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Re: Dimanche 28 septembre

MessagePosté: Lun 29 Sep 2014 16:03
de Corondar
jean24 a écrit:J'ai fait une liste ou si l'union de la gauche avait été effectué la gauche aurait pu gagner un siège supplémentaire.
-en Seine-Maritime, PS+PCF+EELV font 45% des voies.
-Haute-Savoie, DVG+PS+FDG+EELV, 20% des voix devant l'UDI ce qui leur permettrait d'avoir un siège.
-Rhône, l'UDG aurait fait un score supérieur à l'UMP qui a 4 sièges et le PS a seulement deux sièges pour un score de 26%.
-Haute-Garonne
-Gard
-Eure
-Bouches-Du-Rhône ? L'UDG fait 18% ce qui aurait peut être pu prendre un siège à Guérini ?
-Français de l'étranger
-Haute-Vienne


Je crois que ces sénatoriales ont confirmé que ce scrutin particulier ne peut pas être totalement résumé à de l'arithmétique. On ne peut pas préjuger que toutes ces voix se seraient reportées dans un bel ensemble en cas de liste d'union de la gauche. Et puis, dans certains départements, c'est la droite qui a souffert de sa division.

Re: Dimanche 28 septembre

MessagePosté: Lun 29 Sep 2014 16:21
de anjou49
La composition en groupe du Sénat pourrait refléter ceci:

- CRC / Communiste Républicain et Citoyen: 18
- SOC / Socialiste: 115
- ECOLO / Ecologiste: 10
- RDSE / Rassemblement démocratique et social européen: 17 (12 sénateurs actuels + 5 divers gauches élus dont 3 Guérini)
- UDI-UC: 39
- UMP: 142
- RASNAG / Non Inscrit: 10 (8 élus divers droite et les 2 du FN)

De toute façon, il y aura besoin de 2 tours pour élire le futur président UMP du Sénat
Information prise et déduite de l'excellent site France politique

http://www.france-politique.fr/election ... s-2014.htm

Re: Dimanche 28 septembre

MessagePosté: Lun 29 Sep 2014 16:44
de ploumploum
Corondar a écrit:
jean24 a écrit:J'ai fait une liste ou si l'union de la gauche avait été effectué la gauche aurait pu gagner un siège supplémentaire.
-en Seine-Maritime, PS+PCF+EELV font 45% des voies.
-Haute-Savoie, DVG+PS+FDG+EELV, 20% des voix devant l'UDI ce qui leur permettrait d'avoir un siège.
-Rhône, l'UDG aurait fait un score supérieur à l'UMP qui a 4 sièges et le PS a seulement deux sièges pour un score de 26%.
-Haute-Garonne
-Gard
-Eure
-Bouches-Du-Rhône ? L'UDG fait 18% ce qui aurait peut être pu prendre un siège à Guérini ?
-Français de l'étranger
-Haute-Vienne


Je crois que ces sénatoriales ont confirmé que ce scrutin particulier ne peut pas être totalement résumé à de l'arithmétique. On ne peut pas préjuger que toutes ces voix se seraient reportées dans un bel ensemble en cas de liste d'union de la gauche. Et puis, dans certains départements, c'est la droite qui a souffert de sa division.


La gauche devrait aussi faire la liste des sièges sauvés ou gagnés grâce au report des départementales et régionales


Alpes-Maritimes : Marc Daunis (PS) réélu pour 3 voix
Vaucluse : le deuxième siège PS pour 0 voix . D'ailleurs, y aura t-il un recours de la part d'Alain Dufaut qui perd son mandat pour seulement 1 voix ?
Gironde : le 3ème siège PS pour une petite poignée de voix (moins de 10)
Bouches-du-Rhône : : le siège de Ghali est sauvé pour 5 voix.


Et j'en oublie certainement d'autres.

Re: Dimanche 28 septembre

MessagePosté: Lun 29 Sep 2014 16:55
de Corondar
ploumploum a écrit:
Corondar a écrit:
jean24 a écrit:J'ai fait une liste ou si l'union de la gauche avait été effectué la gauche aurait pu gagner un siège supplémentaire.
-en Seine-Maritime, PS+PCF+EELV font 45% des voies.
-Haute-Savoie, DVG+PS+FDG+EELV, 20% des voix devant l'UDI ce qui leur permettrait d'avoir un siège.
-Rhône, l'UDG aurait fait un score supérieur à l'UMP qui a 4 sièges et le PS a seulement deux sièges pour un score de 26%.
-Haute-Garonne
-Gard
-Eure
-Bouches-Du-Rhône ? L'UDG fait 18% ce qui aurait peut être pu prendre un siège à Guérini ?
-Français de l'étranger
-Haute-Vienne


Je crois que ces sénatoriales ont confirmé que ce scrutin particulier ne peut pas être totalement résumé à de l'arithmétique. On ne peut pas préjuger que toutes ces voix se seraient reportées dans un bel ensemble en cas de liste d'union de la gauche. Et puis, dans certains départements, c'est la droite qui a souffert de sa division.


La gauche devrait aussi faire la liste des sièges sauvés ou gagnés grâce au report des départementales et régionales


Alpes-Maritimes : Marc Daunis (PS) réélu pour 3 voix
Vaucluse : le deuxième siège PS pour 0 voix . D'ailleurs, y aura t-il un recours de la part d'Alain Dufaut qui perd son mandat pour seulement 1 voix ?
Gironde : le 3ème siège PS pour une petite poignée de voix (moins de 10)
Bouches-du-Rhône : : le siège de Ghali est sauvé pour 5 voix.


Et j'en oublie certainement d'autres.


C'est vrai que j'avais oublié cet élément là, mais le report des élections départementales et des régionales a aussi pu limiter la casse ici ou là (si on ajoute à cela le changement de mode de scrutin dans les départements élisant 3 sénateurs...).

Re: Dimanche 28 septembre

MessagePosté: Lun 29 Sep 2014 17:06
de ploumploum
anjou49 a écrit:La composition en groupe du Sénat pourrait refléter ceci:

- CRC / Communiste Républicain et Citoyen: 18
- SOC / Socialiste: 115
- ECOLO / Ecologiste: 10
- RDSE / Rassemblement démocratique et social européen: 17 (12 sénateurs actuels + 5 divers gauches élus dont 3 Guérini)
- UDI-UC: 39
- UMP: 142
- RASNAG / Non Inscrit: 10 (8 élus divers droite et les 2 du FN)

De toute façon, il y aura besoin de 2 tours pour élire le futur président UMP du Sénat
Information prise et déduite de l'excellent site France politique

http://www.france-politique.fr/election ... s-2014.htm


Le PS pointe à 112 sièges (sinon cela fait un Sénat à 351 sièges)

Re: Dimanche 28 septembre

MessagePosté: Ven 3 Oct 2014 09:34
de ligerien
Uniquement sous l'aspect gauche-droite, je laisse de côté les possibilités internes à chaque camp, ce que ça aurait pu être au gré de fusions supplémentaires :

Les cadeaux faits par la gauche :
Eure et Loir : un siège de plus à gauche sans la dispersion, même avec une liste unique à droite, un peu plus largement que dans l'Eure.
Gard : un siège de plus à gauche, qui peut se mordre les doigts ici.
Haute-Garonne : un siège de plus à gauche en cas de liste PS-EELV ou PS-PCF.
Rhône : une gauche un peu plus unie aurait gardé son 3ème siège, même avec une droite unie.
Haute-Vienne : la guerre PS-FDG a sacrifié un siège.

Les cadeaux faits par la droite :
Alpes de Haute-Provence : le siège à droite sans le duel fratricide au 2ème tour.
Drôme : un siège de plus à droite sans la concurrence divers-droite.
Vaucluse : un siège de plus à droite (ou à l'extrême-droite si elle était unie). Département abondamment commenté.

Un peu plus tiré par les cheveux :
Ain : un siège de plus pour la droite d'extrême-justesse avec une liste de droite et la situation éclatée à gauche.
Allier : un siège de plus pour la gauche avec une candidature unique à gauche et toujours 2 concurrents à droite UMP+UDI.
Alpes-Maritimes : un siège de plus à droite avec une fusion des 2 1ères liste de droite, mais pas si la gauche avait été unie.
Eure : un siège de plus à gauche avec une liste unique, même avec une liste unique à droite, pour une poignée de voix.
Finistère : un siège de plus à gauche avec un seul rapprochement avec la liste PS, mais le 2-2 aurait été inévitable avec une liste unique à droite.
Hérault : un très hypothétique 3-1 pour une gauche rassemblée si la droite était restée aussi divisée.
Haute-Savoie : il y aurait pu avoir un siège miraculeux pour une gauche unie en conservant une droite aussi désunie.
Etranger : un siège de plus pour une gauche unie, uniquement si la droite était restée désunie.

Et tous les départements où le résultat était inéluctable (sans introduire de nouveaux candidats) : Aisne, Hautes-Alpes, Ardèche, Ardennes, Ariège, Aube, Aude, Aveyron, Bouches du Rhône, Calvados, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Cher, Corrèze, Haute-Corse, Corse du Sud, Cote d'Or, Cotes d'Armor, Creuse, Dordogne, Doubs, Gers, Gironde, Ille et Vilaine, Indre, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Haute-Saône, Saône et Loire, Sarthe, Savoie, Seine-Maritime, Deux-Sèvres, Somme, Tarn, Tarn et Garonne, Var, Vendée, Vienne, Vosges, Yonne, Belfort, Guyane, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Wallis et Futuna, Polynésie.
Dans les départements à 2 sénateurs, il y aurait à dire sur l'impact des personnalités, particulièrement dans les terres radicales : Mézard qui garde son siège en terrain pas évident pour la gauche, inversement des sièges de droite dans des terres de gauche que sont le Tarn, le Tarn et Garonne, le Gers.

Re: Dimanche 28 septembre

MessagePosté: Ven 3 Oct 2014 10:13
de stephed
ligerien a écrit:Uniquement sous l'aspect gauche-droite, je laisse de côté les possibilités internes à chaque camp, ce que ça aurait pu être au gré de fusions supplémentaires :

Les cadeaux faits par la gauche :
Eure et Loir : un siège de plus à gauche sans la dispersion, même avec une liste unique à droite, un peu plus largement que dans l'Eure.
Gard : un siège de plus à gauche, qui peut se mordre les doigts ici.
Haute-Garonne : un siège de plus à gauche en cas de liste PS-EELV ou PS-PCF.
Rhône : une gauche un peu plus unie aurait gardé son 3ème siège, même avec une droite unie.
Haute-Vienne : la guerre PS-FDG a sacrifié un siège.

Les cadeaux faits par la droite :
Alpes de Haute-Provence : le siège à droite sans le duel fratricide au 2ème tour.
Drôme : un siège de plus à droite sans la concurrence divers-droite.
Vaucluse : un siège de plus à droite (ou à l'extrême-droite si elle était unie). Département abondamment commenté.

Un peu plus tiré par les cheveux :
Ain : un siège de plus pour la droite d'extrême-justesse avec une liste de droite et la situation éclatée à gauche.
Allier : un siège de plus pour la gauche avec une candidature unique à gauche et toujours 2 concurrents à droite UMP+UDI.
Alpes-Maritimes : un siège de plus à droite avec une fusion des 2 1ères liste de droite, mais pas si la gauche avait été unie.
Eure : un siège de plus à gauche avec une liste unique, même avec une liste unique à droite, pour une poignée de voix.
Finistère : un siège de plus à gauche avec un seul rapprochement avec la liste PS, mais le 2-2 aurait été inévitable avec une liste unique à droite.
Hérault : un très hypothétique 3-1 pour une gauche rassemblée si la droite était restée aussi divisée.
Haute-Savoie : il y aurait pu avoir un siège miraculeux pour une gauche unie en conservant une droite aussi désunie.
Etranger : un siège de plus pour une gauche unie, uniquement si la droite était restée désunie.

Et tous les départements où le résultat était inéluctable (sans introduire de nouveaux candidats) : Aisne, Hautes-Alpes, Ardèche, Ardennes, Ariège, Aube, Aude, Aveyron, Bouches du Rhône, Calvados, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Cher, Corrèze, Haute-Corse, Corse du Sud, Cote d'Or, Cotes d'Armor, Creuse, Dordogne, Doubs, Gers, Gironde, Ille et Vilaine, Indre, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Haute-Saône, Saône et Loire, Sarthe, Savoie, Seine-Maritime, Deux-Sèvres, Somme, Tarn, Tarn et Garonne, Var, Vendée, Vienne, Vosges, Yonne, Belfort, Guyane, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Wallis et Futuna, Polynésie.
Dans les départements à 2 sénateurs, il y aurait à dire sur l'impact des personnalités, particulièrement dans les terres radicales : Mézard qui garde son siège en terrain pas évident pour la gauche, inversement des sièges de droite dans des terres de gauche que sont le Tarn, le Tarn et Garonne, le Gers.


Globalement d'accord sur l'ensemble de ton analyse.

Pour le sud-ouest (que je connais mieux), j'ai fait un mea-culpa sur ce forum car je n'imaginais pas le PS garder les deux sièges en Charente et Dordogne. Sans doute ne connaissant pas trop non plus le travail de terrain des sortants et parce que mathématiquement parlant, le gain par la droite des villes de Bergerac, Périgueux, et Angoulême ont sans doute masqué une vague bleue moins forte qu'ailleurs (Ardèche, Corrèze) dans les villages.

Pour le Tarn, je dirais que la personnalité des candidats a davantage fait élire Thierry Carcenac (PS) du fait de son statut de président du conseil général que Philippe Bonnecarrere (UDI): le corps des grands électeurs penchant à droite depuis longtemps (Albi, Castres, Mazamet, Lavaur et Gaillac depuis 2014). le PS local gagnant surtout ses sièges grâce à la personnalité de Jean-Marc Pastor président "consensuel" de l'association des maires du département et du centre de gestion de la FPT.

Pour le Gers, c'est plus complexe: les grands électeurs penchent en majorité à droite mais peuvent être influencés par les conseillers généraux locaux (grande majorité PS). les rivalités politiques locales à l'intérieur de chaque camp font que l'on retrouve sans doute , comme dans le cantal, des voix de gauche chez Aymeri de Montesquiou (UDi), descendant de d'Artagnan et personnalité apprécié en dehors des clivages, et des voix de droite chez Franck Montaugé (PS).