Grande figure de la vie politique tarbaise et bigourdane, Raymond Erraçarret, qui fut maire de Tarbes de 1983 à 2001, est décédé ce samedi matin, à l'âge de 93 ans. Cet instituteur était devenu maire à la suite du décès de Paul Chastellain en 1983, le soir même de sa réélection, pendant le dépouillement. Par la suite, cet élu communiste avait accompli pas moins de trois mandats à la tête de la préfecture des Hautes-Pyrénées.
Une figure communiste
Homme de combat (sur l'école bien sûr, la culture, l'arsenal) et de coeur, celui que l'on surnommait "Peppone" jouissait d'une réelle côte auprès de la population tarbaise. Ce qui ne l'empêchera pas d'être délogé de la mairie par Gérard Trémège, DVD rad, en 2001, lors du remake des élections de 1995 où, cette fois, Raymond Erraçarret était sorti vainqueur.
Sous ses mandats, la ville de Tarbes a effectué sa mue. On lui doit de nombreuses réalisations comme la création de la Zone Bastillac, la rénovation du conservatoire ou le réaménagement de la place de Verdun et la piétonisation d'une partie du centre ville.
Il avait également été conseiller général des cantons de Tarbes I (1979-1985) et Tarbes III (1988-2001). "Il a incarné un pan de l'histoire de la ville. C'était une figure de Tarbes"...
d'après La Dépêche du Midi
Bertrand SALVAT