Politiquemania.com

ploumploum a écrit:Alain Juppé soutient la candidature de sa première adjointe : Virginie Calmels

http://www.lefigaro.fr/politique/le-sca ... rentes.php

J'ai adoré l'article de Sud-Ouest sur le sujet :
Tous les autres potentiels candidats (sauf Lassalle) souffrent d'un déficit de notoriété dans la région, ce qui n'est pas le cas de Virginie Calmels.
Virginie qui ????

Encore une illustration de notre centralisme bien français.
Pour les journalistes et analystes parisiens, la France = Paris. Pour ceux de Sud-Ouest, la nouvelle Aquitaine = Bordeaux.
Nul doute que des journalistes bordelais aient entendu parler d'une adjointe à la mairie de Bordeaux.

C'est ce même système réducteur (ou jacobinisme ou "nombrilisme", je ne sais quel qualificatif employer) qui à conduit la plupart des observateurs à prédire le basculement de la Haute-Vienne à droite, Limoges ayant basculé. Ou la Dordogne puisque Périgueux est revenu à l'UMP.

gerard24 a écrit:

ploumploum a écrit:Alain Juppé soutient la candidature de sa première adjointe : Virginie Calmels

http://www.lefigaro.fr/politique/le-sca ... rentes.php

J'ai adoré l'article de Sud-Ouest sur le sujet :
Tous les autres potentiels candidats (sauf Lassalle) souffrent d'un déficit de notoriété dans la région, ce qui n'est pas le cas de Virginie Calmels.
Virginie qui ????

Encore une illustration de notre centralisme bien français.
Pour les journalistes et analystes parisiens, la France = Paris. Pour ceux de Sud-Ouest, la nouvelle Aquitaine = Bordeaux.
Nul doute que des journalistes bordelais aient entendu parler d'une adjointe à la mairie de Bordeaux.

C'est ce même système réducteur (ou jacobinisme ou "nombrilisme", je ne sais quel qualificatif employer) qui à conduit la plupart des observateurs à prédire le basculement de la Haute-Vienne à droite, Limoges ayant basculé. Ou la Dordogne puisque Périgueux est revenu à l'UMP.

Vos remarques sur les pronostics qu'on fait certains journalistes parisiens sur les départementales sont bien vraies ! Quand j'ai vu
que certains citaient la Haute Vienne comme département susceptible de basculer mais pas le Jura, j'ai dû me taper la tête contre les murs pour vérifier que je ne rêvais pas. D'ailleurs, si Limoges a basculé, les résultats des municipales dans toute la Haute Vienne avaient bien montré que le département restait solidement ancré à gauche. Et puis, dans le Sud ouest, on ne vote pas de la même façon aux municipales que dans les autres scrutins : la grande majorité des préfectures sont de droite alors que les départements sont très à gauche. Il suffit de constater (Bordeaux dans la Gironde, Toulouse dans la Haute garonne, Agen dans le Lot et garonne, Albi dans le Tarn, Tarbes dans les Hautes pyrénées, Montauban dans le Tarn et garonne, Périgueux en Dordogne, Mont-de-Marsan dans les Landes, Carcassonne dans l'Aude, Perpignan dans les Pyrénées orientales)que les exemples sont nombreux. Une autre chose que les vrais connaisseurs de la politique française doivent savoir, et que la grande majorité des journalistes parisiens ne savent pas, c'est que contrairement au reste de la France, les zones urbaines du Sud ouest votent en général plus à droite que les zones rurales d'où le non sens de transposer le résultat des grandes villes aux départements dans leur globalité.

Azertyuiop a écrit:

gerard24 a écrit:

ploumploum a écrit:Alain Juppé soutient la candidature de sa première adjointe : Virginie Calmels

http://www.lefigaro.fr/politique/le-sca ... rentes.php

J'ai adoré l'article de Sud-Ouest sur le sujet :
Tous les autres potentiels candidats (sauf Lassalle) souffrent d'un déficit de notoriété dans la région, ce qui n'est pas le cas de Virginie Calmels.
Virginie qui ????

Encore une illustration de notre centralisme bien français.
Pour les journalistes et analystes parisiens, la France = Paris. Pour ceux de Sud-Ouest, la nouvelle Aquitaine = Bordeaux.
Nul doute que des journalistes bordelais aient entendu parler d'une adjointe à la mairie de Bordeaux.

C'est ce même système réducteur (ou jacobinisme ou "nombrilisme", je ne sais quel qualificatif employer) qui à conduit la plupart des observateurs à prédire le basculement de la Haute-Vienne à droite, Limoges ayant basculé. Ou la Dordogne puisque Périgueux est revenu à l'UMP.

Vos remarques sur les pronostics qu'on fait certains journalistes parisiens sur les départementales sont bien vraies ! Quand j'ai vu
que certains citaient la Haute Vienne comme département susceptible de basculer mais pas le Jura, j'ai dû me taper la tête contre les murs pour vérifier que je ne rêvais pas. D'ailleurs, si Limoges a basculé, les résultats des municipales dans toute la Haute Vienne avaient bien montré que le département restait solidement ancré à gauche. Et puis, dans le Sud ouest, on ne vote pas de la même façon aux municipales que dans les autres scrutins : la grande majorité des préfectures sont de droite alors que les départements sont très à gauche. Il suffit de constater (Bordeaux dans la Gironde, Toulouse dans la Haute garonne, Agen dans le Lot et garonne, Albi dans le Tarn, Tarbes dans les Hautes pyrénées, Montauban dans le Tarn et garonne, Périgueux en Dordogne, Mont-de-Marsan dans les Landes, Carcassonne dans l'Aude, Perpignan dans les Pyrénées orientales)que les exemples sont nombreux. Une autre chose que les vrais connaisseurs de la politique française doivent savoir, et que la grande majorité des journalistes parisiens ne savent pas, c'est que contrairement au reste de la France, les zones urbaines du Sud ouest votent en général plus à droite que les zones rurales d'où le non sens de transposer le résultat des grandes villes aux départements dans leur globalité.

Je partage aussi votre analyse sur les pronostics des journalistes parisiens sur ces départementales complétement à coté de la plaque. Remarquez que ce n'est en rien nouveau: on parlait déjà du Puy de Dôme fief de la droite et du centre car c'était le département du président Giscard d'Estaing!
Mais le plus terrible c'est que les politiques eux-mêmes les prennent pour argent comptant et s'en auto-persuadent. Je l'ai déjà écrit mais la soirée électorale du 2ème tour sur Toulouse à la télévision était totalement surréaliste: les responsables locaux de droite et de gauche avaient l'air complétement incrédules et surpris du résultat. Comme si le fait que la Haute-Garonne reste à gauche était apparu comme impossible y compris par les socialistes eux-mêmes..

Tout à fait. D'ailleurs, lors de la soirée électorale sur France 2, quand ils allaient annoncé des résultats par département, je m'attendais à ce qu'ils parlent des départements où c'était serré comme la Seine Maritime, la Loire atlantique, la Drôme, le Gard ou même les Pyrénées orientales. Bah non ! Ils n'ont fait que la Haute garonne pour nous dire qu'elle restait à gauche. Quelle information ! Certes, la droite avait obtenu des succès aux municipales et aux sénatoriales mais les deuxièmes n'étaient que la conséquence des premiers et quand bien même. Aux municipales, la droite n'avait pas gagné tant de villes que ça, mais comme Toulouse avait basculé, c'était censé être le triomphe. Comme si c'était la première fois que Toulouse passait à droite, on savait tous que Toulouse votait à droite aux municipales(2008 étant une exception et encore c'était serré), alors que les toulousains votent massivement à gauche dans tous les autres scrutins. Sans compter les communes rurales qui votent plus à gauche dans ce département. Quand des journalistes avaient prévu que la gauche serait éliminé dans plus de la moitié des cantons dès le premier tour parce qu'ils avaient calqué les résultats des européennes, ils ont fait preuve d'un grand amateurisme.

Azertyuiop a écrit:Tout à fait. D'ailleurs, lors de la soirée électorale sur France 2, quand ils allaient annoncé des résultats par département, je m'attendais à ce qu'ils parlent des départements où c'était serré comme la Seine Maritime, la Loire atlantique, la Drôme, le Gard ou même les Pyrénées orientales. Bah non ! Ils n'ont fait que la Haute garonne pour nous dire qu'elle restait à gauche. Quelle information ! Certes, la droite avait obtenu des succès aux municipales et aux sénatoriales mais les deuxièmes n'étaient que la conséquence des premiers et quand bien même. Aux municipales, la droite n'avait pas gagné tant de villes que ça, mais comme Toulouse avait basculé, c'était censé être le triomphe. Comme si c'était la première fois que Toulouse passait à droite, on savait tous que Toulouse votait à droite aux municipales(2008 étant une exception et encore c'était serré), alors que les toulousains votent massivement à gauche dans tous les autres scrutins. Sans compter les communes rurales qui votent plus à gauche dans ce département. Quand des journalistes avaient prévu que la gauche serait éliminé dans plus de la moitié des cantons dès le premier tour parce qu'ils avaient calqué les résultats des européennes, ils ont fait preuve d'un grand amateurisme.

Entièrement d'accord. Le département de la haute-garonne était mathématiquement imprenable pour la droite (sauf grand chelem Toulousain). L'absence d'implantation et de notoriété des candidats de droite dans les cantons ruraux a favorisé le FN a certains endroits et certaines erreurs stratégiques de campagne (parler d'une troisième ligne de Métro où 2ème rocade à Toulouse ne portait pas dans les villages et à sans doute fait peur) ont "tué le match dés la mi-temps".
Aprés il ya quand même un paradoxe toulousain ou la gauche arrive à gagner 8 cantons sur 11 alors qu'elle a perdu la mairie 1 an plus tot : les deux scrutins se déroulant en plus dans le même contexte national de vague bleue.

stephed a écrit:

Azertyuiop a écrit:Tout à fait. D'ailleurs, lors de la soirée électorale sur France 2, quand ils allaient annoncé des résultats par département, je m'attendais à ce qu'ils parlent des départements où c'était serré comme la Seine Maritime, la Loire atlantique, la Drôme, le Gard ou même les Pyrénées orientales. Bah non ! Ils n'ont fait que la Haute garonne pour nous dire qu'elle restait à gauche. Quelle information ! Certes, la droite avait obtenu des succès aux municipales et aux sénatoriales mais les deuxièmes n'étaient que la conséquence des premiers et quand bien même. Aux municipales, la droite n'avait pas gagné tant de villes que ça, mais comme Toulouse avait basculé, c'était censé être le triomphe. Comme si c'était la première fois que Toulouse passait à droite, on savait tous que Toulouse votait à droite aux municipales(2008 étant une exception et encore c'était serré), alors que les toulousains votent massivement à gauche dans tous les autres scrutins. Sans compter les communes rurales qui votent plus à gauche dans ce département. Quand des journalistes avaient prévu que la gauche serait éliminé dans plus de la moitié des cantons dès le premier tour parce qu'ils avaient calqué les résultats des européennes, ils ont fait preuve d'un grand amateurisme.

Entièrement d'accord. Le département de la haute-garonne était mathématiquement imprenable pour la droite (sauf grand chelem Toulousain). L'absence d'implantation et de notoriété des candidats de droite dans les cantons ruraux a favorisé le FN a certains endroits et certaines erreurs stratégiques de campagne (parler d'une troisième ligne de Métro où 2ème rocade à Toulouse ne portait pas dans les villages et à sans doute fait peur) ont "tué le match dés la mi-temps".
Aprés il ya quand même un paradoxe toulousain ou la gauche arrive à gagner 8 cantons sur 11 alors qu'elle a perdu la mairie 1 an plus tot : les deux scrutins se déroulant en plus dans le même contexte national de vague bleue.

Le paradoxe toulousain ne date pas d'hier mais de 1971 lors de la première bascule à droite de la ville. Il n'y avait pas de surprises. Mais ceci est généralisable à l'ensemble des grandes villes du sud-ouest quand on regarde bien. A Bordeaux, par exemple, alors qu'Alain Juppé a été réélu au premier tour avec 61% des voix, la gauche y a gagné la majorité des cantons aux départementales.

Azertyuiop a écrit:Le paradoxe toulousain ne date pas d'hier mais de 1971 lors de la première bascule à droite de la ville. Il n'y avait pas de surprises.

Avec des limites toutefois : dans les années 90, la droite de Baudis avait réussi à conquérir une bonne partie des cantons toulousains.
Le total insuccès de Moudenc cette année reste donc surprenant et assez nouveau. Il y a sans doute une réflexion à mener à droite à ce sujet, plutôt que d'y voir une simple suite logique et inévitable des scrutins passés.

spinto a écrit:

Azertyuiop a écrit:Le paradoxe toulousain ne date pas d'hier mais de 1971 lors de la première bascule à droite de la ville. Il n'y avait pas de surprises.

Avec des limites toutefois : dans les années 90, la droite de Baudis avait réussi à conquérir une bonne partie des cantons toulousains.
Le total insuccès de Moudenc cette année reste donc surprenant et assez nouveau. Il y a sans doute une réflexion à mener à droite à ce sujet, plutôt que d'y voir une simple suite logique et inévitable des scrutins passés.

C'est exact. Dans les années 80 et 90, la droite toulousaine qui dirigeait la mairie détenait aussi la majorité des cantons de la ville. Ca n'est qu'a partir de 2004 que la gauche a conquis pratiquement tout les cantons de la ville profitant à la fois d'une vague rose nationale, de la prime au sortant mais aussi du peu d'interet des leaders de la droite locale, Jean-Luc Moudenc en tête, à être candidat pour la chose départementale s'y sachant trés minoritaire à l'arrivée (l'un d'entre eux déclara un jour ne pas vouloir se présenter car "pas intéréssé pour aller faire, à 15 contre 1, la minute nécessaire d'opposition à Izard").

Pour le cru 2015, si les victoires du PS à Empalot (Toulouse 5) et Bagatelle-Le Mirail (Toulouse 6) sont sans surprise : En revanche, les faciles victoires, en période de vague bleue au national, à Saint-Cyprien (Toulouse 1), Les amidonniers (Toulouse 2) et Arnaud-Bernard (Toulouse 3) et la victoire à Croix-Daurade (Toulouse 8) sont surprenantes.

Il faut dire que les Baudis avaient une vraie popularité qui leur permettaient de dépasser leurs succès électoraux sur les élections cantonales. Cela ne voulait pas vraiment dire que Toulouse était une ville de droite. Avec Moudenc, c'est différent : il n'a été que le successeur désigné de Douste-Blasy et a perdu la première fois qu'il s'est présenté en 2008. Sa victoire de 2014 a été en grande partie due au contexte national, Pierre Cohen était longtemps donné largement gagnant dans les sondages et le score de 52% de Moudenc n'avait rien d'énorme comparé à ceux que réalisaient les Baudis ou même Douste-Blasy en 2001.

gerard24 a écrit:
Encore une illustration de notre centralisme bien français.
Pour les journalistes et analystes parisiens, la France = Paris. Pour ceux de Sud-Ouest, la nouvelle Aquitaine = Bordeaux.
Nul doute que des journalistes bordelais aient entendu parler d'une adjointe à la mairie de Bordeaux.

Les journalistes ont raison, la Gironde va décider du destin de la région.
J'ai fait des calculs au sujet des départementales, si on enlève la Gironde, la région penche à droite.
Mes calculs se font sur le pourcentage de cantons à gauche et droite en fonction du nombre d'habitants.

Approximativement:
La Creuse et la Corrèze sont toutes les deux à droite et viennent contrebalancer le Lot et Garonne à gauche
La Charente donnera un 50-50 donc ne pèsera pas sur la balance.
Les Deux-Sèvres + Pyrénées Atlantiques qui sont à droite viendront contrebalancer les Landes et la haute Vienne
Le département le plus à gauche: la Dordogne viendra contrebalancer la Vienne le département le plus à droite.
Donc Finalement il ne reste que la Charente Maritime qui penche totalement vers la Droite.
Donc, si la Droite mise tout sur la Gironde ils peuvent l'emporter, pour cela il est recommandé pour eux de choisir quelqu'un du coin.
Je miserais sur une victoire de la droite.