Les élections européennes pour l'UMP
Posté: Dim 15 Déc 2013 20:59
L'UMP dispose de 25 eurodéputés sortants sur 74 (24 sur 72 en 2009). Il lui sera très difficile de faire mieux, d'autant plus qu'elle ne pourra plus compter sur le soutien de l'UDI qui fera cette fois liste commune avec le MoDem.
De plus l'unité du parti n'est que de façade et les noms de certains candidats pressentis pour être tête de liste fait polémique, notamment ceux de Nadine Morano dans l'Est et le directeur de cabinet de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, dans le Nord-Ouest.
Les opposants à ces copéistes/sarkozystes semblent avoir trouvé un porte-parole en la personne de Bernard Accoyer, comme le note Libération.
Alain Auffray, le journaliste de Libération, comme certains sur ce forum, se demande si un échec de l'UMP ne serait pas souhaité par Sarkozy pour accélérer son retour et que le soutien de ce dernier à Morano un calcul pour "semer la pagaille", selon l'expression d'un cadre de l'UMP. J'avoue penché aussi pour cette thèse.
De plus l'unité du parti n'est que de façade et les noms de certains candidats pressentis pour être tête de liste fait polémique, notamment ceux de Nadine Morano dans l'Est et le directeur de cabinet de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, dans le Nord-Ouest.
Les opposants à ces copéistes/sarkozystes semblent avoir trouvé un porte-parole en la personne de Bernard Accoyer, comme le note Libération.
Devant quelques dizaines de députés réunis début novembre autour de Fillon, il s’était taillé un franc succès en affirmant qu’avec beaucoup de ses amis, il quitterait l’UMP si des eurodéputés méritants étaient repoussés en position non éligible par des nouveaux venus. Accoyer a récidivé hier dans le Monde :«Notre décision dépendra des investitures et de la manière dont elles seront attribuées. Je ne veux pas croire que mon parti n’investira pas ses meilleurs éléments.»
Alain Auffray, le journaliste de Libération, comme certains sur ce forum, se demande si un échec de l'UMP ne serait pas souhaité par Sarkozy pour accélérer son retour et que le soutien de ce dernier à Morano un calcul pour "semer la pagaille", selon l'expression d'un cadre de l'UMP. J'avoue penché aussi pour cette thèse.