Merci pour ce lien ! La position d'Olivier Taconet avait été citée sur un autre fil de discussion de ce forum, ici :
vie-partis-f16/reunification-parti-radical-prg-prv-t5769-50.html#p133050 - mais sans mentionner l'article d'actu.fr (ce qui est dommage).
C'est une prise de position courageuse, car se désolidarisant de celle de son parti politique - les Radicaux de gauche (LRDG) - au risque de subir une mesure d'exclusion temporaire ou définitive (et en conséquence de ne plus avoir de responsabilités locales et nationales), sans manifestement rejoindre le Parti radical de gauche, car Olivier Taconet dénonce ouvertement l'attitude selon celui de Jean-Michel Baylet, ancien président du PRG, dans le retrait des Radicaux de gauche de la liste "Envie d'Europe" (d'ailleurs il y a une ambiguïté sur ce point : est-ce que LRDG est parti de son plein gré, ou la liste conduite par Raphaël Glucksmann a-t-elle finalement choisi comme partenaire le PRG au détriment de LRDG ?).
Par ailleurs, LRDG avait annoncé qu'il appellerait à voter pour une (ou des) liste(s) vraiment de gauche - selon ses termes : à 9 jours du scrutin aucune annonce publique n'a été faite... Car dans ce cas la position d'Olivier Taconet deviendra d'autant plus inconfortable, car en contradiction avec elle de son parti.
Mais ne serait pas la première fois qu'une formation se réclamant du radicalisme de gauche aurait des membres soutenant plusieurs candidats, en se désolidarisant de la position de leur parti (en 2002, un certain nombre de militants et dirigeants rejoignaient Jean-Pierre Chevènement et non Christiane Taubira, et en 2017 Emmanuel Macron et non Benoît Hamon), mais le fonctionnement interne de LRDG est plus vertical et moins bienveillant vis-à-vis de ses francs-tireurs que ne l'était celui du PRG.