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conservateur88 a écrit:franchement ici beaucoup prenne leurs rêves pour des réalités . D'ou sarkozy prendrait des voix au rn ? faut arrêter de croire que électorat rn est volatile . Au national c'est le bloc le plus solide ( ne pas confondre avec les élections locales ) . Il n'y aura jamais de second tour macron vs lr ( ils se partagent le même vote ) .
Marine le pen conservera 85 a 90 % de son socle de 2017 et récupéra une partie de nda comme aux européennes et surement 15 % des 20 % de fillon et une petite partie chez mélenchon ( surement 8 % des 19 % de mélenchon .
Donc a mes yeux , elle sera présente au second tour n'en déplaise a beaucoup .
Par contre la gauche unie peut créer la surprise voila mon pronostique et pour moi les lr feront un bide tout comme aux européennes .

Absolument d'accord avec Conservateur, LR, Macron, Bertrand, ils partagent le même électorat, qui est beaucoup rétréci ce dernier temps. Ce qui concerne la gauche, ça va pas être si simple, car Mélenchon va aller, il aura un candidat vert, mais aussi un candidat comme quelque chose "gauche nouvelle" (ancien PS et C°). Ainsi les voix seront très dispersés. Et je suis étonné que personne (ou j'ai peut-être raté) n'envisage un hypothèse pour le 2nd tour MLP - candidat "gauche uni", ou MLP - Mélenchon.

Oui , beaucoup détestent le rn donc aimerait le voir disparaitre .
Mais malheureusement pour eux mlp a un bloc solide qui ne votera jamais lr au national ! espace n'existe pas entre bertrand et macron au mieux ils se tueront et je pense qu'une candidature unique du ps et des écolos peut avoir une dynamique et mordre sur électorat macroniste .
je reste persuadé d'un propable second tour mlp vs macron mais j'exclus pas si bertrand tape bien au centre un second tour mlp vs ( hidalgo )

Il me semble présomptueux de dire que Sarkozy, ou toute autre candidature LR performante et ouverte sur sa droite, ne mordra pas sur Marine Le Pen. Elle a certes un socle mais quelques % peuvent bien voter pour quelqu'un d'autre, d'autant plus si les candidatures à droite de LR se multiplient. Maintenant effectivement ça n'empêchera pas à priori Mme Le Pen d'être au second tour, mais LR serait largement 3e et MLP distancée par Macron. Il existe cependant 3 possibilités où MLP ne serait pas au 2nd tour (elles ne sont pas forcément très probables)
1/ Une révélation d'affaires bien plus grosse que celles actuellement (soit médiatiquement soit financièrement), voir une lourde condamnation. On peut par exemple imaginer une condamnation qui coûterait tellement cher que le RN devrait se dissoudre et répartir "de zéro".
2/ Une multiplication des candidatures à droite de LR, qui mordent sur des électorats différents et prennent chacune 1 ou 2% (par exemple Poisson + Dupont-Aignan + un général + un représentant de la ruralité + un souverainiste) + un candidat LR qui fasse campagne sur son aile droite
3/ Une candidature dissidente issue du RN qui puisse viser les 10% et aboutisse à des défections du RN en pleine campagne, par exemple Robert Ménard ou Marion Maréchal Le Pen.

Ceci étant je pense effectivement que si un des deux finalistes de 2017 ne devait pas être au second tour ce serait plus probablement Macron que Le Pen.

Dans son édition du 14 octobre 2020, Le Canard Enchaîné revient sur le renoncement de François Baroin : pour le maire de Troyes, Emmanuel Macron sera le candidat de la droite à l'élection présidentielle.

J'irais plus loin en pronostiquant qu'en cas de réélection d'Emmanuel Macron, et d'absence de majorité LREM à l'Assemblée nationale, l'appoint viendra de tout ou partie de LR (et accessoirement de l'UDI). Déjà, l'analyse du scrutin à la présidence du Sénat fait ressortir le vote de sénateurs LREM pour Gérard Larcher (LR) dès le premier et unique tour de scrutin, et les alliances de LREM, hier aux municipales, demain aux départementales et aux régionales, quand alliances il y a, se font très majoritairement avec LR - sur des majorités d'idées et de projets. C'est, du reste, une tendance naturelle en France depuis 1958 que l'union de la droite et du centre : le centre n'a jamais manqué à la droite (ni la droite au centre) à l'heure des combats décisifs contre la gauche.

Hier, Jean-Luc Mélenchon a officialisé sa troisième candidature à l'élection présidentielle. Il y met une condition : une investiture populaire via la signature d'une pétition sur internet. Si il obtient 150 000 signatures, il se lance.
Atteindre ce chiffre devrait être une formalité pour lui. Mélenchon semble vouloir prendre de court d'autres candidatures à gauche ?
https://www.20minutes.fr/politique/2904 ... maintenant

Ainsi, il sera certain d'un socle de 150.000 voix !
Plus sérieusement, il pourra déclarer à ses collègues de gauche qu'il est désormais "lié par ces 150.000 citoyens qui l'auront mandaté" ... à vous de faire la même démonstration ou, plus simplement, "faisons une primaire"...
On imagine le charivari !
Grâce à ces embrouilles, préjudiciables à tous, il peut être certain du résultat : aucun autre candidat de gauche ne l'emportera aux présidentielles, ni ne sera même qualifié à l'issue du 1° tour, lui-même étant conscient que son heure est passée.
Bertrand SALVAT

Je peux rejoindre une part de votre analyse mais doute fort que Mélenchon partage votre conclusion. Pour ma part, sans passion aucune (ou alors plutôt négative envers lui) je constate qu'aujourd'hui personne ne le dépasse à gauche à ce jour.
Certes tout ça reste très loin de la droite, mais il reste deux ans...

Concernant la candidature du représentant du programme 'l'avenir en commun", on peut espérer que cette entrée en campagne permette de clarifier progressivement les choses pour 2022.
En effet, il appartiendra aux autres représentants des partenaires de gauches de se positionner sur ledit projet de société dont JLM est le porte parole.

Nous avons par exemple eu ce matin Yannick Jadot qui a déclaré sur France Info que l'avenir en commun n'était pas son "logiciel politique" et qu'il n'est pas pour "remplacer un dirigisme d'État technocratique libéral par un dirigisme d'État rouge et vert". Il pointe des divergences fortes sur l'union européenne, la décentralisation et le rapport avec le marché.

Je trouve que les choses s'éclaircissent et ça va permettre à la gauche, d'avoir progressivement un débat de fond sur la faisabilité ou non du fameux "programme commun" préalable à la "candidature commune" brandie et espérée.

Corondar a écrit:Hier, Jean-Luc Mélenchon a officialisé sa troisième candidature à l'élection présidentielle. Il y met une condition : une investiture populaire via la signature d'une pétition sur internet. Si il obtient 150 000 signatures, il se lance.
Atteindre ce chiffre devrait être une formalité pour lui. Mélenchon semble vouloir prendre de court d'autres candidatures à gauche ?
https://www.20minutes.fr/politique/2904 ... maintenant

Il suffit comme chez LREM de donner une adresse mail. On imagine que des militants FI très actifs auront donné de faux comptes pour gonfler le nombre de soutiens. Cette consultation comporte deux objectifs, celui de la symbolique permettant l'illusion d'avoir été désigné à partir d'un vote populaire et celui d'obtenir facilement des mails ou numéros de téléphone de futurs militants pour la campagne à venir.
Il est déjà à 130 024 soutiens.
https://noussommespour.fr/

Un candidat qui a obtenu plus de 7 millions de voix au premier tour de 2017 n'a peut-être pas besoin de "faux comptes" pour recueillir 150 000 signatures de soutien.
De mémoire, en mai 2017, la FI a annoncé avoir reçu plus de 200 000 réponses à la consultation lancée par J.-L. M. auprès de ses électeurs pour savoir s'il fallait voter Macron, s'abstenir ou voter blanc au 2d tour de la présidentielle.