iPolitique a écrit:
Certainement! Mais autant la progression de Ravier dans les Bouches-du-Rhône me semble relativement "raisonnable" à cette aune, autant celle de Rachline dans le Var cache selon moi quelque chose: la colère d'élus de droite (de l'arrière-pays varois notamment) contre la liste Falco.
Falco passe extrêmement mal auprès des élus de droite, pas seulement sur l'arrière pays.
Sa candidature à la tête de la liste UMP était un véritable cadeau pour le FN d'autant que contrairement aux Alpes-Maritimes, il n'y avait aucune liste dissidente avec un sénateur sortant qui aurait pu canaliser.
Le score de la liste Falco est très en dessous du potentiel théorique de la droite que Manu avait estimé à "69-70 %", (point sur lequel je suis d'accord).
Le 23 avril
manudu83 a écrit:
je souscris globalement à l'analyse en 2004, la droite avait rassemblé 70% des grands électeurs varois, j'estime son potentiel électoral dans les mêmes niveaux 69-70%.
Les possibles causes de cette désaffection : la gestion de la ville de Toulon La gestion de la ville de Toulon peut plaire à des contribuables de la ville.
Pour ceux des autres communes du département, il y a matière à faire grise mine :
Chambre régionale des comptes (concernant la commune de Toulon) :
"Au sein des charges, ce sont les dépenses de personnel dont le poids représente 66 % des charges de gestion, qui font apparaître les augmentations les plus significatives, en dépit du transfert, d'un certain nombre de compétences à la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée en 2002.
Les produits progressent notamment grâce à un important soutien financier du Conseil général à compter de 2001, ce qui a permis le maintien des taux d'imposition, au demeurant encore élevés, depuis 1999."
Le manque d'attractivité de la liste Falco a pu bénéficier :
1) à la liste FN
2) aux deux listes DVD qui ont totalisées 7,29 % des suffrages
3) à la liste PS conduite par Pierre-Yves Collombat.