Les élections européennes de 2019 en Allemagne
Posté: Lun 19 Nov 2018 06:29
J'ouvre le sujet consacré aux élections européennes en Allemagne.
L'Alternative pour l'Allemagne (AfD) est actuellement en congrès à Magdebourg (Saxe-Anhalt) pour désigner les membres de la liste pour les élections européennes. Les six premiers ont déjà été désigné, et parmi eux aucune femme. Lors de ces élections, l'AfD adopte un positionnement souverainiste et eurosceptique, sans toutefois prôner le "Dexit", la sortie de l'Allemagne de l'Union européenne. Le parti souhaite réformer l'UE en profondeur, moins de centralisme bruxellois, réduire l'Union au minimum (un marché commun) et prône la fin de l'appartenance de l'Allemagne à la zone euro. L'AfD vise au minimum 15% à l'échelle nationale et 30% en Saxe, où il compte bien l'emporter lors des élections régionales de septembre 2019.
Les premiers noms de la liste AfD aux européennes sont dans l'ordre :
1. Jörg Meuthen, porte-parole fédéral de l'AfD (avec Alexander Gauland), eurodéputé sortant, président du groupe AfD au Landtag de Bade-Wurtemberg
2. Guido Reil, membre de l'exécutif fédéral de l'AfD, mineur de la Ruhr (porion), ancien membre du SPD
3. Maximilian Krah, ancien membre de la CDU, numéro 2 de l'AfD en Saxe
4. Lars Patrick Berg, représentant du courant libéral (économiquement) des Länder de l’Ouest, ancien assistant de l’AfD au Parlement européen, député régional du Bade-Wurtemberg
5. Bernhard Zimniok, ancien parachutiste de la Bundeswehr, Bavière
6. Nicolaus Fest, ancien numéro 2 du journal Bild am Sonntag
7) Markus Buchheit
8) Christine Anderson
9) Sylvia Limmer
10) Gunnar Beck
11) Joachim Kuhs
12) Erich Heidkamp
https://twitter.com/AfD/with_replies
https://www.tagesschau.de/inland/afd-magdeburg-105.html
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/afd-parteitag-zur-europawahl-die-ersten-sechs-kandidaten-stehen-fest/
L'AfD cherche à faire une synthèse entre les différents courants: libéraux-conservateurs de l'Ouest et nationalistes radicaux de l'Est. Le cas de Guido Reil, mineur de fond, membre du SPD pendant 2018, qu'il a quitté pour son désaccord sur la politique migratoire après la "crise des migrants" de 2018, est intéressant. L'ancien social-démocrate de la Ruhr, prône une ligne plus sociale qui rompt avec l'orientation libérale du parti, une ligne socialisante également défendu par l'aile radicale du parti dans les fédérations de l'Est (autour de Björn Höcke et Andreas Kalbitz). Étant en deuxième position sur la liste, Guido Reil est assuré d'être élu et de devenir l'un des rares ouvriers à siéger au Parlement européen*
On observe que l'AfD, qui cherche à former un grand groupe de droite souverainiste au Parlement européen, notamment avec la Ligue italienne et le FPÖ autrichien, vise aussi à préparer les élections régionales de septembre-octobre 2019 en Saxe, Brandebourg et Thuringe, où elle veut arriver en tête en Saxe, pour diriger le Land (en coalition avec la CDU?).
*Les ouvriers ne devraient être qu'une infime minorité des députés européens élus en mai prochain. En France, le seul ouvrier député européen, Édouard Martin, ne se représente pas. Et la candidate ouvrière et syndicaliste du PCF a très peu de chances d'être élue au Parlement européen, vu les mauvaises performances électorales de ce parti.
L'Alternative pour l'Allemagne (AfD) est actuellement en congrès à Magdebourg (Saxe-Anhalt) pour désigner les membres de la liste pour les élections européennes. Les six premiers ont déjà été désigné, et parmi eux aucune femme. Lors de ces élections, l'AfD adopte un positionnement souverainiste et eurosceptique, sans toutefois prôner le "Dexit", la sortie de l'Allemagne de l'Union européenne. Le parti souhaite réformer l'UE en profondeur, moins de centralisme bruxellois, réduire l'Union au minimum (un marché commun) et prône la fin de l'appartenance de l'Allemagne à la zone euro. L'AfD vise au minimum 15% à l'échelle nationale et 30% en Saxe, où il compte bien l'emporter lors des élections régionales de septembre 2019.
Les premiers noms de la liste AfD aux européennes sont dans l'ordre :
1. Jörg Meuthen, porte-parole fédéral de l'AfD (avec Alexander Gauland), eurodéputé sortant, président du groupe AfD au Landtag de Bade-Wurtemberg
2. Guido Reil, membre de l'exécutif fédéral de l'AfD, mineur de la Ruhr (porion), ancien membre du SPD
3. Maximilian Krah, ancien membre de la CDU, numéro 2 de l'AfD en Saxe
4. Lars Patrick Berg, représentant du courant libéral (économiquement) des Länder de l’Ouest, ancien assistant de l’AfD au Parlement européen, député régional du Bade-Wurtemberg
5. Bernhard Zimniok, ancien parachutiste de la Bundeswehr, Bavière
6. Nicolaus Fest, ancien numéro 2 du journal Bild am Sonntag
7) Markus Buchheit
8) Christine Anderson
9) Sylvia Limmer
10) Gunnar Beck
11) Joachim Kuhs
12) Erich Heidkamp
https://twitter.com/AfD/with_replies
https://www.tagesschau.de/inland/afd-magdeburg-105.html
https://jungefreiheit.de/politik/deutschland/2018/afd-parteitag-zur-europawahl-die-ersten-sechs-kandidaten-stehen-fest/
L'AfD cherche à faire une synthèse entre les différents courants: libéraux-conservateurs de l'Ouest et nationalistes radicaux de l'Est. Le cas de Guido Reil, mineur de fond, membre du SPD pendant 2018, qu'il a quitté pour son désaccord sur la politique migratoire après la "crise des migrants" de 2018, est intéressant. L'ancien social-démocrate de la Ruhr, prône une ligne plus sociale qui rompt avec l'orientation libérale du parti, une ligne socialisante également défendu par l'aile radicale du parti dans les fédérations de l'Est (autour de Björn Höcke et Andreas Kalbitz). Étant en deuxième position sur la liste, Guido Reil est assuré d'être élu et de devenir l'un des rares ouvriers à siéger au Parlement européen*
On observe que l'AfD, qui cherche à former un grand groupe de droite souverainiste au Parlement européen, notamment avec la Ligue italienne et le FPÖ autrichien, vise aussi à préparer les élections régionales de septembre-octobre 2019 en Saxe, Brandebourg et Thuringe, où elle veut arriver en tête en Saxe, pour diriger le Land (en coalition avec la CDU?).
*Les ouvriers ne devraient être qu'une infime minorité des députés européens élus en mai prochain. En France, le seul ouvrier député européen, Édouard Martin, ne se représente pas. Et la candidate ouvrière et syndicaliste du PCF a très peu de chances d'être élue au Parlement européen, vu les mauvaises performances électorales de ce parti.