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Alors, bizarrement je pense que tout le monde a un peu raison, et que beaucoup de choses peuvent arriver.

Une majorité réellement Macroniste est toutefois peu probable, par contre une majorité très Macrono-compatible ça semble tout à fait possible avec un groupe LREM relativement important et de très nombreux ralliements post-élections de l'UC et du RDSE, ainsi que d'une partie des élus de droite et de gauche (plus de doutes là-dessus que ce soit de complets ralliements, mais il y aura forcément pas mal d'élus de droite et de gauche "constructifs" vis-à-vis de Macron.

Cela étant, la remarque de chroniqueur central sur la tonalité de la série qui est renouvelée cette année est pertinente : il y a beaucoup de départements très urbanisés dans le lot, et ça va permettre à la droite de pas mal limiter la casse a priori... d'autant qu'il faut le rappeler elle part de très bas sur cette série là... ces performances en 2011 avaient été tout bonnement catastrophiques. N'oublions pas non plus que les Municipales et les Départementales sont passées par là, il y a nettement plus de grands électeurs de droite ou de centre-droit qu'en 2011... alors c'est vrai que certains vont faire "défection" en faveur de candidats macronistes ou voter pour des candidats centristes, mais je pense que la perte du Sénat par la droite est loin d'être jouée.

L'élection du Président du Sénat constituera en parlant en langage du football la rencontre retour de 2014 avec cette fois un Jean-Pierre Raffarin très affûté même si il ne sera cette fois que l'homme du banc mais avec des joueurs efficaces de réserve susceptibles d'entrer sur le pré au deuxième tour pour marquer le but décisif.

En tout cas, les dernières déclarations du gouvernement et du président en faveur d'une cure d'austérité pour les collectivités territoriales et pour une réduction du nombre des élus locaux ne vont sans doute pas faciliter la tâche d'éventuels candidats sous la bannière LREM...

ploumploum a écrit:En cas de basculement net vers une "majorité" centriste en septembre, Michel Mercier pourrait briguer la Présidence du Sénat.
http://www.liberation.fr/france/2017/07 ... at_1582068

Et hop, qui Gérard Larcher nomme-t-il au Conseil Constitutionnel en remplacement de Nicole Belloubet ?

Michel Mercier dis donc, qui du coup ne pourra prétendre à la présidence, le monde est bien fait. Macron aurait-il raté cette possibilité en laissant un champ libre à Larcher pour nommer le remplaçant de sa ministre ?

http://www.20minutes.fr/politique/2109555-20170725-conseil-constitutionnel-quand-larcher-propose-nomination-michel-mercier-remplacer-ministre-justice

Serait-il juridiquement possible que Michel Mercier refuse le poste (en admettant qu'il préfère le perchoir et qu'il estime avoir des chances importantes de le conquérir) ?
Je n'ai pas le souvenir d'un cas de ce type depuis 1958.

chroniqueur central a écrit:Serait-il juridiquement possible que Michel Mercier refuse le poste (en admettant qu'il préfère le perchoir et qu'il estime avoir des chances importantes de le conquérir) ?
Je n'ai pas le souvenir d'un cas de ce type depuis 1958.

En théorie, aucun candidat pressenti n'est obligé d'accepter un poste de membre du conseil constitutionnel qu'on lui proposerait.
Mais il semblerait que Michel Mercier pense comme moi : un poste de membre du Conseil constitutionnel c'est beaucoup plus intéressant que le poste de président du Sénat (et le mandat est assuré pour plus longtemps aussi, avec moins de complications politiques éventuelles). Puisque Mercier a accepté l'offre et qu'il passe actuellement l'épreuve de la commission de validation de sa candidature.
Et vous pouvez être certain que Larcher s'était assuré en amont de l'assentiment de Mercier (et c'est à mon avis le cas pour toute nomination de ce genre : quand vous annoncez un nom c'est que vous savez que la personne en question accepte le poste).

Ma question était exclusivement juridique, politiquement chacun sait qu'il vaut mieux tenir que courir, d'autant que Gérard Larcher conserve toutes ses chances de se maintenir à son poste dans quelques semaines.

Corondar a écrit:

chroniqueur central a écrit:Serait-il juridiquement possible que Michel Mercier refuse le poste (en admettant qu'il préfère le perchoir et qu'il estime avoir des chances importantes de le conquérir) ?
Je n'ai pas le souvenir d'un cas de ce type depuis 1958.

En théorie, aucun candidat pressenti n'est obligé d'accepter un poste de membre du conseil constitutionnel qu'on lui proposerait.
Mais il semblerait que Michel Mercier pense comme moi : un poste de membre du Conseil constitutionnel c'est beaucoup plus intéressant que le poste de président du Sénat (et le mandat est assuré pour plus longtemps aussi, avec moins de complications politiques éventuelles). Puisque Mercier a accepté l'offre et qu'il passe actuellement l'épreuve de la commission de validation de sa candidature.
Et vous pouvez être certain que Larcher s'était assuré en amont de l'assentiment de Mercier (et c'est à mon avis le cas pour toute nomination de ce genre : quand vous annoncez un nom c'est que vous savez que la personne en question accepte le poste).

Le journal Le Monde révèle que le Parquet National Financier a ouvert une enquête préliminaire à l'encontre de Michel Mercier pour "détournement de fonds public": les enquêteurs cherchent à établir la réalité du travail effectué par deux des filles de l'ancien ministre embauchées comme assistantes parlementaires et ministérielles (l'une des deux résidant à Londres durant les périodes concernées).

http://tempsreel.nouvelobs.com/politiqu ... u-pnf.html

Il y aurait lieu à créer une rubrique spécifique pour la nomination de Michel Mercier au Conseil Constitutionnel et je m'y exprimerai alors car la situation de l'Ami Michel Mercier est devenue singulière depuis l'intervention du Parquet National Financier puis depuis le communiqué d'hier vendredi des Membres du Conseil Constitutionnel.

Voilà qui est fait !