Couverture audiovisuelle de la campagne présidentielle

[Draume]

Pourquoi ?
Sauf erreur, elle est l'épouse d'un journaliste gastronomiste

[Jean Talu]

Pourquoi ?
Sauf erreur, elle est l'épouse d'un journaliste gastronomiste

Le fait est que N. Polony est tout aussi partiale (ou impartiale) dans ses commentaires et ses questions que A. Pulvar. Deux poids, deux mesures ?

N.B.: je ne fais pas allusion au tour de taille des deux journalistes qui me semblent par ailleurs assez sveltes toutes les deux.

[Emeric]

Pourquoi ?
Sauf erreur, elle est l'épouse d'un journaliste gastronomiste

Le fait est que N. Polony est tout aussi partiale (ou impartiale) dans ses commentaires et ses questions que A. Pulvar. Deux poids, deux mesures ?

Je pense que le problème (si on devait considérer qu'il y a un problème), ce n'est pas la partialité, mais plutôt le "conflit d'interet".

[Draume]

Je partage l'avis.
Je ne connais pas de journaliste neutre : même les sportifs, et de... cuisine.
Tout autre est la conjointe de AM, JLB et FH, surtout en période électoale.

[Jean Talu]

Je partage l'avis.
Je ne connais pas de journaliste neutre : même les sportifs, et de... cuisine.
Tout autre est la conjointe de AM, JLB et FH, surtout en période électoale.

Un conflit d'intérêts apparaît chez une personne dont les intérêts personnels sont en concurrence avec la mission qui lui est confiée par son administration ou son entreprise.

Le rôle d'Audrey Pulvar dans l'émission de Ruquier est précisément de porter une contradiction de gauche, rôle qu'elle assume totalement d'ailleurs. Il n'y a donc pas concurrence mais plutôt convergence entre les intérêts personnels de A. Pulvar et ceux de l'émission. C'est son "mordant" et celui de sa consoeur N. Polony qui font le succès de l'émission plus que les calembours de Ruquier à mon avis... Rien n'est caché ici et tous les partis pris sont assumés. Ce qui n'est pas le cas dans toutes les émissions, reconnaissons le.

[Jean Talu]

Aujourd'hui 12h35. Invité de Radio Neo ce jeudi matin, le publicitaire Jacques Séguéla a qualifié la journaliste Audrey Pulvar de «salope». Interrogé sur la journaliste, avec qui il avait eu un échange musclé en octobre 2011 dans l'émission «On n'est pas couché», il a déclaré : «Leur métier c'est la méchanceté, mon métier c'est de donner du bonheur, un peu artificiel je suis pas dupe, aux gens». Comparant la chroniqueuse à ses prédécesseurs Eric Zemmour et Eric Naulleau, chez qui il y a avait selon lui «du talent et de l’intelligence», il a conclu sa charge en déclarant : «Elle est bête et méchante».

No comment.

[Zimmer]

Attention quand même à ne pas trop nous éloigner du sujet d'origine qui est la couverture audiovisuelle de la campagne présidentielle.

[Jean Talu]

C'est vrai, zimmer, qu'on s'éloigne un peu. Si je mentionne cette anecdote c'est parce que Séguéla est un soutien connu de N. Sarkozy et qu'il entretient là une polémique évoquée dans d'autres commentaires sur le décompte ou non du temps de parole d'A. Pulvar par le CSA. Ceci dit, je tâcherai de ne plus évoquer ce sujet car c'est un terrain glissant ;) ...

[vudeloin]

Ce n'est pas forcément pire que Boyon, patron du CSA, qui explique aujourd'hui que "le temps de parole équilibré appauvrit le débat politique"...

[vudeloin]

Le Parisien Aujourd'hui de ce dimanche fait état de la couverture audiovisuelle (télés et radios) de la campagne électorale durant ce que l'on appelle la « période d'équité », c'est à dire celle courant du 1er janvier dernier au 19 mars.

1 275 heures d'émission ont été consacrées à la couverture de l'évènement quinquennal, ainsi réparties

Nicolas Sarkozy 389 heures et 4 minutes, soit plus de 30 % du total pour le candidat sortant et ses soutiens
François Hollande 368 heures et 38 minutes, soit un peu moins de 29 %.
Marine Le Pen 153 heures et 22 minutes,
François Bayrou, 140 heures et 53 minutes
Jean Luc Mélenchon 100 heures et 43 minutes
Eva Joly 61 heures et 7 minutes
Nicolas Dupont Aignan 22 heures et 37 minutes
Philippe Poutou 18 heures et 1 minute
Nathalie Arthaud 16 heures et 16 minutes
Jacques Cheminade 4 heures et 27 minutes.

On fera donc le constat, tranquille, que les deux candidats de longue date présentés comme les favoris du second tour ont bénéficié d'un traitement de faveur, leur permettant, pour eux mêmes ou leurs partisans, de tirer parti d'une tribune particulièrement ouverte...

Le traitement des autres forces politiques interroge, notamment parce que le FN, qui n'est pas représenté au Parlement français et ne dispose d'ailleurs pas de la troisième place en termes d'élus locaux, a bénéficié d'un temps de parole et de présentation de ses propositions assez nettement supérieur à ceux d'autres candidats pourtant pourvus d'une représentation parlementaire (si Bayrou n'a que trois députés, il bénéficie aussi du soutien de quinze sénateurs et Mélenchon de celui des députés du groupe GDR et des sénateurs du groupe CRC).

Ceci dit, l'impression globale est bel et bien celle d'une équité qui n'a pas grand chose à voir avec le respect de l'originalité de la démarche de chaque candidat.

On pourra, pour voir, garder en mémoire ces chiffres et les comparer utilement aux voix obtenues par chaque candidat...