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Sur les prochaines élections municipales, nous mettons à disposition un index des discussions.

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- le mode de scrutin des élections municipales
- le nombre de conseillers municipaux par commune

Le PS par la voix de son premier secrétaire a annoncé son intention d'organiser des primaires ouvertes pour désigner le candidat du PS et/ou de la gauche pour la mairie de Marseille.
Un certain nombre de candidats se sont déjà déclarés, ou sont pressentis pour participer à la primaire.

PS :
Eugène Caselli : candidat déclaré
Samia Ghali : candidate déclarée
Patrick Menucci : candidat déclaré
Christophe Masse : candidat non-déclaré

Hors-PS
Jean-Luc Benhamias (Modem) : candidat déclaré
Cédric Matthews (MRC) : candidat non-déclaré
Sébastien Barles (EELV) : candidat non-déclaré

Pour le MRC et EELV si leur parti participent à la primaire ce sera vraisemblablement les deux noms ci-dessus qui participeront, mais EELV pourrait y aller seul avec Karim Zeribi ou même Pierre Semeriva.
Pour le PRG, la participation à la primaire n'est pas exclue, mais parait difficile, vu que Lisette Narducci ex-PS et maire PRG du secteur 2-3 est une pierre d'achoppement pour tout accord.

Il semble acquis que le FdG partira avec des listes autonomes du PS, cependant certains cadres PCF militent pour des listes d'union dès le premier tour.(

Il semble acquis que Stéphane Ravier sera le candidat Front National pour la mairie de Marseille.

Sondage IPSOS réalisé les 15 et 16 janvier par l’institut Ipsos auprès d’un échantillon de 708 marseillais inscrites sur les listes électorales :
_ la droite arriverait en tête en 2014 pour 44 % des sondés contre 31 % à la gauche
_ à la question de la candidature préférée à droite, 31 % des opinions vont vers Jean-Claude Gaudin, 22 % vers Renaud Muselier, 14 % vers Guy Teissier. Chez les sympathisants de droite, Gaudin est à 36 %, Muselier à 19, Teissier à 17.
_ en terme de bonnes opinions, Gaudin obtient 61 % devant Teissier et Muselier, 39 % chacun. Suivent les socialistes Marie-Arlette Carlotti (38 %), Samia Ghali (32 %), Eugène Caselli et Patrick Mennucci (27 % chacun).
_ Il devance ses concurrents de droite en étant qualifié d'adjectifs positif par une majorité de sondés (compétent, proche des Marseillais...)
_ son bilan en tant que maire depuis 1995 est considéré comme « bon ou excellent » par 56 % des sondés, 36 % l’estimant « médiocre ou mauvais ».
_ 47 % des sondés ont le sentiment de vivre dans une ville plutôt en expansion, 26 % sur le déclin

On peut remarquer l'absence de Dominique Tian dans ce sondage, ce qui pourrait pousser ce dernier à commander le sien.
Le budget du conseil municipal est prévu le 25 mars : Gaudin devrait se prononcer peu après.
Quant à l'UDI, qui ne fait pas groupe à part au conseil municipal, il semble exclu que les centristes présentent une liste autonome au 1e tour (la ville n'a accordé que 5,52% à Bayrou en mai dernier).
http://www.actualites-des-journaux.com/provence/marseille-le-sondage-qui-rassure-gaudin/

Au final, je commence à être convaincu que Gaudin se représentera en mars 2014, mais qu'il devrait laisser rapidement la mairie, avant le milieu de son mandat en 2017 (j'ai de gros doutes sur la possibilité qu'il préside le Sénat en 2014 si celui-ci bascule, non à cause de sa volonté qui semble réelle ou de son caractère, mais du fait de concurrents à droite plus jeunes comme Larcher qui a été un bon président pendant 3 ans).

Je pense aussi que Jean-Claude Gaudin va se représenter et sera réélu à cause du climat national et d'une absence de leadership local à gauche avec toutes les "affaires" guérini.

Après il peut y avoir l'handicap de l'age du capitaine: 75 ans en 2014 ou de l'usure: maire depuis 19 ans et présent au conseil municipal depuis....1965 (il était alors le benjamin).

A l'inverse des deux contributeurs précédents, je fais le pari inverse, avec la candidature de trop pour Gaudin. Le PS aura trop besoin de succès symboles lors de ces élections et je ne vois pas les instances nationales du parti et le gouvernement laisser passer une occasion de reprendre la seconde ville de France. J'imagine donc bien un envoi en première ligne de Carlotti par exemple, qui serait validé par une primaire de quasi confirmation, dans un contexte où les autres prétendants se seraient tirer dans les pattes.

Reste que la clé du scrutin sera quoiqu'il en soit le FN. Et pour l'instant, je le vois suffisamment fort pour handicaper l'UMP, notamment, par exemple, dans le 3ème secteur, qui fut le secteur clé en 2008, et qui devrait le rester en 2014. Si la bascule se joue bien ici, la seule présence du FN, même avec un score autour de 10 %, pourrait suffire.

Quant au cas de Gaudin, on pourra dire ce qu'on voudra de ce sondage, mais j'ai bien l'impression que c'est plus par défaut, voire par dépit, qu'il lui est (relativement) favorable...

Je tiens à préciser que je ne pense pas que Gaudin l'emportera à coup sûr, loin de là (je n'ai pas encore voter au vote de l'indice de tendance, c'est dire), et comme l'a bien dit spinto, ce sera surtout à cause d'un FN fort que d'une gauche espérée qu'il pourrait être battu.

C'est vrai que quelques sièges de conseillers municipaux de plus au FN risque de priver la droite de quelques précieux élus mais aussi la gauche dans les secteurs 2 (2éme-3éme) et 8 (15ème-16ème) qui avait été pourvus au 1er tour.

Tout va se jouer dans le secteur 3 (4ème-5ème) comme en 2008 entre vraisemblablement le sénateur-maire sortant Bruno Gilles et la ministre Marie-Arlette Carlotti. Bruno Gilles étant mieux implanté et populaire que ne l'était Renaud Muselier mon pronostic va a un statut Quo.

J'ai déjà exprimé mes très fort doutes sur une victoire de la gauche à Marseille.

Trois raisons :
Gaudin reste très populaire.
La gauche sera très divisée.
La dynamique nationale sera contraire à la gauche.

La gauche ne peut espérer l'emporter qu'en l'absence de Gaudin et avec un FN haut, la gauche pourrait alors faire dans un schéma idéal 6-2.,

stephed a écrit:Tout va se jouer dans le secteur 3 (4ème-5ème) comme en 2008 entre vraisemblablement le sénateur-maire sortant Bruno Gilles et la ministre Marie-Arlette Carlotti. Bruno Gilles étant mieux implanté et populaire que ne l'était Renaud Muselier mon pronostic va a un statut Quo.

D'autant que nous aurons apriori dans ce secteur un affrontement classique UMP-PS. Car en plus de la désignation du candidat à la Mairie centrale, le PS devra gérer les électrons libres.

Comment le PS compte-il gérer le secteur 2 ? Lisette Narducci a en effet quitté le PS pour le PRG, suite à son affrontement avec Patrick Menucci lors des législatives. Un accord avec elle pour une liste commune dans ce secteur est donc indispensable pour espérer maintenir les positions. Mission impossible en cas d'investiture Menucci. Quant au secteur 7, la liste a été menée en 2008 par Sylvie Andrieux, laquelle s'est vue retirer son investiture PS lors des dernières législatives pour ses démélés judiciaires. Le PS a-t-il les moyens de l'écarter de la tête de liste ? Acceptera-t-elle de se désister pour un autre ? Une mauvaise gestion de ces cas favoriserait les listes dissidentes.