Politiquemania.com

Après l'échec des européennes et la crise interne qui en découle, la FI choisit de ne pas perdre de temps en passant aux prochain scrutin et dévoile son texte d'orientation stratégique pour les municipales sur son site internet.

A consulter ici.

En résumé, on assiste à l'affirmation de la liste populiste.
Les alliances avec les autres listes de gauche sont rendues difficiles par les contraintes ajoutées: hostilité affichée au gouvernement, pas de présence dans des listes de droite et extrême droite et pour finir pas de soutien aux listes ayant fait de la délégation de service public et/ou ayant porté atteinte gravement à l'environnement.

Vu les contraintes programmatiques pour constituer les listes, j'en vois très peu possibles. Les listes d'alliance sont également rendues très difficiles à créer. Peut-être est-ce une volonté pour correctement les financer?

Je suppose que tout cela dépendra des cercles locaux, à Quimper ils ne sont pas opposés radicalement à une union avec EÉLV :
https://www.letelegramme.fr/finistere/q ... 310087.php

Vu les déconvenues électorales et le désenchantement militant qui logiquement suit, il sera ardu pour la FI de présenter des listes complètes et surtout compétitives toute seule. Des listes sous les 5% remettraient la tête sous l'eau du mouvement et il rejoindra le PCF dans des candidatures de témoignages au prochain scrutin...

L'initiative est pragmatique : LFI a eu à Quimper un score pour les européennes de 5.56 %, inférieur au score national (6.31 %) et départemental (6.14 %).

On rappellera d'ailleurs que l'actuel maire ex-LR, Ludovic Jolivet, qui quémande aujourd'hui l'étiquette LREM, avait ravi en 2014 la mairie au socialiste Bernard Poignant, qui a lui aussi fait serment de fidélité à l'actuel locataire de l'Elysée. Face à ce parti unique, une candidature de l'union de la gauche, comprenant écologistes, insoumis et autonomistes (qui ne sont pas en odeur de sainteté de la part du gouvernement, qui a officiellement acté son mépris des écoles Diwan) aurait donc toute sa place et pourrait aisément faire plus de 10 %.

Ramdams a écrit:L'initiative est pragmatique : LFI a eu à Quimper un score pour les européennes de 5.56 %, inférieur au score national (6.31 %) et départemental (6.14 %).

On rappellera d'ailleurs que l'actuel maire ex-LR, Ludovic Jolivet, qui quémande aujourd'hui l'étiquette LREM, avait ravi en 2014 la mairie au socialiste Bernard Poignant, qui a lui aussi fait serment de fidélité à l'actuel locataire de l'Elysée. Face à ce parti unique, une candidature de l'union de la gauche, comprenant écologistes, insoumis et autonomistes (qui ne sont pas en odeur de sainteté de la part du gouvernement, qui a officiellement acté son mépris des écoles Diwan) aurait donc toute sa place et pourrait aisément faire plus de 10 %.

Le duel pour l'investiture entre le maire et la députée Annaïg Le Meur suit son cours et aura peut être son dénouement demain (https://www.letelegramme.fr/finistere/q ... 311671.php).

Sur Quimper le PS avec pour tête de liste Isabelle Assih semble parti pour une liste autonome avec Nouvelle Donne, le PCF (la section locale est très lié au PS). Mais rien n'ait fait dans les alliances qui semblent très compliquées, I. Assih ayant soutenu E.Macron dès le premier tour ce qui fait effet d'épouvantail pour le reste de la gauche et surtout la FI...

L’élection municipale partielle de Schiltigheim (31 000 habitants, 3e ville du Bas-Rhin) au printemps 2018 est jusqu’à présent la seule expérience de scrutin communal pour la France insoumise. Cela avait été un cuisant échec pour les mélenchonistes locaux. Le mouvement populiste de gauche était passé de 26% (la seule commune alsacienne avec la voisine Bischheim à placer Jean-Luc Mélenchon en tête) à moins de 10% des suffrages exprimés. La FI n’avait pas rejoint l’alliance de gauche au second tour et donc obtenu aucun élu au conseiller municipal de la Cité des Brasseurs ». Un pareil cas de figure, une chute brutale par rapport à 2017 (cf. les européennes de 2019) pour la FI risque de se produire dans de nombreuses villes aux municipales de 2020. Ce cas est autant plus intéressant que la maire élue (en tête de la gauche au premier tour, à gauche : liste écolo, PS-PCF, FI et LO) est une écologiste. Schiltigheim est un cas particulier. Une commune populaire, mais où l’écologie politique est bien implantée au niveau local.

Républicain67 a écrit:Ce cas est autant plus intéressant que la maire élue (en tête de la gauche au premier tour, à gauche : liste écolo, PS-PCF, FI et LO) est une écologiste. Schiltigheim est un cas particulier. Une commune populaire, mais où l’écologie politique est bien implantée au niveau local.

Pour l'anecdote, la directrice de cabinet de cette mairesse écolo mais non-EELV est Florie Marie, porte-parole et ex-tête de liste du Parti pirate français aux européennes ! (il n'y a cependant fait que 0.79 %, certes plus qu'au national mais Mme Marie est arrivée dans la ville après l'élection municipale et n'y a donc pas sa famille ou amis d'enfance, etc. EELV était en tête avec 21,53 %).

LFI aux municipales : J-L MELENCHON apporte ce matin deux précisions :

Ce matin dans le centre-ville de Marseille, dans le quartier Noailles, Jean-Luc Mélenchon, a déclaré qu'il n'y aura "pas de listes Insoumises dans le pays" pour le municipales. "Il y aura des listes auxquelles les Insoumis vont participer", a simplement précisé le député marseillais.
Interrogé sur le rôle qu'il comptait jouer sur le plan personnel à Marseille, l'élu n'a pas pris de position tranchée : "Je peux aider, comment, ça c'est aux copains de me le dire. Je n'ai pas l'intention de m'impliquer dans beaucoup d'élections municipales. C'est une tâche écrasante que d'être président de groupe".
source : La Provence de ce jour

Pas de listes homogènes ...mais une fusion avec d'autres, infréquentables il y a peu....
Peu d'implication personnelle du patron.
Pas assez de militants sur place pour monter des listes ?
Résistance de sa base à un refus général proclamé de fusion dès le 1er jour ?
Crainte d'un décompte de voix catastrophique après un examen électoral des situations locales ?
Pas d'exception(s), y compris Lille ?
Jean-Luc "sera ailleurs" (le prétexte avancé est léger) et déserte la scène.
Un aveu d'échec...un début de retraite politique ?

Quelle sera la réaction de sa base militante suite à ce type de déclaration totalement imprévisible ?
Que feront ses "lieutenants" ?

Beaucoup de questions dont les réponses sont susceptibles de modifier la configuration des listes de gauche.
Bertrand SALVAT

À Grenoble, LFI décide de se rallier à la liste EELV du maire sortant Eric Piolle

En revanche, à Montpellier, malgré le désir des militants locaux, le QG parisien en a décidé autrement, LFI soutiendra non pas EELV mais une liste dite citoyenne "Nous Sommes".

Dans les deux cas donc, LFI ne partira pas en son nom propre.

Ramdams a écrit:À Grenoble, LFI décide de se rallier à la liste EELV du maire sortant Eric Piolle

En revanche, à Montpellier, malgré le désir des militants locaux, le QG parisien en a décidé autrement, LFI soutiendra non pas EELV mais une liste dite citoyenne "Nous Sommes".

Dans les deux cas donc, LFI ne partira pas en son nom propre.

Où l'on a confirmation de la totale illisibilité de la " stratégie" de LFI et aussi la démonstration de sa faiblesse locale : Grenoble et Montpellier sont deux villes qui sociologiquement comme culturellement devraient permettre à ce parti de constituer une liste ou pour le moins d'en revendiquer la tête....

Voici les 66 listes recensées comme LFI par le Ministère de l'Intérieur :

- Soissons (02) : Philippe Abbas
- Foix (09) : Agnès Leclerc
- Aubin (12) : Laurent Alexandre
- Caen (14) : Philippe Velten
- La Rochelle (17) : Martine Wittevert
- Pleumeur-Bodou (22) : Alain Stéphan
- Besançon (25) : Claire Arnoux
- Mérignac (33) : Marie Duret-Pujol
- Rennes (35) : Enora Le Pape
- Château-Renault (37) : Nordine Boumaraf
- Saint-Pierre-des-Corps (37) : Cindy Laigneau
- Échirolles (38) : Alban Rosa
- Fontaine (38) : Sophie Romera
- Tullins (38) : Amin Benali
- Morcenx-la-Nouvelle (40) : Mickael Eeckhoudt‎
- Saint-Chamond (42) : Louis Caillon
- Cahors (46) : Elsa Bougeard
- Reims (51) : Laure Manesse
- Nancy (54) : Nordine Jouira
- Vandoeuvre-lès-Nancy (54) : Abderrahim Naoumi
- Lanester (56) : Alexandre Scheuer
- Metz (57) : Jean-Hugues Nyalendo
- Condé-sur-l'Escaut (59) : David Richer
- Fenain (59) : Raphaël Brice
- Grande-Synthe (59) : Dany Wallyn
- Hautmont (59) : Antony Larroque
- Lille (59) : Julien Poix
- Quiévrechain (59) : Patrick Kolebacki
- Ronchin (59) : Jean-François Pyl
- Roubaix (59) : Paul Zilmia
- Somain (59) : Silvano Canciani
- Villeneuve-d'Ascq (59) : Gabriel Amard, ancien maire de Viry-Châtillon
- Creil (60) : Mohamed Assamti
- Arras (62) : Robert Roché
- Boulogne-sur-Mer (62) : Nicolas Magère
- Outreau (62) : Christine Briche
- Chamalières (63) : Luc Condamin
- Clermont-Ferrand (63) : Marianne Maximi
- Anglet (64) : Sandra Pereira-Ostanel
- Pau (64) : Patrice Bartolomeo
- Bron (69) : Cyril Radix
- Feyzin (69) : Daniel Thévenet
- Paris (75) : Danielle Simonnet
- Bolbec (76) : Rachid Chebli
- Le Petit-Quevilly (76) : Leila Messaoudi
- Rouen (76) : Lionel Descamps
- Castelsarrasin (82) : Françoise Tardin
- Avignon (84) : Farid Faryssy
- Étampes (91) : Mathieu Hillaire
- Vigneux-sur-Seine (91) : Jean-Louis Passarrieu
- Viry-Chatillon (91) : Aurélien Peroumal
- Suresnes (92) : Olivier Horie
- Bobigny (93) : Sylvain Léger
- Bondy (93) : Sergio Coronado, ancien député de la 2° circonscription des Français établis hors de France.
- Le Pré-Saint-Gervais (93) : Delphine Debord
- Les Lilas (93) : Frédérique Sarre
- Noisy-le-Grand (93) : Fabrice Scrève
- Pantin (93) : Nadège Abomangoli (ex-PS), vice-Présidente du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis.
- Rosny-sous-Bois (93) : Nicolas Haas
- Saint-Denis (93) : Bally Bagayoko, maire-adjoint sortant.
- Saint-Ouen-sur-Seine (93) : Laurie Lefèvre
- Boissy-Saint-Léger (94) : Bernard Semser
- Bras-Panon (974) : Jean-Hugues Ratenon, député de la 5° circonscription de La Réunion.
- La Plaine-des-Palmistes (974) : Amandine Ramaye
- Le Tampon (974) : Virginie Grondin
- Kani-Kéli (976) : Omar-Attoumani Ambririki