes-en-temps-reel-Eurolling-Ifop/intention: en un mois, il est passé de 21% à 17%...

[Corondar]

Personnellement je continue à pronostiquer un PS autour de 15% (plutôt en-dessous qu'au-dessus). C'est sur la première place où ma boule de cristal est plus indécise : FN ou UMP ? J'attends le vendredi 23 mai pour faire mon pronostique final.

[Eco92]

Il est vrai que dans ce contexte j'ai du mal à comprendre les sondages avec un PS plus haut que 2009. Sans doute l'apport majeur du PRG, qui ne les soutenait pas à l'époque.

[Relique]

Il faut dire que 2009 était particulièrement terrible. On sortait du Congrès de Reims, avec les fraudes massives (apparemment dans les deux camps) lors de l'élection de la première secrétaire Martine Aubry. Celle-ci ne s'est pas vraiment bien illustrée dans cette campagne. Totalement transparente, avec aucun charisme, dans une campagne vraiment très mauvaise...

[Eco92]

Certes mais là c'est particulièrement terrible aussi : un contexte guère meilleur, une campagne aussi absente, débutant par la nomination de Désir aux affaires européennes pour le récompenser de sa nullité...

Certes EELV fait aussi une faible campagne sans la locomotive DCB, mais ça ne peut pas suffire, je suis assez surpris (et effaré) de voir que le score reste au-delà de 15%.

[Relique]

Certes mais là c'est particulièrement terrible aussi : un contexte guère meilleur, une campagne aussi absente, débutant par la nomination de Désir aux affaires européennes pour le récompenser de sa nullité...

Certes EELV fait aussi une faible campagne sans la locomotive DCB, mais ça ne peut pas suffire, je suis assez surpris (et effaré) de voir que le score reste au-delà de 15%.

Le dernier sondage posté sur le forum, fin mai 2009, donnait le PS à 19%....
Je pense aussi que le score final sera en dessous de 15%. Peut-être que le problème, c'est que faire passer des personnes dans l'abstention, ça "freine" plus, statistiquement, la chute que si on transfère ces voix à d'autres listes...

[Corondar]

En effet, en 2009, aucun sondage n'avait pointé le PS à 16%, et pourtant ce fut son score final. Les européennes représentent une élection, de par sa nature défouloire et proportionnelle, assez difficile à appréhender. Encore plus avec une abstention massive.
Bref, si là les sondages annoncent le PS à 17%, les stratèges de Solferino ont de quoi s’inquiéter (d'autant que la tactique actuelle consistant à mettre en avant Martin Schulz me semble terriblement contre productive).

[Fabien]

Bref, si là les sondages annoncent le PS à 17%, les stratèges de Solferino ont de quoi s’inquiéter (d'autant que la tactique actuelle consistant à mettre en avant Martin Schulz me semble terriblement contre productive).

C'est vrai qu'un représentant du parti qui co-gère l'Allemagne avec Merkel, un homme qui n'a jamais désavoué le libéralisme d'un Schröder pour incarner le refus de l'austérité... Ceci-dit, le choix du chef de file n'est pas seul en cause. Les électeurs qui connaissent les faits d'armes du Pasok en Grèce, du PSOE en Espagne, du PS portugais ou dans un moindre mesure du PS français, forcément, ont un peu de mal à croire qu'un PSE renforcé changerait l'Europe... Ce même PSE parle sans cesse de "changement de majorité" au parlement européen. Pourtant, de l'aveu même d'un Herman Von Rompuy,s'il y a une majorité, elle est "pro-européenne" et regroupe PSE-PPE-ALDE et les écologistes! Et il est de notoriété publique que PPE, PSE et ALDE se sont déjà mis d'accord pour gérer entre eux l'après scrutin. Même si certaines formations social-démocrates peuvent profiter de façon purement conjoncturelle de leur passage dans l'opposition, il y a à l'évidence un gros problème de crédibilité quand s'installe un tel décalage entre la pratique gouvernementale et le discours...