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Alain Juppé (LR) a annoncé que sa 1ère adjointe à la mairie de Bordeaux Virginie Calmels serait candidate aux législatives de 2017 dans la deuxième circonscription de la Gironde (Bordeaux Centre).

Elle devrait également devenir maire de Bordeaux en 2017 si l'élection présidentielle est favorable à Alain Juppé.

http://www.sudouest.fr/2016/02/09/juppe ... atc=INT-7-[bloc_article_payant_A1]

http://www.sudouest.fr/2016/02/09/mairi ... 97-625.php

Avec le non cumul des mandats qui entrera en vigueur, ce sera difficile pour V.Calmels de se présenter aux législatives si elle est élue en parallèle maire de Bordeaux. Cela dit, ses chances d'élection dans cette circonscription restent, a priori, faibles.

Je pense que les chances de Virginie Calmels dans cette 2ème circonscription sont très importantes si la droite gagne la présidentielle et avec un effet Juppé en plus de la vague bleue attendue.
Il ne faut pas oublier que cette circonscription fut "taillée" sur mesure pour Jacques Chaban-Delmas lors de sa création en 1958 et que jusqu'en 2007, elle n'avait connu que des députés de droite.
Certes, la sociologie de Bordeaux n'est plus tout à fait la même qu'il y'a 30 ans mais avec une vague Bleue au national ça parait difficile de la voir à gauche.

L'on oublie ici de signaler qu'elle est aussi conseillère régionale (à moins qu'elle ait démissionné??? ou qu'elle fasse d'ici là), vu qu'elle était tête de liste en grande Aquitaine.
Assez d'accord pour dire que ses chances sont faibles sauf facteur national suffisamment important pour compenser (ce qui est possible mais pas sûr du tout). Localement, vu le temps que la droite détient la mairie de Bordeaux, il se peut que l'effet raz-le-bol l'emporte encore.

Comme le dit Azertuiop, il n'est pas dit qu'au final ce soit elle la candidate si elle vient à devenir avant maire de Bordeaux et présidente de l'agglomération en remplacement d'Alain Juppé.
Je continue à dire que la deuxième circonscrition est gagnable pour la droite en vague bleue, hypothèse à ce jour plus probable, qu'une vague rose.

Maintenant il ne faut pas confondre législatives et municipales où là la partie sera sans doute plus compliquée en 2020 et c'est d'ailleurs aussi le but du passage de témoin en cours de mandat
mais c'est un autre sujet.

cevenol30 a écrit:L'on oublie ici de signaler qu'elle est aussi conseillère régionale (à moins qu'elle ait démissionné??? ou qu'elle fasse d'ici là), vu qu'elle était tête de liste en grande Aquitaine.
Assez d'accord pour dire que ses chances sont faibles sauf facteur national suffisamment important pour compenser (ce qui est possible mais pas sûr du tout). Localement, vu le temps que la droite détient la mairie de Bordeaux, il se peut que l'effet raz-le-bol l'emporte encore.

elle siège toujours au conseil régional où elle préside le groupe d'opposition LR. Elle risque effectivement d'y renoncer d'ici l'année prochaine en fonction de ses choix bordelais.

stephed a écrit:Je pense que les chances de Virginie Calmels dans cette 2ème circonscription sont très importantes si la droite gagne la présidentielle et avec un effet Juppé en plus de la vague bleue attendue.
Il ne faut pas oublier que cette circonscription fut "taillée" sur mesure pour Jacques Chaban-Delmas lors de sa création en 1958 et que jusqu'en 2007, elle n'avait connu que des députés de droite.
Certes, la sociologie de Bordeaux n'est plus tout à fait la même qu'il y'a 30 ans mais avec une vague Bleue au national ça parait difficile de la voir à gauche.

Je serais moins affirmatif que vous, cette circonscription est tout de même nettement moins favorable à la droite que la 1ère circonscription de Gironde. Dans la 2ème circonscription, Hollande avait fait 59,01% à la Présidentielle de 2012 et Michèle Delaunay, certes auréolée de son statut de ministre d'alors, 58,44% au second tour des Législatives.

Autant la 1ère circonscription est assurée à droite, autant il y a le doute pour la 2ème circonscription : faudra que l'effet Juppé soit très fort et que le FN ne s'invite pas au second tour pour vraiment assurer l'élection de Calmels. Bref, on est loin d'un fief offert sur un plateau. Il en est d'ailleurs de même, dans une moindre mesure, de la mairie de Bordeaux, que Juppé a conservé jusque-là en très grande partie grâce à son assise locale alors que bien 60% de la population de la ville vote à gauche aux élections nationales.

Je n'ai pas dit que la 2ème circonscription est un fief de droite (Alain Juppé lui même n'y aurait pas été battu en 2007), je dis que si Alain Juppé est élu président de la république 1 mois plus tôt les 2 circonscriptions Bordelaises auront des députés de droite du fait de la vague Bleue et d'un effet "fief du président" (comme il y eut en 2012 en Corrèze pour les députés PS ou plus loin de nous dans la Nièvre aux législatives de 1981).

Après pour les municipales à Bordeaux, je pense que le passage de témoin en cours de mandat à Virginie Calmels a surtout pour but qu'elle bénéficie de la "prime au sortant" dans ce scrutin qui sera, sans doute, plus difficile pour la droite locale que les autres fois.
Indépendamment du contexte national en 2020 que l'on ignore aujourd'hui, la thématique de l'alternance (la droite dirige la ville depuis 1947) rencontrera un écho plus favorable que d'habitude.

Côte d'Or : le bien public révèle qu'il ya embouteillage à droite pour être candidat dans la 1ère circonscription (Dijon Ouest, Talant) aujourd'hui détenue par Laurent Grandguillaume (PS) depuis 2012:
le mieux placé semble être le nouveau délégué LR François-Xavier Dugourd par ailleurs 1er vice président du conseil départemental (dont il devait prendre la présidence si François Sauvadet (UDI) avait été élu président de la région bourgogne franche comté) mais sont aussi intéressé Laurent Bourguignat conseiller municipal de Dijon, le vice-président du conseil départemental Ludovic Rochette, L'ancien député Bernard Depierre, ou la conseillère départementale et maire d'Asnières les Dijon Patricia Gourmand, nouvelle secrétaire départementale LR du département

http://www.bienpublic.com/cote-d-or/201 ... n-a-vendre

Pas très étonnant qu'il y ait autant de candidats potentiels, c'est à la fois une circonscription favorable à la droite (quasi imperdable en cas de victoire de la droite à la présidentielle, d'autant que le FN est bien moins fort ici que dans le reste du département) et traditionnellement la circonscription du maire du Dijon ou du leader de l'opposition locale (l'ancien maire de Dijon, Pierre Poujade, a détenu le poste 14 années durant, de 1988 à 2002, et l'actuel maire, François Rebsamen, s'y est présenté 3 fois sans succès, en 1993, 1997 et 2002).

L'enjeu est donc à la fois de très probablement devenir député de la circonscription (les chances de réélection de Laurent Grandguillaume sont globalement bien faibles, et la faiblesse du FN local ne lui facilitera pas la tâche) mais aussi de se positionner comme probable leader de la droite dijonnaise voire départementale (Alain Houpert, ancien candidat à la mairie de Dijon en 2014 a été détrôné très rapidement dans le rôle de l'opposition municipale par Anne Erschens, qui fait quelque peu d'office de leader par défaut ; par ailleurs il est probable que François Sauvadet se retire du conseil départemental dans quelques mois, éventuellement quelques années). Aussi, François-Xavier Dugourd, dauphin contrarié de Sauvadet au conseil départemental, et ex-leader évincé de la droite dijonnaise, ne manquera pas de se positionner pour cette élection, avec l'espoir de remporter le poste de député mais surtout de bien se placer pour les autres échéances. Cela dit, il est loin de faire l'unanimité parmi la droite locale, aussi je pense que si l'ancien député Bernard Depierre tentait le coup, il aurait également certaines chances de s'imposer comme candidat de compromis.