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La gauche pourra-t-elle conserver le Val-d'Oise ?

Chambre de discussion sur les élections cantonales qui seront organisées en mars 2011 et visant au renouvellement de la moitié des conseillers généraux.

Re: La gauche pourra-t-elle conserver le Val-d'Oise ?

Messagede maxxx » Lun 10 Jan 2011 19:06

OK pour ton analyse, mais celle-ci est transposable dans toutes les élections même couplées...Il ne faut pas se fixer et se focaliser uniquement sur des rapports de force purement arithmétiques mais s'intéresser aux personnes...

Les électeurs que tu décris ne sont peut être pas schizophrènes mais dissocient les enjeux : en duel droite/gauche des régionales, les listes atomisent les débats et ceux ci se focalisent sur le rapport droite gauche...aux cantonales, c'est une question de personnes : on peut avoir une sensibilité de gauche et estimer que son maire DVD est un bon ou excellent candidat, même pour le CG (la plupart des électeurs ignorent de toute façon l'exactitude des compétences des communes, départements et régions - accentué par la CGC)...Surtout qu'Arnaud Bazin est DVD et pas UMP...

Je ne vois pas dès lors en quoi il ferait forcément moins sur sa ville de Persan qu'en 2004...S'il est apprécié comme maire, il peut faire autant ou plus sans problèmes...
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Re: La gauche pourra-t-elle conserver le Val-d'Oise ?

Messagede vudeloin » Lun 10 Jan 2011 23:49

Pas de liste FN contre Bazin, ce qui revient à se poser une question : peut être, parmi les élus de la liste majoritaire au conseil municipal de Persan, y a t il ce qu'il faut de ce côté là...
Bazin a pris la mairie en 1995, si mes souvenirs sont exacts, en tirant parti des difficultés de renouvellement de la mairie PCF et d'un problème local sérieux, celui des inondations de l'Oise qui avaient ravagé une zone pavillonnaire de la ville.

Je suis par ailleurs convaincu que l'arithmétique n'explique pas tout en politique, et que plutôt que le calcul mental, c'est plutôt du côté de la physique, voire de la mécanique des fluides, qu'il faut envisager les questions de comportements électoraux.

Le battu de la cantonale de 2004 à Persan avait été élu conseiller régional le même jour.

N'oublions pas, aussi, que dans un passé plus ancien, le siège de Persan Beaumont était acquis au PCF, et que les candidats communistes étaient généralement élus au premier tour. Epoque où Persan était une municipalité communiste et Beaumont une ville gérée par un socialiste en rupture de ban avec le PS de Mitterrand, parce qu'un peu anticommuniste pour tout dire.

Une des traditions historiques du Val d'Oise, soit dit en passant.

je vous raconte la suite de l'histoire un autre jour :)
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Re: La gauche pourra-t-elle conserver le Val-d'Oise ?

Messagede vudeloin » Mer 12 Jan 2011 18:57

Pour compléter l’information relative aux cantonales val d’oisiennes, quelques éléments issus des élections régionales 2010 sur quelques uns des points chauds du renouvellement de mars prochain.

Pour le canton de Franconville, détenu par le PS alors que la mairie est UMP, le canton recoupant les limites communales, on a les éléments suivants :

Les listes de gauche ont réalisé 4 083 voix lors des régionales au premier tour, dont 2 195 pour la liste PS, contre 4 058 suffrages aux listes allant du Modem au FN, dans un contexte de forte abstention ( la ville compte plus de 21 000 inscrits ).

Au second tour, la liste Huchon passe à 4 855 votes, quand la liste Pécresse plafonne à 3 942, soit plus de 900 voix d’écart.

Situation très ouverte, cependant pour les cantonales, compte tenu de tous les paramètres ( candidats, participation, etc…)

Pour le canton de Sannois, présentant les mêmes caractéristiques, la gauche est arrivée en tête au premier tour avec 3 447 voix contre 2 918 votes en faveur des listes allant du Modem au FN.
C'est-à-dire plus de 500 voix d’avance dans la ville de Yannick Paternotte, député de la 9e circonscription.
Au second tour, la liste Huchon obtient 3 979 voix et la liste Pécresse 2 852, soit là encore plus de 900 voix d’écart.

La réélection du candidat PS, victorieux lors d’une partielle, n’est donc pas impossible, notamment si le contexte des cantonales est proche de celui des régionales.

Dans le canton de Garges Est, constitué de ce que l’on peut appeler le « Vieux Garges « et de la commune de Bonneuil en France, de tradition de droite, on ne peut, sur les éléments disponibles, distinguer le vote des deux parties de la ville.
Toujours est il que l’écart à Bonneuil est favorable à la droite au premier tour ( 6 votes ) et à la liste Huchon au second ( 27 voix ).
Sur Garges les Gonesse, les listes de gauche font 2 456 voix au premier tour et 3 452 au second, contre 1 584 et 1 520 voix pour l’ensemble des listes de droite et du centre.
Très forte abstention sur la ville la plus pauvre du département, avec moins de 30 % de votants au premier tour.
Pour mémoire, Garges les Gonesse est plus peuplée que Franconville mais ne compte qu’un peu plus de 15 000 électeurs…

La réélection du candidat PS n’est pas impossible, d’autant que le PCF dispose encore d’une certaine force ( 8 % ) et que le NPA a réalisé 9 % au premier tour des régionales.

Passons maintenant à deux cantons pluricommunaux, avec celui de Beauchamp tout d’abord.

Canton sans continuité géographique ( héritage du découpage Poniatowski de 1976 ), le canton de Beauchamp regroupe deux communes à gestion de droite ( Beauchamp et Le Plessis Bouchard ) et une mairie communiste ( Pierrelaye ).

Au premier tour des régionales, les listes de droite et du centre ont réalisé 1 543 voix sur le chef lieu, 1 323 voix sur Plessis Bouchard et 706 voix sur Pierrelaye, soit un total de 3 572 suffrages.

Les listes de gauche et d’extrême gauche ont obtenu 1 242 voix sur Beauchamp ( débours de 300 voix ), 1 123 voix sur Plessis Bouchard ( retard de 200 voix ) et 936 voix sur Pierrelaye ( avance de 230 votes ).
Ce qui donne un ensemble de 3 301 voix, soit un retard de 271 voix sur l’ensemble du canton.

Au second tour, la liste Pécresse obtient 1 525 voix sur Beauchamp, 1 276 voix sur le Plessis Bouchard, 632 sur Pierrelaye, soit un ensemble de 3 433 suffrages.
La liste Huchon recueille 1 422 voix sur Beauchamp, 1 281 sur le Plessis Bouchard et 1 127 sur Pierrelaye, soit un total de 3 830 voix.

Ce qui donne une situation nouvelle, où pour la première fois depuis la création du canton, la gauche dispose de chances ( aux alentours de 30 % selon moi ) de s’emparer du canton.

Le changement de candidat à droite est un aspect essentiel.

Enfin, le canton d’Ecouen, détenu par le PS, et qui est composé d’une mairie socialiste ( le chef lieu bien connu pour le château abritant le Musée National de la Renaissance ) et cinq municipalités de droite.

Au premier tour, la gauche est arrivée en tête dans deux communes ( Ecouen et Ezanville ) avec 1 260 et 1 209 votes contre 1 160 et 801, soit un total de 2 469 voix contre 1 961.

Cette avance de la gauche a été corrigée par les quatre autres communes.
Saint Brice sous Forêt, commune à population mixte, un temps gérée par la gauche, donnait 1 459 voix au centre et à la droite contre 1 397 à gauche, soit 62 voix de plus.
Piscop, mairie PCF jusqu’en 1983, donne 150 voix à la droite et 74 à gauche, tandis que Le Mesnil Aubry et Le Plessis Gassot, communes rurales situées sur la route nationale, apportent 160 et 23 voix à la droite contre 121 et 2.

Au total, la gauche a réalisé 4 063 voix sur le canton, contre 3 753 aux listes du centre et de la droite.

Au second tour, respectant les mêmes principes que ceux observés dans les autres cantons ( légère remontée du nombre des votants notamment ), Saint Brice sous Forêt bascule à gauche et, fait plus étonnant encore, Le Mesnil Aubry l’accompagne pour 3 votes.

Sur les six communes, la liste Pécresse ne fait le plein que sur Saint Brice ( 1 460 voix au lieu de 1 459 ! ) et réalise au total 3 678 voix.

La liste Huchon, pour sa part, obtient un total de 4 716 suffrages, soit un plus de 650 voix sur le premier tour.

Même si, dans tous les cas, on peut penser que l’électorat Modem s’est en partie reporté sur la liste Huchon, le fait est que la progression de la gauche est manifeste dans toutes les situations ici évoquées.

Ce qui fait que la gauche peut fort bien conserver ce canton d’Ecouen, l’un des enjeux du renouvellement 2011.

A noter qu’en 2004, lors des cantonales, la gauche était arrivée de peu en tête sur le canton avec 5 166 voix contre 5 092 aux candidats de droite et du FN.
Et que l’écart était passé à 321 voix au second tour, avec 5 274 voix pour le candidat UMP et 5 595 pour le candidat PS.

Un candidat PS qui avait été élu en étant devancé dans sa ville d’élection, Ezanville.

Une situation confirmée aux municipales de 2008 où la liste UMP a réalisé 248 voix de plus que la liste de gauche.

La dynamique de mobilisation est donc essentielle, dans ces différents cantons, pour déterminer le résultat final.
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Re: La gauche pourra-t-elle conserver le Val-d'Oise ?

Messagede Invité » Jeu 13 Jan 2011 11:58

Bonjour à tous! Que de messages depuis mon dernier passage, les choses s'accélèrent et ça risque de continuer d'ici à mars prochain!!!!

En ce qui concerne Argenteuil la campagne commence à battre son plein les blogs politiques sont en route à gauche avec Alain Leikine http://www.alainleikine.fr/campagne_2011.php

A droite avec Georges Mothron : http://www.mothron2011.fr/

et Xavier Péricat : http://www.xavierpericat.fr/

On vient d'apprendre notamment pour le canton Nord, que ce sera Michel Vampouille qui sera le candidat d'Europe écologie qui se présentera contre Georges Mothron. Exit donc Renée Karcher (PS), qui n'est même pas suppléante, l'ambiance doit être assez détestable dans la gauche argenteuillaise. Vampouille risque d'avoir beaucoup de boulot. Il a en effet été parachuté d'Auvers sur Oise où il a été autrefois élu et où il habite. Il va donc devoir rattraper à la fois un gros retard par rapport à Mothron qui a démarré sa campagne depuis un bon moment mais également et surtout une absence totale de notoriété face à l'ancien Maire d'Argenteuil et actuel Député. Habitant ce coin, je vois mal comment il va pouvoir expliquer la logique de sa candidature. J'ai bien l'impression que Mothron est bien parti pour gagner avant même d'avoir sorti le moindre programme de campagne....

Philipe Doucet aura décidément définitivement planter la Gauche à Argenteuil probablement pour un bon moment...

Concernant Leikine, je suis plus réservé, Péricat lui aussi a démarré sa campagne depuis un moment et se montre assez visible sur tous les évènements du canton ouest, son blog est régulièrement alimenté tandis que Leikine semble assez effacé. Cela étant dit Leikine a de la bouteille, il risque de faire une campagne éclair durant les dernières semaines avant l'élection. Cela suffira t'il à conserver son siège??? Doucet semble prêt à tout pour torpiller son vieil adversaire dont il a toujours empêché la réintégration au PS. Il est d'ailleurs assez drôle de voir sur le blog de Leikine sa désolidarisation totale du Maire et la peur qu'il a d'être assimilé à la municipalité lorsqu'il dit "Il faut sortir Argenteuil d’une situation complexe et le fait que je ne fasse pas partie de la municipalité"

Vivement le 1er tour!!
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Re: La gauche pourra-t-elle conserver le Val-d'Oise ?

Messagede Invité » Ven 14 Jan 2011 12:38

Suite à ce que je disais hier voici un extrait grassé parut sur le site d'information Roissy Mail, ça promet!
(http://www.roissymail.com/2011/01/13/ca ... a-douleur/)

551, POLITIQUE, VAL D’OISE
Cantonales Val-d’Oise: EELV valide l’accord avec le PS dans la douleur

0 Commentaires 13 JANVIER 2011

C’est passé de peu. Dimanche, les militants valdoisiens d’Europe écologie-Les Verts (EELV) ont approuvé dans la douleur (Ndlr : à 52,5% des voix) l’accord proposé par le Parti socialiste pour les élections cantonales, prévues les 20 et 27 mars.
Lors de son assemblée générale, la fédération du parti écologiste a désigné quinze candidats dont cinq dans des cantons du Grand Roissy (lire plus bas). Parmi eux quelques anciens membres d’autres formations politiques. Le Gonessien Mohamed Ouerfelli, qui s’était présenté aux législatives en 2007 sous la bannière du parti de Rachid Nekkaz. Le Gargeois Yassine Ayari qui, lors des municipales de 2008, figurait sur la liste du conseiller régional communiste Francis Parny. Ou encore l’ex-socialiste Loeiz Rapinel, qui se présente à Herblay.
Selon cet accord, EELV s’engageà soutenir, dès le premier tour, les candidats socialistes à Eaubonne, Franconville et Marines et à ne pas présenter de concurrent à Argenteuil-Ouest, fief d’Alain Leikine, ancien socialiste aujourd’hui au PRG.
En échange, le parti écologiste bénéficiera dès le premier tour du soutien du PS dans trois cantons : Beauchamp, Viarmes et Argenteuil-Nord. Dans ce dernier canton, où Philippe Doucet, le maire (PS) d’Argenteuil, ne se représentera pas, la désignation de Michel Vampouille fait jaser, jusque dans les rangs des écologistes. Dans un tract, Moustapha Mansouri, de la section EELV d’Argenteuil-Bezons, qualifie cette candidature de «parachutage illégitime». Avec d’autres militants d’Osny et de Bessancourt (34 au total), dont les adhésions ont été rejetées par une commission régionale d’EELV, il a par ailleurs porté plainte auprès du procureur de la République pour «diffamation» et a saisi la Halde.
Une affaire dont la gauche se serait sans doute bien passée à l’approche d’un scrutin placé sous haute tension. Rappelons qu’au Conseil général du Val-d’Oise, la majorité détenue par le PS ne tient qu’à un fil. Sur trente-neuf élus, dix-neuf sont dans les rangs de l’UVO (UMP-Divers droite) et dix-neuf à gauche (17 au PS, 1 au PRG, 1 au PCF). Le président (PS) de l’assemblée départementale Didier Arnal a pu conserver sa majorité grâce à la défection du conseiller général (non inscrit) de Domont Robert Daviot qui a quitté l’UVO et s’est placé en position d’arbitre. Et en cas d’égalité de sièges, pour voter les délibérations, la voix du président du conseil général est prépondérante.

L.L.
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Re: La gauche pourra-t-elle conserver le Val-d'Oise ?

Messagede vudeloin » Ven 14 Jan 2011 16:56

Cette affaire du conseiller général de Domont qui lâche la droite pour soutenir le Président PS du conseil général a d'ailleurs un précédent dans le département.
En 1979, année plutôt bonne pour la gauche aux cantonales ( pas aussi bonne que 1976 mais tout de même bonne ), le Conseil général du Val d'Oise comptait 35 élus et au soir du second tour, 18 de gauche ( de mémoire 9 PCF, 7 PS et 2 MRG ) et 17 de droite ( essentiellement centristes autour de la personnalité de Pierre Salvi, le conseiller général et Maire CDS de Viarmes à l'époque ).

la gauche s'attendait donc à l'élection de sa candidate, Maric Claude Beaudeau, maire adjointe aux affaires sociales à Sarcelles et conseillère générale du canton couvrant le grand ensemble de Lochères, ou Sarcelles Est, si je me souviens bien.

Le PCF, principale force de gauche du département ( il gérait notamment 20 communes ), devait donc ajouter le Val d'Oise aux quelques départements qu'il dirigeait alors ( Seine Saint Denis, Val de Marne, Allier et Corrèze au bénéfice de l'âge alors ).

Le jour du vote, surprise : Pierre Salvi est élu président du Conseil général avec 18 voix sur 35, grâce au transfert de la voix d'un des deux conseillers généraux MRG, Christian Jessen, élu sur un canton de Cergy qui fut redécoupé plus tard. E le Val d'Oise dut attendre 2004 pour que se produise à nouveau ce qui fut constaté en 1979...
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Re: La gauche pourra-t-elle conserver le Val-d'Oise ?

Messagede vudeloin » Ven 14 Jan 2011 16:59

Excusez moi mais je yoyotte de la touffe, puisqu'il s'agit évidemment de 2008, soit vingt neuf ans après le premier cas où la gauche fut majoritaire sur le département :)

Pour faire bonne mesure, et rappeler que la vie politique est pleine de détours parfois étonnants, la même année 1979 vit le Parti Communiste obtenir la présidence du conseil général de Meurthe et Moselle avec Bogdan Politanski, maire de Longlaville et élu du pays de Briey par conséquent, élu à la surprise générale alors que la gauche locale ne disposait que de 18 des 37 mandats de l'assemblée départementale.
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Re: La gauche pourra-t-elle conserver le Val-d'Oise ?

Messagede pierrep » Ven 14 Jan 2011 17:59

A lire l'ensemble des analyses et à découvrir en particulier les méandres où naviguent les partis de gauche du coté d'Argenteuil, je pense de plus en plus que le PS peut faire une croix sur le Val d'Oise ...
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Re: La gauche pourra-t-elle conserver le Val-d'Oise ?

Messagede vudeloin » Ven 14 Jan 2011 18:31

OUi, pierrep, mais comme tout fout le camp en ces temps de réchauffement climatique, Argenteuil c'est juste deux cantons dans la liasse renouvelable.
Un coup de deux pertes compensées par trois gains ailleurs ( Vallee du Sausseron, Marines, pourquoi pas Viarmes, Beauchamp ou Montmorency ? )
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Re: La gauche pourra-t-elle conserver le Val-d'Oise ?

Messagede maxxx » Ven 14 Jan 2011 19:57

Les derniers commentaires révèlent en tout cas une chose : le fort suspense qui règnera dans cette élection cantonale de ce département francilien...Hormis les Hautes Alpes en 2008, la droite n'a pas regagné de département depuis les deux dernières séries...

Suspense car toutes vos remarques sont justes : les cantons d'Argenteuil ne font pas tout et quand bien même ils basculeraient tous les 2 (Argenteuil Nord parait de plus en plus certain, dans la mesure où la gauche semble tout faire pour faire élire Georges Mothron...c'est beaucoup moins certain pour l'autre canton : Xavier Péricat fera sans doute un bon score, améliorant celui de 2004, mais de là à prendre le siège, je suis dubitatif - si les 2 basculaient, ca serait quand même inédit : les 3 cantons de la ville seraient dans les mains de la droite : bon courage pour la gauche pour 2014!), ils peuvent être compensés, surtout à Vallée du Sausseron (les autres cantons mentionnés sont fragiles, certes, mais je doute qu'ils aient vraiment des chances de basculer...).

Mais on peut continuer le raisonnement : la droite peut aussi gagner des cantons ailleurs qu'à Argenteuil : on a évoqué plus haut Ecouen, Garges-Est, Franconville, Sannois...

Bref, suspense total dans ce département...Mais si en plus la gauche se met à aider la droite à prendre des cantons comme à Argenteuil, alors là, effectivement, l'UMP et ses alliés ont de quoi être confiants...
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