Politiquemania.com

Voilà. Je parlais des sous-échantillons de report des voix.

pop03 a écrit:On observe pour le report de DLF au second tour:
LR 39%
FN: 31%
Absentention/nul: 16%
PS: 14%

avec les marges d'erreur
LR : 25.4-52.6
FN : 18.2-43.8
Absentention 6.6-25.4
PS : 5-23

ploumploum a écrit:

pop03 a écrit:Le FN est donné à 13% à Paris au premier tour dans ce sondage IFOP.

12 % au 1er tour---> 13 % au second.

rappel des données du sondage de début novembre : 14 % au 1er / 14 % au second


Pas de réel effet "attentats"

http://www.lefigaro.fr/politique/2015/1 ... avance.php

J'aurais pensé que l'écart entre le niveau du FN à Paris intramuros et celui en banlieue éloignée et en Ile-de-France périurbaine serait plus grand. Après je surestime peut-être le poids du FN en Seine-et-Marne par exemple. Je le voyais aux alentours de 32% dans le département (pour rappel il était à 27,88% aux Européennes dans le département et à 31,20% puis 32,74% aux Départementales). Si le score du FN tend à s'uniformiser un peu entre les différents territoires de la région, c'est plutôt une bonne nouvelle pour Pécresse car en grande couronne et en zone périurbaine le FN pioche en grande partie à droite alors qu'en petite couronne j'en suis beaucoup moins certain (son implantation plutôt importante dans certains espaces val-de-marnais et séquano-dionysiens plutôt populaires tendrait plutôt à montrer qu'il pioche pas mal à gauche dans ces coins-là).

En petite couronne, le vote FN se concentre surtout dans les communes périphériques, les plus éloignées de Paris, plus pavillonnaires et périurbaines, en bordure de Seine-et-Marne (est de la Seine-Saint-Denis, sud-est du Val-de-Marne). Il doit être beaucoup plus faible dans les communes de la proche banlieues, celles qui touchent Paris et les communes adjacentes à celles-ci. Du moins, je me base sur le résultats des dernières élections depuis 2012.

Il est vrai que les communes périurbaines, surtout celle du "périurbain de relégation" ou "périurbain subi" comme disent les géographes (il n'y a pas, à part de très rares exceptions, vers Provins et Fontainebleau que communes purement rurales, ni dites "multipolarisées" en Ile-de-France, l'aire urbaine de Paris coïncidant pratiquement avec la Région) votent plus FN que les communes de proche banlieues. Il y a également un vote FN assez élevée dans le Mantois, région de tradition plus ouvrière (industrie automobile notamment).

Sondage IPSOS sorti ce jour :

PREMIER TOUR

Valérie Pécresse (UMP-UDI) : 32% (-1)
Claude Bartolone (PS-PRG) : 23% (+1)
Wallerand de Saint Just (FN) : 21% (-1)
Pierre Laurent (FG) : 8% (+0,5)
Emmanuelle Cosse (EELV) : 6% (=)
Nicolas Dupont-Aignan (DLF) : 6% (+1)
Aurélien Véron (PLD) : 1% (+0,5)
Nathalie Arthaud (LO) : 1% (=)
François Asselineau (UPR) : 1% (-0,5)
Valérie Sachs (NC) : 1% (=)
Dawari Horsfall (UC) : 1% (+0,5)
Sylvain de Smet (FLUO) : 1% (+0,5)
Nizarr Bourchada (UDMF) : 1% (+0,5)

SECOND TOUR

Valérie Pécresse (UMP-UDI) : 40% (=)
Claude Bartolone (PS-PRG) : 38% (+2)
Wallerand de Saint Just (FN) : 22% (-2)

Les sondages se suivent et se ressemblent ici ... Si les résultats ne sont pas ceux-là, les sondeurs n'auront pas la moindre excuse.

Je rejoins votre avis. C'est d'ailleurs la seule région où tous les sondages sont vraiment constants. Si les sondeurs se plantaient ici, j'ose pas imaginer ce qu'il en serait dans les autres régions.

Mais je crois que le rapport de force montré par les sondages est plutôt véridique. Notons aussi que c'est l'une des rares régions où la droite n'a pas vraiment baissé au premier tour dans les sondages suite aux attentats (baisse d'un à trois points par rapports à certains sondages de fin octobre mais par rapport à fin septembre la droite est remarquablement stable) ni la gauche vraiment monté (mais il y a d'autres régions dans ce cas comme la Grande Aquitaine). Au second tour, on voit une petite remontée de Bartolone mais bon un scrutin serré me semble improbable s'il y a 9 points d'écart ou davantage entre Pécresse et Bartolone à l'issue du premier tour.

Sur Europe1 ce midi:
JM. Aphatie: Vous avez refusé mercredi de participer à un débat télévisé face à vos adversaires, Valérie Pécresse, Wallerand de St just et puis d'autres. C'est pas très démocratique comme attitude?
Bartolone: Si, c'est très démocratique. A un moment donné, ce ne sont pas les médias qui choisissent la stratégie d'un candidat.

http://www.europe1.fr/emissions/les-jou ... 15-2630911

Il faut préciser que Benoît Hamon a remplacé Bartolone dans ce débat télévisé. Je ne saisis pas toute la stratégie de communication que de mettre en retrait leur leader.

la stratégie de campagne de Bartolone dans cette campagne c'est du grand n'importe quoi .... si les sondages se confirment et qu'il perd ce sera un coup dur pour le PS car l'Idf est de loin la région la plus riche et donc la plus précieuse. D'autant que jusqu'à présent, l'Idf était un vrai bastion de gauche, au même titre que la Bretagne ou le Sud-ouest qui eux devraient être sauver, avec des vrais candidats

La justification officielle de Bartolone :

Je veux un débat de deuxième tour parce qu’au premier tour on élimine, au deuxième tour, on choisit. Et je crois qu’il n’était pas nécessaire de tenir ce débat hier.

http://lelab.europe1.fr/regionales-ile- ... ur-2630117
Stratégie assez étonnante du Pdt de l'Assemblée Nationale qui s'enfonce tout seul, mais c'est une position plutôt cohérente si on prend en compte que depuis le début, Bartolone semble aller à reculons dans cette campagne. N'oublions pas qu'il a été poussé par le duo Hollande-Valls pour éjecter Huchon.

padamalgam a écrit:l l'Idf était un vrai bastion de gauche, au même titre que la Bretagne ou le Sud-ouest qui eux devraient être sauver, avec des vrais candidats

C'est cela le problème, c'était et non c'est et encore on pourrait discuter sur l'usage du mot bastion. Les conquêtes électorales des 17 dernières années (région Ile-de-France en 1998, CG de l'Essonne en 1998, Mairie de Paris en 2001, CG de Seine-et-Marne en 2004, CG du Val-d'Oise en 2008 (perdu en 2011) + nombreuses communes) ont pour la plupart été effacées en à peine deux scrutins (2014-2015). Paris est un cache-misère.