Sergent Bauchat a écrit:Au vu des résultats sur le site du Ministère de l'Intérieur, je pense que le Cantal est un des seuls départements français où la gauche ne subit presque pas de pertes :
Qu'on en juge :
Sur les 5 communes de plus de 4000 habitants, Aurillac et Arpajon-sur-Cère restent au PS, St-Flour reste à l'UDI (rappelons que le maire, le sénateur Jarlier, a voté Hollande au second tour), Mauriac reste à l'UMP. La seule des 5 qui change est Ytrac, qui passe du Parti de gauche à un divers droite.
Pour les communes moins importantes (entre 1000 et 4000 hab.) :
La gauche gagne Riom-ès-Montagnes (sur l'UMP), Pleaux (sur un DVD) et Vic-sur-Cère (sur l'UMP, victoire de la conseillère régional PS Dominique Bru), et garde Maurs, Naucelles, Jussac, Massiac, St-Paul-des-Landes, Sansac-de-Marmiesse (un apparenté PCF), Vézac, St-Georges, St-Cernin, Reilhac, Champs-sur-Tarentaine.
La droite garde Murat, St-Mamet-la-Salvetat, St-Simon, Champagnac, Condat et Roannes-St-Mary.
Des "divers" gardent Ydes, Lanobre et Neuvéglise.
De quoi réconforter le sénateur PRG Jacques Mézard s'il se représente (et si la gauche ne se divise pas...)
Quant au second sénateur (Jarlier), l'UMP lui pardonnera-t-elle son vote de deuxième tour aux présidentielles ?
A suivre...
Je répond a ce message dans cette rubrique. Le corps électoral du cantal pour les sénatoriales est plutôt à droite même si effectivement la gauche a beaucoup progressé depuis une dizaine d'années et pas perdu trop de plumes dans le cru 2014.
En 2008, Jacques Mézard (PRG) avait bénéficié de beaucoup de voix "personnelles" et avait crée la surprise en étant élu: Fils de l'ancien sénateur et président du conseil général Jean Mézard, il avait aussi reçu le soutien implicite des troupes du sénateur Jarlier qui voulait prendre le leadership à droite.
Le soutien de celui ci à François Hollande risque de lui attirer les foudres de l'UMP dont les prétendants sérieux sont très nombreux en premier lieu desquels le président du conseil général Vincent Descoeur (UMP), ancien député (2007-2012), qui l'a clairement laissé entendre le soir de sa défaite aux législatives en 2012.