Politiquemania

La base de données de la vie politique française

Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Chambre de discussion sur les élections cantonales qui seront organisées en mars 2011 et visant au renouvellement de la moitié des conseillers généraux.

Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Jean-Philippe » Mer 19 Mai 2010 10:06

Je ne pense pas qu'il faille nécessairement faire un sujet par département, mais certains seront (comme pour les régions) plus observés que d'autres (en plus j'ai trouvé un article sur le sujet, ce qui aide).

Dans les Pyrénées-Atlantiques, gauche et droite (dont le Modem) sont à égalité, la droite ne dirigeant l'exécutif que grâce à la présence en son sein du doyen d'âge, l'UMP Jean Castaings.
En matière de renouvellement, les socialistes seront soumis en 2011 à plus de risques qu'en 2008 : 15 cantons, sur les 26 renouvelables, sont détenus par des élus PS (ou apparentés). 9 sont représentés par des amis de Jean-Jacques Lasserre (Forces 64) et 2 par des membres du parti sarkozyste, l'UMP. Parmi ces derniers, se trouvent celui de l'actuel président, Jean Castaings (La Bastide-Clairence), et celui de Max Brisson, le président du groupe UMP, Biarritz-ouest.
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2 ... 129343.php

Situation actuelle :
24 PS et 2 DVG face à 14 Modem, 2 NC, 7 UMP et 3 DVD
A noter que deux conseillères générales élues sous étiquette PS en 2004 ont rallié la majorité de droite lors des municipales de 2008. Leur score sera à observer particulièrement.

Les chiffres des régionales montrent que dans 10 cantons (dont Anglet-nord et Saint-Jean-Pied-de-Port détenus par la gauche), la majorité exécutive (Modem et UMP-NC) réalise un score supérieur à 50 %. La gauche en revanche est en position de majorité absolue dans 16 cantons (dont ceux d'Arzacq, Lasseube, et Pau-centre, détenus par l'autre camp).
Jean-Philippe
Animateur du site
Animateur du site
 
Messages: 9325
Inscription: Sam 26 Sep 2009 21:11
Localisation: Mayenne

Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Zimmer » Sam 11 Sep 2010 10:10

Un article de La République des Pyrénées.fr à propos des élections cantonales dans 17 cantons (situés dans le Béarn et la Soule) sur les 26 renouvelables du département des Pyrénées-Atlantiques.

Ce matin, la Foire de Pau lance les cantonales
Publié le 10 septembre 2010 à 04h00
Mis à jour à 06h31

En Béarn et Soule, les candidats aux élections de mars prochain sont sur les starting blocks, bien que la désignation officielle soit prévue pour la fin du mois dans les principaux partis. Une première analyse permet de dégager trois catégories de cantons en fonction des enjeux.

Huit imprenables

Il y a d'abord les cantons du «Habibland», détenus par des sortants socialistes ou apparentés. Ce sont les cantons situés au coeur du fief du député socialiste, David Habib. Lors du dernier test électoral des régionales, la liste PS d'Alain Rousset avait fait des scores voisins de 60%. A Arthez-de-Béarn, Philippe Garcia, devrait affronter au minimum un candidat UMP. A Lagor, Jacques Cassiau-Haurie, affrontera le mourenxois, Gérard Theaux pour l'UMP.

A Monein enfin, Yves Salanave-Péhé, devrait être opposé au centriste du MoDem, Didier Filipowiak.
Parmi les cantons socialistes, également verouillés, figurent aussi celui de Pau-nord, détenu par l'adjoint socialiste au maire de Pau, André Duchateau. Gilbert Voiement pourrait l'affronter pour le compte de la Gauche moderne. Dans le canton rural de Lembeye, le sortant socialiste, Michel Chantre ne devrait pas connaître de difficultés pour conserver son siège face au maire radical de Momy, Marc Gairin. Pas plus que Christian Petchot-Bacqué à Nay-est qui retrouvera face à lui son ancien camarade passé au MoDem, Francis Escalé, maire de Baudreix.
Les cantons d'Arzacq et d'Aramits, Bernard Dupont et Pierre Casabonne tous deux membres du groupe majoritaire, Forces 64, apparaissent eux-aussi indéboulonablesS

Six entrouverts

Le canton de Tardets a largement choisi la liste de Jean-Jacques Lasserre aux dernières régionales (60,52%). Mais le sortant, Michel Arhancet (Forces 64) devra affronter le nouveau maire de Tardets, Arnaud Villeneuve élu en 2008 face au fils du conseiller général. Le PS espère convaincre le nouveau maire de Tardets de partir aux cantonales, sous ses couleurs. Autre fief de la majorité départementale, le canton de Lasseube a donné une courte majorité à la liste socialiste aux régionales. De quoi donner de l'espoir aux socialistes, incarnés en mars par Arnaud Jacottin de damer le pion au médecin Michel Maumus conseiller sortant, élu pour la première fois en 1992.

Les sortants socialistes de deux cantons de la périphérie paloise, Jurançon et Lescar devront se bagarrer pour conserver leurs sièges, bien que la liste socialiste ait obtenu plus de 53% des suffrages pour l'un et plus de 55% pour l'autre.
A Jurançon, le sortant Bernard Soudar pourrait affronter le nouveau maire du chef-lieu, Patrice Bernos.
A Lescar, après quelques mois d'hésitations, Christiane Mariette a décidé de se représenter. Elle pourrait être opposée à Bernard Layre ou Nicolas Patriarche pour l'UMP.
A Oloron-est, le sortant Jean-Pierre Domecq devra confirmer son implantation, probablement face à l'UMP, Marc Oxibar.
A Navarrenx, le danger qui guette le sortant centriste, Jacques Pédehontaà, élu pour la première fois en 1992, viendra une nouvelle fois du camp de la majorité départementale. Jean Baucou, maire de Navarrenx, déjà candidat, les fois passées, pense à se présenter à nouveau.

Trois décisifs

Ce sont les cantons du Béarn qui peuvent basculer en mars prochain, en changeant de camp. Le plus emblématique est celui de Pau-Centre, où la gauche promet de mettre toute ses forces dans la bagarre. D'autant que le PS y a obtenu un score de 54,43% des voix aux dernières régionales. Pour elle, le passage de la sortante Josy Poueyto, du PS au MoDem a été vécu comme une trahison. Reste que pour l'instant à gauche, seule Stéphanie Mazza, conseillère municipale paloise a manifesté son intérêt pour le challenge. A droite, le jeune radical Thibault Chennevière se dit prêt à jouer le rôle de candidat non officiel.
Le canton de Pau-ouest est aussi ouvert. La sortante socialiste, Natalie Francq devrait affronter le maire d'Uzos, Jean Othax pour l'UMP et probablement Monique Sémavoine. Cette proche de François Bayrou a le vent en poupe depuis qu'elle est devenue maire de Mazères-Lezons en 2008.
Au fond de la vallée d'Ossau, le canton de Laruns pourrait aussi changer de camp. Le centriste, Robert Casadebaig, qui a pris la mairie de Laruns en 2008 rêve de déposséder le socialiste André Berdou de son siège au parlement de Navarre.

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/09/10/la-foire-lance-les-cantonales,154727.php?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
Zimmer
 
Messages: 3936
Inscription: Mar 11 Mai 2010 21:10

Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Jean-Philippe » Sam 11 Sep 2010 15:13

Une petite correction sur l'article de ce journaliste : le canton de Lasseube, PS jusqu'en 1991 (mort du conseiller général) a alors été remporté lors d'une partielle par Michel Maumus, le candidat soutenu par le PS, mais celui-ci s'est vite rallié à la droite.

L'article de parle pas du canton de Bayonne-Ouest, qui avait basculé à gauche en 2004 pour la première fois, en même temps que le canton Est, rejoignant ainsi le canton Nord, qui est lui un bastion de la gauche (sauf en 1992) grâce au fief PC de Boucau, passé du PC au PS en 2004.
La conseillère de Bayonne-Ouest, Monique Larran-Lange, a ainsi rejoint le Modem après s'être rapprochée de la majorité de droite à l'automne 2007. Ce ralliement comme celui de Josy Poueyto ont été très mal vécu par les élus et les militants PS, les privant de la majorité en 2008.

Je pense que la gauche perdra du terrain en 2011, notamment sur le littoral (Bayonne-Est) et Saint-Jean-Pied-de-Port. Au mieux pour elle, ce sera le statu quo (je peux me tromper).
Jean-Philippe
Animateur du site
Animateur du site
 
Messages: 9325
Inscription: Sam 26 Sep 2009 21:11
Localisation: Mayenne

Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede maxxx » Sam 11 Sep 2010 16:47

Comme Jean-Philippe, je pense également que la gauche est moins bien partie que la droite pour prendre la présidence du conseil général en 2011...

L'atout de taille de la droite réside essentiellement dans son alliance avec le Modem mené par Jean-Jacques Lasserre au niveau départemental : l'UMP ayant très peu de sortants en comparaison du groupe Forces 64 mené par le Modem (19 sièges dont 14 Modem auxquels se sont ralliés 2 NC, 2 DVD et 1 régionaliste contre 7 sièges au groupe UMP dont 1 apparenté), elle ne peut prétendre à reprendre la majorité du conseil...Sauf à ce qu'il y ait de nouveau une égalité de voix, elle s'est résolue à laisser la présidence au centriste.

Cela dit, le Modem a un positionnement général plus flou que l'ancienne UDF et cela peut énormément jouer, en ralliant les électeurs de centre gauche voire de gauche...C'est pour cette raison qu'il ne faut pas hypothéquer de suite les chances de la conseillère sortante Modem Josy Puyeto sur Pau-centre : certes, ce canton est à gauche, mais la conseillère générale a comme atout sa notoriété, son expérience et son profil de femme du centre-gauche qui peut lui permettre de rallier des électeurs qui ne voteraient pas pour un candidat du centre droit et encore moins de droite.

Selon moi, l'autre conseillère générale ex-PS qui a rallié le Modem, Monique Larran-Lange (Modem), n'a pas trop de soucis à se faire : son canton de Bayonne-Ouest est quand même le plus à droite des 3 cantons de la ville, elle n'avait été élue sous l'étiquette PS, face à l'UDF, qu'avec 50.6% des voix au second tour. Elle avait même été pressentie pour intégrer en 2008 l'équipe du député-maire UMP de Bayonne, Jean Grenet...Son nouveau positionnement lui permettra d'engranger des voix supplémentaires : elle ne perdra pas toutes les voix de gauche qu'elle a obtenues en 2004 mais par contre, face à un candidat de gauche, elle ralliera la quasi-totalité de celles de droite...Elle n'a pas vraiment de quoi s'inquiéter. Le seul risque, comme Josy Puyeto, c'est qu'elle soit perçue comme une girouette et que les électeurs de droite soient réticents à la soutenir...

Je ne suis pas totalement d'accord avec Jean-Philippe cependant sur les cantons que la gauche peut perdre : l'hypothèse de Bayonne-Est me laisse sceptique dans la mesure où le sortant Jérôme Aguerre (PS), chef de file de l'opposition municipale, avait quand même récolté 56% des voix au second tour...Bayonne est une ville électoralement et sociologiquement à gauche, comme en témoignent les 53% de Ségolène Royal en 2007 et les scores aux régionales et européennes : elle a un profil assez similaire sur le plan électoral au Toulouse de l'époque Baudis : des électeurs qui votent à gauche à toutes les élections sauf aux municipales, pendant lesquelles ils affirment leur soutien à l'équipe sortante de droite, menée par une dynastie familiale (les Grenet à Bayonne). La seule stratégie pour la droite sur ce canton serait d'investir un candidat Modem-Forces 64 pouvant dépasser le clivage gauche-droite et mettre en difficulté Jérôme Aguerre...

Sur Saint-Jean-Pied-de-Port, je partage par contre l'avis de Jean-Philippe : François Maitia (PS), conseiller général PS sortant et par ailleurs conseiller régional, devra batailler ferme pour se maintenir : il ne l'avait emporté qu'avec à peine 52.7% en 2004 contre le DVD Alphonse Idiart, maire de Saint-Jean, qui n'avait pas su prendre la relève de l'indéboulonable Michel Inchauspé, conseiller général du canton pendant 44 ans (1960-2004), ancien député RPR...Mais depuis Alphonse Idiart, que l'on croyait fragilisé, a réussi à se faire réélire - et brillamment - à la tête de sa ville. De toute façon, c'est le candidat régionaliste Pierre Iralour qui fait généralement pencher la balance dans ce canton, en obtenant des scores aux alentours de 20% dans ce canton (17.6% en 2004, 22% en 1998).

La gauche est par ailleurs très menacée sur les cantons de Laruns, Jurançon et Pau-Ouest. Le canton de Laruns s'était joué à 57 voix en 2004 entre le PS sortant et gagnant André Berdou (51.1%) et le DVD Robert Casadebaig (48.9%) : ce dernier, présent à chaque cantonale depuis 1992, ne cesse de réduire l'écart depuis cette date et il a pris au premier la mairie de Laruns en 2008. Il sera encore plus menaçant et pourrait facilement prendre le canton.
Sur Jurançon, le nouveau maire Modem de la ville du même nom, Michel Bernos, qui a pris la ville au PS en 2008, sera un candidat redoutable pour le sortant Bernard Soudar (PS). Ce dernier avait pris de peu le canton en 2004 à l'UDF (52%), et, même si le PS s'est emparé de Gan, que détenait l'ancien conseiller général Jean-Bernard Leris (UDF), investir le maire Modem de la plus grande ville du canton est une stratégie qui risque d'être payante...L'étiquette Modem aidant à rallier les indécis..
Enfin sur Pau-Ouest, la sortante Nathalie Francq (PS - 51% au second tour de 2004) sera elle aussi en difficulté : tout dépend de la stratégie de la droite et du centre : à l'UMP, le maire d'Uzos, Jean Othax, voudrait bien repartir et améliorer son score de 2004 (49% au second tour) mais la nouvelle maire Modem de Mazères-Lezons Monique Sémavoine est tentée par le siège également : un ticket entre ces deux candidats avec Monique Sémavoine comme titulaire serait une option assez intéressante pour le président Lasserre et mettrait de sérieux batons dans les roues de la sortante socialiste...
maxxx
 
Messages: 853
Inscription: Mar 17 Aoû 2010 20:20

Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede maxxx » Ven 24 Sep 2010 16:12

Un nouvel article qui apporte quelques compléments :
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/09/24/cantonales-2011-ca-bouge,157559.php

Lescar : l'hypothèse Chambaud. Christianne Mariette, conseillère générale sortante (PS) du canton de Lescar, va-t-elle rencontrer James Chambaud sur sa route ? Toujours est-il que l'UMP envisage « sérieusement » de présenter l'indéracinable maire de Lons. Le choix politique se double de considérations mathématiques. Prenez le poids de Lons dans la population électorale du canton, mobilisez la droite de Billère et Lescar, et le rêve de revanche prend forme. James Chambaud paraît décidé à y aller. « Je n'attends plus que le feu vert de ma femme », glisse-t-il. A noter que l'UMP hériterait ainsi d'un nouveau doyen. James Chambaud aura 83 ans en mai.

Frédéric Nihous discute

« Nous avons même le président des chasseurs, mais peut-être que la chasse est ouverte », a ironisé hier Martine Lignières-Cassou lors de l'inauguration du siège de la Sepa à Pau, en relevant la présence de Fréderic Nihous, le patron de Chasse Pêche Nature et Traditions. Fréderic Nihous sera-t-il candidat dans la plaine de Nay ? L'intéressé laisse courir l'hypothèse. « Nous avons un partenariat avec l'UMP. Pourquoi ne se déclinerait-il pas au niveau départemental ? On discute. » Et hier, effectivement, Frédéric Nihous a beaucoup discuté avec divers représentants de l'UMP présents à la manifestation.

Navarrenx : Serge Larrey-Lassalle hésite

Trouver un candidat de gauche dans le canton de Navarrenx semble relever du casse-tête. Le Parti socialiste a sollicité Serge Larrey-Lassalle, le maire de Préchac-Navarrenx. De gauche, mais pas encarté, cet enseignant n'a pas encore pris sa décision.

Arthez : le maire d'Artix soutiendra Philippe Garcia

Philippe Garcia, le conseiller général sortant du canton d'Arthez-de-Béarn, est membre du groupe de gauche au Parlement de Navarre, mais non encarté au PS. Il a sollicité l'investiture du Parti socialiste, ce qui a suscité quelques grincements de dents parmi les militants du canton. Certains encourageaient la candidature du maire d'Artix, Jean-Marie Bergeret-Tercq. Ce dernier y serait bien allé... s'il n'y avait pas eu de candidat à gauche. « Avec Philippe Garcia, nous avons de très bonnes relations ; s'il se représente, je le soutiens », confie le maire d'Artix.


Pour commenter cet article :
- Je ne pense pas que la sortante PS Christine Mariette ait de quoi s'inquiéter véritablement sur le canton de Lescar. Je trouve la majorité centre-droite un peu trop optimiste sur l'hypothèse d'un basculement du canton grâce au maire UMP de Lons, James Chambaud : la sortante PS avait en 2004 largement battu le maire UMP de Lescar, René Claverie, à qui elle avait pris le canton en 1998 (59.4% pour la candidate PS contre 40.6% seulement pour l'ancien conseiller général). René Claverie a été battu aux municipales de 2008 par la gauche, avec le Modem qui s'était maintenu au second tour...L'hypothèse de l'UMP est de renverser la tendance en prenant l'avantage sur Lons, qui avait accordé un peu plus de 60% des voix à la candidate PS au second tour de 2004...Cela dit, il est fort probable que le maire de la ville fera mieux que 40% en 2011 mais n'oublions pas qu'il a 83 ans (je ne pense pas - au contraire - que cela joue positivement en terme d'image dans les autres villes - et même dans sa propre ville, ça peut conduire à un sentiment d'usure) et qu'il n'a été réélu qu'avec 45.7% des voix en 2008 aux municipales face à la gauche (qui plafonnait à 33.2% des voix - un très bas niveau) et à une liste DVD (21.1%)...Il a à mon avis de fortes chances d'être battu.
Rectification par rapport à l'article : Billère n'est pas dans ce canton, la ville est tout simplement incluse dans le canton éponyme et en plus, elle a basculé de droite à gauche...

- l'UMP et le centre auraient peut être intérêt à jouer la carte Nihous sur la canton de Nay-Est : de toute façon, le canton parait imprenable, donc l'investir permettrait de calmer les ardeurs et renforcer le partenariat avec CPNT (je ne suis pas sûr que ce partenariat rapporte tant de voix que ça à la droite UMP-NC vu la grogne latente des agriculteurs, pêcheurs et chasseurs et les défections en masse dans le parti depuis son ralliement à l'UMP en 2009 - cf. La Somme ou la Gironde - mais c'est un autre débat) en évitant les candidatures multiples. Dans ce canton particulièrement, le candidat CPNT en 2004, Jean-Saint-Josse, que l'on ne présente plus, était arrivé de 4 voix devant le candidat de la majorité UDF-UMP : certainement déçu par ce score (et plus proche de la droite que de la gauche idéologiquement), il s'était retiré au second tour et avait laissé l'UDF affronter le candidat PS : ce dernier l'avait emporté avec 62.7% des voix face au mauvais score de 37.3% de l'UDF (en hausse certes par rapport aux 32.7% de 1998 mais la droite avait touché le fond en 1998 et le PS devait régler une succession en 2004)...Le cumul des voix UDF-CPNT-DVD-EXD donnait un total de 48.2% des voix. Le report des voix des centristes sur Frédéric Nihous n'a cependant rien d'évident et les mauvais scores des régionales dans le canton - malgré la présence de Frédéric Nihous en numéro 3 de la liste UMP - n'arrangent rien (17% des voix derrière le Modem - 25% - et le PS - 58% - sur Coarraze, ville encore dirigée par Jean-Saint-Josse, le mentor de Nihous et un ridicule 12% pour la liste Darcos contre 45% au Modem et 43% au PS à Baudreix, ville détenue par le Modem mais dans laquelle Frédéric Nihous est conseiller municipal ! Ca ne laisse pas beaucoup d'espoirs).
maxxx
 
Messages: 853
Inscription: Mar 17 Aoû 2010 20:20

Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede baudoin » Mar 28 Sep 2010 15:02

Sud-Ouest annonce aujourd'hui que Jérôme Aguerre ne sera pas candidat dans le canton de Bayonne-Est. Il sera néanmoins suppléant de Marie-Christine Aragon (secrétaire de la section socialiste de Bayonne). Il se dit désormais tourné vers 2014 et les municipales de Bayonne.

De quoi relancer le suspense dans ce canton ?

http://www.sudouest.fr/2010/09/28/aguer ... 8-4018.php
baudoin
 
Messages: 197
Inscription: Lun 20 Juil 2009 18:17

Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Jean-Philippe » Sam 2 Oct 2010 17:03

On connaît, depuis le vote jeudi soir des sections dans l'ensemble, le nom des futurs candidats investis ou soutenus par le PS pour les cantonales de mars 2011. Seules six désignations ont été différées : à Biarritz-Ouest, Hasparren, Iholdy, Arzacq, Lembeye et Monein.

Les trois cantons basques, ils ont été laissés libres dans la perspective d'ultimes négociations avec les partenaires de gauche du PS que sont le Front de gauche, le Parti radical de gauche, Europe Écologie ou encore les Abertzale. Des négociations qui devront aboutir d'ici la semaine du 11 au 15 octobre, date du prochain conseil fédéral, lequel devrait arrêter toutes les candidatures. Côté Béarn, ce sont plutôt les hésitations de sortants de gauche comme Yves Salanave-Péhé (Monein) ou Michel Chantre (Lembeye) qui semblent avoir provoqué le retard dans les désignations. Sur Arzacq, le PS cherche surtout un candidat, même si le secrétaire fédéral Pierre Chéret assure qu'il a des pistes en cours de finalisation.


Le même souligne que ce scrutin de désignation s'est déroulé dans un climat serein. Ce que confirme Georges Labazée, qui préside le groupe de gauche au Conseil général, et a veillé de près à ces procédures. « C'est la première fois depuis bien longtemps que l'on connaît la plupart des candidats six mois à l'avance, et sans situations difficiles à gérer. »

Voici en tout cas la liste des candidats investis (membres du PS) et des candidats soutenus par le Parti socialiste pour mars prochain : Anglet Nord, Gérard Cazaux (investi) ; Bayonne-Est, Marie-Christine Aragon (investi PS), Bayonne-Nord, Christophe Martin (investi) ; Bayonne Ouest, Henri Etcheto (investi), Labastide-Clairence Thierry Dekimpe (soutenu) ; Saint-Jean-Pied-de-Port, François Maïtia (investi) ; Tardets, Arnaud Villeneuve (soutenu), Aramits : Jean-Claude Coste (soutenu), Arthez-de-Béarn, Philippe Garcia (soutenu) ; Jurançon, Bernard Soudar (investi) ; Lagor, Jacques Cassiau-Haurie (investi) ; Laruns : André Berdou (investi) ; Lasseube, Arnaud Jacottin (investi) ; Navarrenx, Nadine Lambert (apparentée) ; Nay-Est, Christian Petchot-Bacqué (investi) ; Oloron-Est, Jean-Pierre Domecq (investi), Pau-Centre, Stéphanie Maza (investie) ; Pau-Nord, André Duchateau (investi), Pau-Ouest, Natalie Francq (investie).


http://www.sudouest.fr/2010/10/02/parti-socialiste-20-des-26-cantons-sont-pourvus-201263-736.php
Jean-Philippe
Animateur du site
Animateur du site
 
Messages: 9325
Inscription: Sam 26 Sep 2009 21:11
Localisation: Mayenne

Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Robespierre » Mer 6 Oct 2010 10:43

«Ne pas oublier, et rétablir un peu de justice»
Le PS n'a pas digéré « une trahison de bas étage ». Il dit avancer en rangs serrés pour « reconquérir » les trois cantons bayonnais. Les jeunes loups pointent les crocs.

Railleurs que ceux qui font courir le bruit qu'au sein du PS bayonnais le torchon brûlerait. Il n'en est rien, on vous le dit. Où plutôt, c'est Pierre Chéret, le premier secrétaire fédéral qui, en personne, est venu le clamer hier soir à Bayonne à l'heure de présenter officiellement les trois candidats appeler à en découdre au Nord, à l'Est et à l'Ouest de la ville en mars prochain.

Le patron de la fédération PS s'est d'ailleurs fendu d'un hommage à Jérôme Aguerre, conseiller général sortant du canton Est, pas des plus assidus selon les observateurs au Parlement de Navarre, qui laisse sa place à la secrétaire de la section locale, Marie-Christine Aragon. « Je salue le geste politique de Jérôme qui a accepté d'être le remplaçant de Marie-Christine ». Lequel Jérôme Aguerre qui, dans ces mêmes colonnes, nous confiait avoir fait le choix du renoncement aux cantonales pour mieux se préparer à la course aux prochaines municipales. Un choix qui, selon l'intéressé aurait été pris en accord avec ses amis socialistes.

Interrogé hier soir, Pierre Chéret s'est montré plus évasif. Préférant rappeler le fonctionnement démocratique et très encadré du PS. « Jérôme Aguerre est actuellement leader de l'opposition municipale et il le reste. Mais 2014 est encore loin. Il était dans une perspective de se représenter aux cantonales et ce n'est pas le cas. Enfin, je rappelle que le choix du candidat tête de liste aux municipales reviendra aux militants. »

Pierre Chéret a beau ajouter que Jérôme Aguerre garde « toute légitimité », peu parieront sur lui en 2014. Surtout que derrière lui, une meute est déjà sur le sentier. À l'instar d'Henri Etcheto, conseiller d'opposition municipale, qui s'attaque au canton Ouest. « Un canton difficile pour la gauche, lance-t-il, dans un contexte particulier. Un canton gagné par la gauche par un candidat depuis passé de l'autre côté. » Sans jamais la citer, le candidat PS pointe Monique Larran-Lange passée dans le camp de Forces 64.

« Certes nous n'avons pas oublié mais il n'est pas question de régler des comptes, simplement de rétablir un peu de justice pour les Bayonnais qui avait voté à gauche ». Pierre Chéret en rajoute : « Je n'ai aucune animosité en vers Dominique Larran-Lange, mais je ne peux accepter ce qu'elle a fait. » Henri Etcheto s'attend à une bataille féroce dans un canton « où la gauche est toujours très représentée » et où un « candidat ambitieux » (Yves Ugalde -divers droite- pour ce qui ne l'aurait pas reconnu) est annoncé.

Bataille aussi dans le nord pour Christophe Martin, le sortant. Même si le patron du PS en Pyrénées-Atlantiques croit « en des discussions de partenariat avec les autres partis de gauche », l'affrontement avec le Parti communiste dans ce canton est déjà dans toutes les têtes.

« Un fief grenetiste »
« Je vois à quoi vous faites allusion, glisse Christophe Martin, mais il y a toujours eu une primaire à gauche sur ce canton. Et il ne faudra pas se tromper d'objectif. Au premier tour on choisit, au second on élimine. » S'attend-il à trouver sur son chemin madame le maire de Boucau, Marie-José Espiaube, dont il est adjoint ? « Les communistes choisiront leur candidat le mieux placé », glisse sans plus de commentaire le conseiller général sortant.

Quant à Marie-Christine Aragon, actuelle secrétaire de section du PS bayonnais, elle avance sans appréhension. Militante mais nouvelle venue sur le devant de la scène, elle analyse avec lucidité son canton. « Depuis longtemps il vote à gauche, sauf pour les municipales. » Et lorsque les plus anciens lui rappellent qu'Henri Grenet, père de l'actuel député-maire, en fut très longtemps le conseiller général, elle acquiesce. « C'est vrai, c'est un fief grenetiste ». Pour autant, elle se dit prête, avec son expérience du monde associatif et du milieu ikastola, à livrer bataille. « Avec une femme sans doute… » Allusion à l'éventuelle candidature de Christine Lauqué, l'adjointe au maire.

Trêve de supputation. Pour l'heure le PS se dit volontariste et prêt à en découdre. Désignés par leurs pairs tous réconciliés donc, les trois candidats bayonnais sont en ordre de marche.


http://www.sudouest.fr/2010/10/06/ne-pa ... 3-4018.php
Robespierre
 
Messages: 488
Inscription: Lun 25 Jan 2010 09:26
Localisation: Lille

Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede Jean-Philippe » Mer 6 Oct 2010 23:25

Cantonales 2011 : la majorité prépare ses candidats

Les désignations ne sont pas encore officielles. Reste que la majorité départementale a bien avancé dans sa recherche de candidats pour les cantonales de mars prochain. La règle est de donner une investiture commune aux sortants qui se représentent. Ce sera le cas pour Pierre Casabonne (Forces 64, Aramits), Bernard Dupont (Forces 64, Arzacq), Michel Maumus (Forces 64, Lasseube), Jacques Pédehontaà (Forces 64, Navarrenx), Josy Poueyto (Forces 64, Pau-centre), Monique Larran-Lange (Forces 64, Bayonne-ouest), Max Brisson (UMP, Biarritz-ouest), Beñat Inchauspé (Forces 64, Hasparren), Jean-Louis Caset (Forces 64, Iholdy), Jean Castaings (UMP, La Bastide-Clairence) et Michel Arhancet (Forces 64, Tardets).

Stratégies variables pour les cantons à gauche

Cela n'exclut pas des candidatures isolées comme celles de Thibault Chenevière (parti radical), ou de représentants de Gauche moderne (Gérard Pierrou ou Albert Bègue) à Pau-centre. De même à Bayonne-ouest, la candidature du radical Yves Ugalde est annoncée, comme celle de Jean-Benoît Saint-Cricq à Biarritz-Ouest. Dans les autres cantons où les sortants appartiennent au groupe de gauche, la stratégie sera variable. Tantôt les composantes de la majorité départementale présenteront un candidat unique : Michel Bernos à Jurançon, Robert Casadebaig à Laruns, Marc Gairin à Lembeye, Jean-Marie Mailharro à Saint-Jean-Pied-de-Port et peut-être Gérard Theaux à Lagor.

Tantôt des primaires (parfois internes à la grande famille UMP) départageront les candidats au premier tour. Ce sera le cas à Nay-est entre Francis Escalé et Frédéric Nihous, à Oloron-est entre Marc Oxibar et André Labarthe, à Pau-ouest entre Monique Sémavoine et Jean Othax ou à Lescar entre Bernard Layre et Marie-Christine Garcia-Dalot. D'autres candidats sont encore possibles, comme Jean-René Etchegaray à Bayonne-est, Jean-Bernard Pocq à Bayonne-nord, Mayalen Etcheverry à Biarritz-ouest, Gilbert Voiement à Pau-nord ,Jean-Baptiste Portelera à Anglet-nord ou Didier Filipowiak à Monein.

À noter que, du côté des socialistes, les militants de Monein, à l'instar de ceux de Lembeye, ont choisi de différer le choix de leur candidat.


http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/10/02/cantonales-la-majorite-prepare-ses-candidats,158866.php
Jean-Philippe
Animateur du site
Animateur du site
 
Messages: 9325
Inscription: Sam 26 Sep 2009 21:11
Localisation: Mayenne

Re: Les cantonales dans les Pyrénées-Atlantiques

Messagede maxxx » Sam 16 Oct 2010 19:37

Le comité départemental UMP 64 s'est réuni ce samedi pour ratifier les investitures aux élections cantonales de mars 2011.

L'investiture a été donnée aux deux conseillers généraux UMP sortants : -Max Brisson pour le canton de Biarritz Ouest -Jean Castaings pour le canton de Labastide Clairence.

L'investiture a été donnée aux candidats « UMP/Majorité départementale » dans les cantons détenus par l'opposition suivants : - Claude Olive pour le canton d'Anglet Nord - Michel Jabot pour le canton d'Arthez de Béarn - Christine LauquÉ pour le canton de Bayonne Est - Bernard Pocq pour le canton de Bayonne Nord - Hervé Turpin pour le canton de Jurançon - Gérard Theaux pour le canton de Lagor - Marc Gairin pour le canton de Lembeye - Frédéric Nihous pour le canton de Nay Est - Marc Oxibar pour le canton d'Oloron Est - Jean Othax pour le canton de Pau Ouest - Nicolas Gallais pour le canton de Pau Nord - Jean-Pierre Eyharts pour le canton de Saint Jean Pied de Port.

Par ailleurs, le comité départemental a apporté comme prévu son soutien aux 9 conseillers généraux « Force 64 » sortants. Deux cantons restent à ce jour non pourvus : les cantons de Monein et de Lescar. L'UMP fait savoir que les candidats « UMP-Majorité départementale » devront en l'espèce être ratifiés par le comité départemental issu des élections internes du 23 octobre.

« Notre objectif est de conserver et renforcer la majorité départementale pour garder ces cantons renouvelables et reconquérir ceux détenus par la gauche. Nous avons travaillé « main dans la main » avec Force 64. Notre unité est plus forte que jamais. Nous allons renforcer nos actions et animer des réunions dans tous les cantons, comme nous l'avons fait en juillet à Oloron Sainte-Marie, et aujourd'hui à Urt », annonce l'UMP dans un communiqué consécutif au comité départemental.


http://www.sudouest.fr/2010/10/16/cantonales-en-pyrenees-atlantiques-l-ump-devoile-ses-candidats-213952-4893.php
maxxx
 
Messages: 853
Inscription: Mar 17 Aoû 2010 20:20

Suivante

Retourner vers Élections cantonales de 2011

Vidéos

Découvrez notre sélection de vidéos en lien avec l'actualité.

Voir toutes les vidéos

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 10 invités