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Ouverture d'un fil par région, les élections ayant lieu dans dix mois, en attendant la section spécifique aux régionales. Ne sachant pas comment déplacer les messages je cite ci-dessous ceux qui ont été mis dans le sujet sur les annonce de candidatures aux régionales en général.

stephed a écrit:La présidente de la région Occitanie Carole Delga (PS) annonce que "si elle n'a pas de problème de santé", elle sera candidate à sa succession en 2021 pour un 2ème mandat.

https://www.lindependant.fr/2019/10/04/ ... 457787.php

Bonne idée d'ouvrir ces fils en souhaitant que les scrutins de 2021 puissent se tenir comme il faut au mois de mars.

Pour les municipales, je dirais qu'elles n'auront pas grande influence sur le scrutin proprement dit. En revanche, elles en auront sur les compositions de listes où comme à chaque fois, le scrutin de liste régional servira de "consolante", comme on dit au loto, pour un certain nombre de battus des municipales.

Sur un pronostic proprement dit, c'est difficile à dire à ce jour. Omniprésente sur le terrain et dans les médias, jugée peu clivante, la présidente de la région Carole Delga (PS) a considérablement renforcé sa notoriété par rapport à 2015, où à l'exception de son Comminges d'élection, elle était totalement inconnue ailleurs. Difficile de voir à ce jour qui dans son camp pourrait lui disputer la place.

En tête sur l'ancien Languedoc Roussillon en 2015, le RN peut-être alors conduit par son nouveau maire de Perpignan sera sans doute de nouveau compétitif pour la victoire finale. Ce qui pèsera tant sur les stratégies, alliances, constitutions de liste etc que sur une partie des votes ensuite

stephed a écrit:Sur un pronostic proprement dit, c'est difficile à dire à ce jour. Omniprésente sur le terrain et dans les médias, jugée peu clivante, la présidente de la région Carole Delga (PS) a considérablement renforcé sa notoriété par rapport à 2015, où à l'exception de son Comminges d'élection, elle était totalement inconnue ailleurs. Difficile de voir à ce jour qui dans son camp pourrait lui disputer la place.

Nadia Pellefigue ?
Bon, je me déconnecte.. . :-p

Nadia Pellefigue étant vice-présidente de région, il est à peu près certain qu'elle voudra être candidate aux régionales, derrière Carole Delga. Son choix de désistement tout en autorisant la fusion a aussi été une manière pour elle de montrer qu'elle était prête à se sacrifier pour l'intérêt général de la gauche tout en tenant un discours ferme sur ses convictions. De l'extérieur (de la région comme du PS) je pense que ça lui assure un droit à conserver son siège régional.

Pour Occitanie que Delga ne crie pas victoire trop vite, même si elle est favorite
Au sein du RN on parle de plus en plus d'une candidature d'union avec Robert Ménard en tête d'affiche.
A n'en pas douter, il pourrait faire encore plus que le beau score de Aliot en 2015.

conservateur88 a écrit:Pour occitanie que delga ne crie pas victoire trop vite même si elle est favorite
Au sein du rn de plus en plus on parle d'une candidature d'union avec robert ménard en tête d'affiche .
A n'en pas douter il pourrait faire encore plus que le beau score de aliot en 2015.

Delga favorite? c'est trop tôt pour le dire à ce jour. La seule chose que l'on peut dire c'est qu'effectivement au niveau de la notoriété et de l'image, sa situation est à l'inverse de 2015 et qu'a ce niveau elle a plusieurs longueurs d'avance sur la quasi totalité de ses futurs adversaires, hormis le RN qui devrait envoyer Louis Alliot ou Robert Menard clairement identifiés

conservateur88 a écrit:Pour occitanie que delga ne crie pas victoire trop vite même si elle est favorite
Au sein du rn de plus en plus on parle d'une candidature d'union avec robert ménard en tête d'affiche .
A n'en pas douter il pourrait faire encore plus que le beau score de aliot en 2015.

Ceci reste à voir . Ménard sorti de Béziers c'est peu de choses et peu de voix..

Non, une candidature Ménard consolide le bloc RN et siphonne une grande partie des républicains, voire même une partie du vote Macron.

Note de la modération : merci de mettre de majuscules, mots de liaisons, virgules, etc. dans vos messages.

conservateur88 a écrit:Non , une candidature ménard tu consolide le bloc rn et tu siphonne une grande partie des républicains voir même une partie du macron .

Avec des candidatures LR, PS, LREM et EELV séparées au 1er tour j'ai énormément de mal à envisager que des électeurs de Macron/LREM (que ce soit ceux des présidentielles ou des européennes) finissent par voter pour le RN, que ce soit Robert Ménard ou un autre. Allez, peut-être 5% pour te faire plaisir (et encore...). Si il y a des déperditions par rapport aux scrutins nationaux, et on a vu aux municipales qu'il y en avait, ce sera envers les trois partis pré-cités (et potentiellement des listes plus petites, voir dissidentes, dans la région et avec LREM on est à l'abri d'aucune "innovation" électorale).

Il est effectivement un peu tôt pour l'affirmer complètement, mais je pense que l'Occitanie fait partie des deux régions avec la Nouvelle-Aquitaine où le PS n'est sauf cataclysme pas en danger, même par rapport à d'autres forces de gauche (comme EELV) [en Bretagne il peut être mis en difficulté par EELV, par d'autres partis, y compris LREM j'en doute énormément, à part à la rigueur si le Président sortant quitte la gauche pour LREM, et encore]. Le sabordage en règle des écologistes lors des Municipales dans la région tant à Montpellier qu'à Toulouse rend d'autant plus difficile une percée écologiste suffisante pour inquiéter Carole Delga.

La droite devrait faire un score très faible. Si LREM y va en face sur une liste autonome, les deux sont capables de s'éliminer mutuellement du second tour car le potentiel de centre-droit sera probablement inférieur à 20% l'an prochain (l'effet vote utile faisant le reste en faveur du PS, d'EELV et du RN).

Le RN ne sera pas contesté dans son rôle de première opposition. Il a toutefois fait un très gros score en 2015 dans une très vaste région où ses fiefs restent géographiquement très concentrés et où les Métropoles lui sont très défavorables (Toulouse comme Montpellier, malgré le tropisme RN du reste du Languedoc-Roussillon). Du coup comme dans d'autres régions où son niveau de 2015 fut très élevé, une nouvelle progression du RN en tout cas au premier tour me paraît loin d'être assurée.

L'incapacité de la droite à être compétitive devrait sans doute faciliter la tâche de la gauche car les derniers fiefs de droite classique, notamment en Midi-Pyrénées (régions rurales du Massif central par exemple) demeurent plutôt rétifs au RN et préféreront la gauche à celui-ci.

Après, il faut bien sûr rester prudent.

Notons que pour le RN la réforme des régions a grandement fragilisé ses chances dans le coin, car le Languedoc-Roussillon où il était en tête aux deux tours en 2015 (certes dans un contexte de triangulaire et avec une tête de liste implantée dans le coin quand Delga était élue de Haute-Garonne) aurait été une cible en or pour le parti, certainement sans doute sa meilleure chance de victoire.