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Les sénatoriales dans les Hauts-de-Seine

Forum de discussion dédié aux élections sénatoriales de septembre 2011 et au renouvellement pour la première fois d'une moitié du Sénat français.

Re: Les sénatoriales dans les Hauts-de-Seine

Messagede Eco92 » Jeu 16 Juin 2011 08:35

Un article synthétique et bien fait sur les candidatures en balances : http://www.lejournalderobinson.fr/?p=5948, même s'il ne donnera rien de nécessairement nouveau aux passionnés présents ici (en tous cas ça confirme officiellement la candidature de Gattolin pour EELV).
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Re: Les sénatoriales dans les Hauts-de-Seine

Messagede vudeloin » Jeu 16 Juin 2011 16:56

La droite, combien de divisions ? ( bis )
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Re: Les sénatoriales dans les Hauts-de-Seine

Messagede Denis » Sam 18 Juin 2011 11:58

Il serait intéressant de regarder ce qui s'est passé en détail lors des élections de grands électeurs supplémentaires et des suppléants. Cela vaut en particulier le cas pour ces élections sans enjeu (celle des suppléants) mais à scrutin secret. Un exemple anecdotique mais symptomatique : à Bourg-la-Reine, ville de 20.000 habitants, tous les conseillers sont grands électeurs, mais le seuil n'appelle que des suppléants élus à la proportionnelle (9 dont 2 en théorie pour la gauche). Vote d'hier soir: sur les 33 élus, 3 de la majorité (droite) sont absents sans procuration. Sur les 30 votants, 20 se portent sur la liste de droite, 10 sur celle de gauche. Problème: la gauche (2 listes unies) compte 8 élus. Résultat: la gauche aura 3 suppléants au lieu de 2. Cela a fait beaucoup sourire. A gauche.
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Re: Les sénatoriales dans les Hauts-de-Seine

Messagede vudeloin » Sam 18 Juin 2011 13:33

Combien de divisions Peschanski ?
On peut se le demander, mais il est évident que la question de la configuration est essentielle dans cette élection, notamment quand on apprend que Joelle Ceccaldi Raynaud, suppléante de Sarkozy à l'Assemblée dans le temps, et par ailleurs maire de Puteaux, manifeste l'intention de se présenter avec la liste Nouveau centre d'Hervé Marseille !
Et que Jacques Gautier, maire de Garches, trouve anormal que son mandat de sénateur s'interrompe un peu trop vite !
Question à cent balles : entre les enfants de Puteaux et les fils de Garches, la droite va t elle s'y retrouver ?
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Re: Les sénatoriales dans les Hauts-de-Seine

Messagede vudeloin » Sam 18 Juin 2011 20:14

Pour mémoire, on rappellera que le département comporte 36 communes, dont la plupart élisent d'ailleurs des conseils municipaux au scrutin proportionnel, compte tenu de leur population.

Quatre de ces villes ont une mairie à direction communiste ou apparentée communiste : Nanterre, Gennevilliers, Bagneux et Malakoff.

Cinq villes ont une mairie à direction socialiste : Asnières sur Seine, Colombes, Clichy la Garenne, Clamart et Fontenay aux Roses.

On compte également sept municipalités à direction centriste : Vanves, Sceaux, Ville d'Avray, Meudon, Issy les Moulineaux, Montrouge et Bourg la Reine.

Nous avons aussi trois municipalités disons divers droite : Marnes la Coquette, Vaucresson et Neuilly sur Seine.

Et surtout, dix sept municipalités UMP : Antony, Bois Colombes, Boulogne Billancourt, Châtenay Malabry, Châtillon sous Bagneux, Chaville, Courbevoie, Garches, La Garenne Colombes, Levallois Perret, Le Plessis Robinson, Puteaux, Rueil Malmaison, Saint Cloud, Sèvres, Suresnes et Villeneuve la Garenne.

Les mairies communistes devraient fournir ( si cela est vérifié dans les résultats d'hier dans les conseils municipaux ) 212 voix à la gauche, 19 à l'UMP, 15 au Modem et 2 DVG.

Les mairies socialistes, pour leur part, apporteraient 265 voix à gauche ( nonobstant le fait que certains des élus d'Asnières viennent d'une liste divers droite qui a fusionné avec la liste de gauche dans un front anti Aeschlimann ), 57 voix pour l'UMP, 14 divers droite et 6 Modem.

Les mairies divers droite devraient apporter 93 voix aux divers droite ( avec l'hypothèque du comportement des élus de Neuilly sur Seine ), 1 voix de gauche et 1 voix inclassable.

Les mairies centristes sont d'ailleurs plutôt Nouveau centre que Modem mais nous devrions y trouver 235 voix dans les majorités centristes plutôt Nouveau Centre, 37 voix Modem, 50 voix de gauche et 10 voix UMP.
Bien entendu, les 235 voix issues des majorités Nouveau centre comprennent un certain nombre ( et même un nombre certain ) d'élus UMP, ne serait ce qu'Isabelle de La Croix Vaubois, épouse Debré, sénatrice sortante et maire adjointe de Bernard Gauducheau à Montrouge.

Les dix sept municipalités UMP apportent un nombre de voix plus conséquent, dans tous les cas de figure.

Sur les listes UMP, 761 délégués de droit et complémentaires ; sur les listes divers droite 30 voix, le FN 1 voix, les centristes et le Modem 32 voix.
A gauche, 125 voix et 8 divers gauche.

Nous aurions donc, en principe, les voix suivantes :

A droite et au centre, 847 voix sur les listes UMP et alliés, 235 voix sur les listes Nouveau centre, 137 pour les divers droite, 90 pour le Modem, 1 pour le FN, soit un ensemble de 1 210 suffrages.

A gauche, 653 votes sur les listes d'Union de la gauche ou autonomes des divers partis de gauche, 10 voix divers gauche, soit un ensemble de 663 votes.

On compte aussi 1 voix inclassable.

Le collège est complété par 3 députés PCF, 1 Nouveau centre et 9 UMP ; 16 conseillers généraux de gauche, 4 centristes, 20 UMP et 5 divers droite ; 18 conseillers régionaux de gauche, 3 centristes et 8 UMP.

Ce qui donne 37 voix pour la gauche, 8 centristes, 37 UMP et 5 divers droite.

La gauche peut donc compter sur 690 suffrages, plus 10 divers gauche ( en principe ).
Le centre dispose d'un potentiel de 243 voix, le Modem de 90, le FN de 1 et les divers droite de 142.
Enfin, l'UMP, dont les candidats seront semble t il sur plusieurs listes, elle disposerait de 884 votes.

A noter que si Joëlle Ceccaldi Raynaud fait liste commune avec le Nouveau centre, elle accroît d'autant le potentiel de vote de cette liste des votes de sa commune ( cela doit faire 45 voix qui glissent du total UMP au potentiel centriste ).

De la même manière avec les votes de Garches si Jacques Gautier part de son côté...

En fait, l'UMP pourrait, a priori, viser les 1 026 voix UMP et divers droite réunies, les élus d'autres étiquettes présents sur les listes UMP étant a priori compensés par les élus UMP présents par ailleurs, notamment sur les listes centristes.

Mais les pertes sont probables sur cet ensemble et l'on peut arriver à une situation où la gauche bloquerait ses 700 voix, face à deux listes centristes se partageant 400 à 450 suffrages ( Nouveau centre plus Modem plus Puteaux par exemple ) et un bloc de voix UMP et divers droite de 900 à 960 voix pouvant se répartir entre la liste Gautier, la liste Sirven Vienot et la liste officielle, les deux premières pouvant aisément conduire une bonne centaine d'électeurs à se disperser.

Nous aurions l'UMP à 800 voix, par exemple, la gauche à 700, la première liste centriste à 250.
C'est à dire un rapport 3 UMP, 3 gauche et 1 centriste fort possible.
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Re: Les sénatoriales dans les Hauts-de-Seine

Messagede Denis » Dim 19 Juin 2011 00:00

Le calcul semble d'autant plus crédible qu'Isabelle Balkany est la 4e de la liste UMP et qu'elle risque de subir un phénomène de rejet confirmé, soit un déplacement non négligeable de voix UMP vers un candidat dissident ou centre droit.
Simple question: même si le nombre n'est pas très élevé, as-tu tenu compte du fait qu'ici comme ailleurs les conseillers généraux et régionaux et les députés qui sont également conseillers municipaux ne pourront évidemment ne voter qu'à un seul titre (et pas comme conseiller municipal) ?
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Re: Les sénatoriales dans les Hauts-de-Seine

Messagede vudeloin » Dim 19 Juin 2011 00:21

Je rappelle pour mémoire que le collège électoral sénatorial prévoit ce cas puisque les députés, conseillers généraux et régionaux sont remplacés par un autre électeur de leur commune...
Les ajustements viendraient d'une part de la proportion d'élus centristes dans les équipes à direction UMP et des élus UMP dans les équipes Nouveau Centre qui pourraient passer d'une liste à l'autre...
Et, dans un même ordre d'idées, sur la configuration de l'élection ( qui soutiendra qui ? ), notamment sur les listes UMP officielle, Nouveau centre et Modem.
La liste UMP, pour le moment, c'est Villeneuve la Garenne, plus une partie de Vanves, plus Levallois Perret, entre autres...Ajoutons y Châtenay Malabry et Antony, puisque Siffredi est soutenu par Devedjian...
La liste Nouveau centre, si elle allie Meudon, l'essentiel des élus d'Issy les Moulineaux et Puteaux, peut faire un score.
Quant à la liste Modem, elle dépend de VIlle d'Avray, la ville de Denis Badré, plus les élus Modem qui sont élus un peu partout, en général sur des listes d'opposition...
Le problème, dans cette affaire, c'est que les gros contingents de votes UMP et divers droite dans le département, c'est Courbevoie (85 000 habitants), Neuilly sur Seine (même si c'est divers droite) et surtout Boulogne Billancourt (125 voix au total) et que, sorti de la candidature de Hugues Sirven VIénot, élu de cette dernière ville, nous n'avons pas encore d'indication précise sur les choix des uns et des autres.
D'ailleurs, je crois me souvenir que le dernier conseil municipal de Boulogne Billancourt a été assez agité, rapport à l'aménagement futur de l'Ile Seguin...
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Re: Les sénatoriales dans les Hauts-de-Seine

Messagede Denis » Dim 19 Juin 2011 12:35

Il semble que le temps ne soit pas à l'apaisement. Tu parles de Boulogne : il y a eu 4 listes de droite pour les délégués supplémentaires. Peux- tu savoir si la gauche n'en a pas profité pour glaner quelques grands électeurs supplémentaires ?
Pour Villeneuve, il s'avère qu'il s'est passé la même chose qu'à Bourg-la-Reine, puisque, sauf erreur de ma part, ce sont là 4 élus qui, à l'ombre du secret, ont apporté leur voix à la liste des suppléants de la gauche. C'est là encore anecdotique, mais les signes convergent, avec ou sans conséquence (regardons ce qui s'est passé à Calais où plusieurs dissidents ex-gauche ayant participé au basculement de la mairie à droite ont voté pour la liste de gauche). Et encore ne s'agit-il là que de départements ou de villes importantes où le flou des étiquettes n'est pas de mise, à comparer avec le monde des petites villes.
A minima, ce sont des signes annonciateurs de difficultés supplémentaires pour la droite. Compte tenu des tensions très fortes à droite dans le 92 et la forte progression de la gauche aux municipales (peux-tu confirmer l'estimation de +40% d'élus sur les listes de gauche entre 2001 et 2008? en tenant compte bien entendu des situations particulières, comme Asnières), le 3e sénateur de gauche me semble pratiquement acté. Tu nous confirmeras qu'il est très improbable, sauf basculement massif, que soit élu un 4e élu de gauche. En revanche, dans cette élection au scrutin de liste à un tour, je vois mal les dissidents de droite échapper à la tentation de faire échec à Isabelle Balkany.
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Re: Les sénatoriales dans les Hauts-de-Seine

Messagede vudeloin » Dim 19 Juin 2011 13:33

En 2004, nous avions eu 613 voix à gauche et divers gauche, 366 au centre, 975 sur les différentes listes UMP ( 3 avaient obtenu au moins un élu ) et 12 à l'extrême droite.
Soit un rapport 613 / 1 353 alors que nous sommes une base 700 / 1 361 cette anée...
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Re: Les sénatoriales dans les Hauts-de-Seine

Messagede philelec » Mar 21 Juin 2011 09:58

vudeloin a écrit:En 2004, nous avions eu 613 voix à gauche et divers gauche, 366 au centre, 975 sur les différentes listes UMP ( 3 avaient obtenu au moins un élu ) et 12 à l'extrême droite.
Soit un rapport 613 / 1 353 alors que nous sommes une base 700 / 1 361 cette anée...


Vudeloin, je suis d'accord pour le chiffre de 613 grands électeurs de gauche en 2004. En revanche, des grands électeurs de gauche aux alentours de 700 en 2011, ça me parait étrange. Un gain de 87 grands électeurs, c'est beaucoup. j'aurais plus vu une trentaine de nouveaux conseillers municipaux de gauche et 1 nouveau conseiller général. Mais je peux me tromper...
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