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Res Publica a écrit:Les divers droite sont bien de droite

Encore faudrait-il qu'ils le reconnaissent eux-mêmes !
Dans mon canton de Nantes 7, les candidats du groupe "Démocratie 44" - nom sibyllin choisi par l'opposition de droite au Conseil Général pour se présenter aux élections - refusent toute allusion aux partis politiques qui les soutiennent, et même aux partis dont ils sont membres ! Ils s'affichent sous la bannière fourre-tout "l'Union Citoyenne" et se présentent comme "salarié" ou autre "présidente d'association".
Lorsque l'interpelle le "chef d'entreprise" (et UDI) JM Dormoy sur ce point, il m'explique benoîtement que les Français sont las de la politique et qu'il vaut mieux se présenter sans étiquette...
Donc sur ce canton :
La droite avance masquée
Elle ment (par omission) aux électeurs
Elle renonce à porter explicitement l'action politique alors même qu'elle est candidate à une élection - certes la "politique" c'est un gros mot tout beurk, vivement une bonne dictature...
... et dans son matériel électoral elle a le toupet de se revendiquer d'un "contrat citoyen" prônant "la transparence des pratiques politiques" (sic)
Je suis atterré

Il n'y a pas que chez vous et il n'y a pas que les "Divers Droites".
Cela semble être une pratique courante de binômes soutenus soit par l'UMP soit par le PS.

Res Publica a écrit:Les divers droite sont bien de droite et doivent etre comptabilises dans un bloc des droites si on veut avoir une vision correcte des rapports de force comme le pdf doit etre integre dans un bloc des extremes droite et droite extreme avec la lds, le mpf et quelques autres groupuscules, le siel, le menardisme et autres.
Les divers gauche sont du camp du progres et doivent etre comptabilises dans le bloc des gauches en faisant attention a ce que l'etiquette divers gauche peut avoir ete attribuee a des sympathisants des radicaux valoisiens ce qui n'est pas anormal mais peut fausser les classements encore que ces quasi radicaux valoisiens sont peu nombreux tout en etant souvent efficace en terme electoral car la France est foncierement de centre gauche comme l'ont montre plusieurs chefs d'Etat de la Veme Republique.
Res Publica.

Ce n'est pas vraiment le sujet de débat mais je ne crois pas à la structuration politique que vous évoquez régulièrement avec d'un côté le camp du progrès, et de l'autre j'imagine l'inverse, le camp de la régression ou quelque chose comme ça. D'ailleurs le Président Hollande et son gouvernement ont largement montré depuis 2012 qu'on pouvait faire parti d'un parti de gauche en menant une politique ne visant et n'aboutissant ni au progrès économique ni au progrès social.

D'autre part je ne fais pas non plus la même analyse que vous concernant la structuration politique des Français. Légèrement marquée à gauche entre 1870 et 1940 et dans une moindre mesure entre 1945 et 1958, l'opinion publique française s'est droitisée lors du retour au pouvoir du Général de Gaulle et reste légèrement favorable à la droite pour les élections nationales sauf circonstances particulières. C'est comme ça que j'analyse le fait qu'Hollande ait finalement été élu sans grande marge en 2012 malgré un rejet extrêmement élevé de Sarkozy, y compris chez les Centristes et dans une partie de l'électorat de droite. C'est aussi ce qui explique en partie selon moi (même s'il ne faut pas négliger la proportion d'authentiques Socialistes déçus par la politique très libérale du Président) la forte baisse du PS et du Président Hollande dans les sondages depuis lors, ses électeurs centristes et de droite modérée étant rapidement retournés au bercail devant si peu de résultats de sa politique. Et on est quand même le Pays d'Europe Occidentale qui a connu des élections législatives à l'issue desquelles la gauche a obtenu moins de 20% des sièges à l'Assemblée Nationale (et ce n'était qu'il y a 22 ans, et cela pourrait se répéter dans 2 ans). Et puis on est aussi le seul pays occidental à avoir vu le premier parti ou candidat de gauche pointer en 3ème position d'une élection nationale après la Droite et l'Extrême-Droite (je parle des Législatives et de la Présidentielle donc en l'occurrence de la Présidentielle de 2002, pas des Européennes).

Premier sondage pour un département, celui du premier ministre : l'Essonne

Voici les estimations:
UMP/Union de la Droite: 25%
PS/Union de la gauche: 22%
FN: 20%
FG/COM: 16%
DVD: 9%
Autres (DVG,DLF): 8%

Source: http://www.odoxa.fr/wp-content/uploads/ ... ssonne.pdf

A noter le haut score du FG sur ce département (présent dans 15 cantons sur 21 en autonomie ) et le (relatif) faible score du FN qui subit la concurrence locale de DLF.

Selon moi, tout reste ouvert pour le second tour.

Le score du FN me semble assez sous-estimé, et je pense également que le PS aura un score bien plus faible.

Ce que n'indique pas la notice de ce sondage, c'est si les choix proposés correspondaient effectivement à l'offre qu'auront les électeurs le 22 mars prochain.
Quand au "(relatif) faible score du FN", il est identique aux score du FN aux Européennes de 2014. Il n'est donc pas si faible que cela.

Bof, bof. J'ai du mal avec ce sondage.

Tout d'abord (je pars de mes propres projections), le score du FDG me semble grossier. Mais je serai le premier satisfait s'il se contrétisait mais en Essonne c'est impossible. Le FN me parait sousévalué, idem pour la droite et même le PS.
17% pour DVD et Autres, faudra m'expliquer car je ne vois pas comment on peut tomber sur une telle proportion.


FN: 20% ( je trouvais 24% dans mon pronostic à l'échelle du département)

PS-EELV 22% ( 26% dans mon pronostic , 19/21 cantons, moyenne de 28%)

FDG 16% (sic!) (11% dans mon pronostic, 18/21 cantons dont deux menée par un COM dans le cadre d'une UG, moyenne de 13% en comptant les UG)

Droite: 25% ( 32% dans mon pronostic , là c'est très sous-estimé à mon avis)

DVD et autres ( dont DLF): 17% (7% dans mon pronostic , 13/21 cantons, moyenne là où ils se présentent 13%)

Bref, je suis plus que dubitatif sur ce sondage , qui a au moins le mérite d'exister.

Vaulti a écrit:Premier sondage pour un département, celui du premier ministre : l'Essonne

Voici les estimations:
UMP/Union de la Droite: 25%
PS/Union de la gauche: 22%
FN: 20%
FG/COM: 16%
DVD: 9%
Autres (DVG,DLF): 8%

Source: http://www.odoxa.fr/wp-content/uploads/ ... ssonne.pdf

A noter le haut score du FG sur ce département (présent dans 15 cantons sur 21 en autonomie ) et le (relatif) faible score du FN qui subit la concurrence locale de DLF.

Selon moi, tout reste ouvert pour le second tour.

C'est très difficile de dire que le second tour est ouvert : on a un sous-total de gauche à 38 % contre 50 % en 2011 selon l’institut.


Sinon Le Parisien.fr découvre que "l'Essonne, fief de Valls, pourrait basculer à droite". C'est bien de découvrir cette éventualité à deux semaines du scrutin. Mais pour Valls, un basculement à droite ne changera pas grand chose...

ploumploum a écrit:C'est très difficile de dire que le second tour est ouvert : on a un sous-total de gauche à 38 % contre 50 % en 2011 selon l’institut.

Sur la moyenne de l'ensemble des cantons (2008+2011), la gauche (avec la configuration d'aujourd'hui PS/EELV/FG) est à 43%.
D'autant que la configuration de l'époque, avec des candidats EELV autonomes quasiment partout, gonflait artificiellement le score de la gauche de premier tour.

La chute est réelle mais beaucoup moins importante que celle annoncée par le sondeur.

La science politique requiert de s'en tenir non aux resultats bruts des scrutins mais aux tendances de fond qui parcourent le pays.
L'arrivee au pouvoir des gaullistes de 1958 a la suite d'un " coup d'Etat" declare permanent par qui vous savez ne doit pas faire oublier que la France est fondamentalement radical comme l'a montre la politique dite moderniste de Giscard puis le radicalisme correzien de ce bon Chirac le republicain. L'elan spontane du 11 janvier exprime une fois de plus ce radicalisme francais, cet attachement visceral du peuple de France a la Republique democratique, sociale, Laique, une et certains ajoutent indivisible au texte de la Constitution et en jacobin assume et revendique j'y souscris.
Quant aux camps, un homme politique, elu du departement du Nord, declarait un jour, la politique c'est comme un train, la locomotive, c'est la gauche et le progres et la droite c'est le serre frein et le conservatisme.
Res Publica, heritier de PMF.