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Bernard Debré est décédé le 13 septembre à 75 ans.

Fils de Michel Debré et frère de Jean-Louis Debré (autre homme politique) ainsi que du journaliste François Debré, décédé le lendemain, c'était un chirurgien et homme politique d'importance au sein de la droite Française. Sa carrière a été très longue, de son élection comme député d'Indre et Loire en 1986 (jusqu'en 1994) au conseil de Paris, où il est entré en 2008 et qu'il a quitté en juillet. Il a également été député de la 15e et de la 4e circonscription de Paris (2012-2017), maire d'Amboise (1992-2001) et vice-président du conseil général d'Indre et Loire. Il n'est entré au gouvernement qu'à une seule reprise, et brièvement, comme ministre de la Coopération du dernier gouvernement Balladur (novembre 1994-Mai 1995).

Il avait fait parte des fondateurs de la Droite Populaire.

Monsieur Bernard Debré était également le petit-fils de Monsieur Robert Debré que les Hospitaliers appellent encore " le Père des CHU " car il avait fortement oeuvré en 1958 pour la création de la filière hopitalo-universitaire avec la double appartenance pour les Chefs de Services hospitalo-universitaires et leurs Adjoints, Maîtres de Conférences.
Bernard Debré avait été le continuateur de son illustre aïeul et il en était très fier.
Il était lui même Chef de Service d'Urologie d'un Service Hospitalo-Universitaire de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris et c'est dans ce service qu'il avait opéré un éminent patient par ailleurs Président de la République française.

Bernard Debré était un esprit libre et n'hésitait jamais à exprimer, voire à cultiver, cette indépendance et il s'était attiré de farouches inimités en soutenant en 1995 Édouard Balladur face à Jacques Chirac ce qui constituait pour les Vrais Gaullistes une trahison du fils de l'Homme de la Constitution de 1948, son Père Michel.

pmf a écrit:Constitution de 1948, son Père Michel.

Je pense que mon camarade voulait dire 1958 ;)

Trahi pour ne pas avoir relu plusieurs fois.
Errare humanum est.
Les Gaullistes avaient regagné Colombey en 1948 et ma très chère Quatrième République, celle des Radicaux, allait engager la reconstruction du Pays annonçant les Trente Glorieuses.