Elections européennes de 2019 - Quelles listes ? (en France)
Posté: Mer 6 Déc 2017 23:06
Puisqu'il s'avère qu'il y aura une liste nationale pas besoin de sous-sujets par "régions" (on pourra cependant en faire sur les européennes par parti, sur les candidats à la présidences, ou dans les autres pays européens), mais on entend quand même déjà des choses.
A gauche je note que Manuel Bompard, coordonateur FI très proche de JLM, a indiqué clairement, après avoir été présent à la fondation de Génération.s, que des listes communes avec Benoit Hamon était possible s'il continuait à aller dans leur sens, ce qu'il semble faire : "Il a dit notamment qu'il fallait envisager de sortir du jeu si l'on n'était pas en mesure de modifier les rapports de force au niveau européen, c'est ce que nous l'on a appelé le plan A et le plan B. Donc moi, je dis bienvenue à Benoît Hamon".
Même si cela forme un changement de stratégie intéressant chez la FI (pas sur le fond mais de dire "pourquoi pas un accord avec un autre parti ?"), on verra ce que ça donne à l'usage. Il reste que je les vois dans cette prise de parole (confirmée par des propos récents de JLM, moins directement électoraux) prendre enfin le rôle de leader de la gauche avec ce que ça impose de responsabilité, et notamment de rassembler.
Je doute que Hamon s'y greffe directement, à voir s'il saura passer son intérêt, si c'est le cas les écologistes, en plein processus de refondation ouvert, dont certains lorgnent sur Hamon, d'autres sur la FI, d'autres veulent conserver un parti autonomes... auront du mal à trouver leur place.
Le pas de deux très étonnant sur le fond (pour le coup) de JLM vers les nationalistes Corses peut aussi entrer dans ce cadre, approchant les régionalistes - qui existent au niveau européen.
Le PCF, lui, semble sacrifié par JLM, pas forcément une bonne idée sur un scrutin proportionnel mais à voir, ça peut bouger, mais ça peut aussi être une façon de couper le cordon.
A voir aussi, enfin, ce que Diem25 fera dans ce contexte. Le mouvement de Varoufakis a voté pour présenter des candidats, mais possiblement (et sans doute) en alliance avec pour but qu'il soit candidat à la présidence. Lors des rassemblement Diem on retrouvait des FI comme le porte-parole d'EELV...
http://www.lcp.fr/la-politique-en-video/europeennes-la-france-insoumise-prete-des-listes-communes-avec-benoit-hamon
Cette grande alliance des gauches (j'en ai volontairement exclu le PS qui a priori ne sera pas dans le jeu de ces alliances à gauche et aura une liste autonome, sans doute sans le PRG cette fois, même si leur sortante s'oppose à la fusion avec les radivaux valoisiens, mais avec des satellites écolos - encore qu'ils ont participé aux réunions débats de l'union des radicaux) est d'autant plus nécessaire stratégiquement pour les leaders que Macron prépare ce scrutin avec envie et en objectif une large union du centre comprenant outre LREM, le Modem, Agir, l'Alliance centriste, les radicaux réunifiés, l'UDI (ce qu'il en restera, moins les Morinises sans doute), un potentiel soutien de Juppé et de la branche LR-modérées, ainsi que de nouvelles prises au PS voire chez EELV (mais il ne reste plus grand chose, mais Dany Cohn Bendit semble prêt à faire la campagne - pas comme candidat éligible mais en soutien avec Juppé).
A gauche je note que Manuel Bompard, coordonateur FI très proche de JLM, a indiqué clairement, après avoir été présent à la fondation de Génération.s, que des listes communes avec Benoit Hamon était possible s'il continuait à aller dans leur sens, ce qu'il semble faire : "Il a dit notamment qu'il fallait envisager de sortir du jeu si l'on n'était pas en mesure de modifier les rapports de force au niveau européen, c'est ce que nous l'on a appelé le plan A et le plan B. Donc moi, je dis bienvenue à Benoît Hamon".
Même si cela forme un changement de stratégie intéressant chez la FI (pas sur le fond mais de dire "pourquoi pas un accord avec un autre parti ?"), on verra ce que ça donne à l'usage. Il reste que je les vois dans cette prise de parole (confirmée par des propos récents de JLM, moins directement électoraux) prendre enfin le rôle de leader de la gauche avec ce que ça impose de responsabilité, et notamment de rassembler.
Je doute que Hamon s'y greffe directement, à voir s'il saura passer son intérêt, si c'est le cas les écologistes, en plein processus de refondation ouvert, dont certains lorgnent sur Hamon, d'autres sur la FI, d'autres veulent conserver un parti autonomes... auront du mal à trouver leur place.
Le pas de deux très étonnant sur le fond (pour le coup) de JLM vers les nationalistes Corses peut aussi entrer dans ce cadre, approchant les régionalistes - qui existent au niveau européen.
Le PCF, lui, semble sacrifié par JLM, pas forcément une bonne idée sur un scrutin proportionnel mais à voir, ça peut bouger, mais ça peut aussi être une façon de couper le cordon.
A voir aussi, enfin, ce que Diem25 fera dans ce contexte. Le mouvement de Varoufakis a voté pour présenter des candidats, mais possiblement (et sans doute) en alliance avec pour but qu'il soit candidat à la présidence. Lors des rassemblement Diem on retrouvait des FI comme le porte-parole d'EELV...
http://www.lcp.fr/la-politique-en-video/europeennes-la-france-insoumise-prete-des-listes-communes-avec-benoit-hamon
Cette grande alliance des gauches (j'en ai volontairement exclu le PS qui a priori ne sera pas dans le jeu de ces alliances à gauche et aura une liste autonome, sans doute sans le PRG cette fois, même si leur sortante s'oppose à la fusion avec les radivaux valoisiens, mais avec des satellites écolos - encore qu'ils ont participé aux réunions débats de l'union des radicaux) est d'autant plus nécessaire stratégiquement pour les leaders que Macron prépare ce scrutin avec envie et en objectif une large union du centre comprenant outre LREM, le Modem, Agir, l'Alliance centriste, les radicaux réunifiés, l'UDI (ce qu'il en restera, moins les Morinises sans doute), un potentiel soutien de Juppé et de la branche LR-modérées, ainsi que de nouvelles prises au PS voire chez EELV (mais il ne reste plus grand chose, mais Dany Cohn Bendit semble prêt à faire la campagne - pas comme candidat éligible mais en soutien avec Juppé).