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Re: Elections législatives de 1993

MessagePosté: Lun 6 Aoû 2012 08:34
de Pullo
Et si c'était tout simplement ironique, pierrep ?

Re: Elections législatives de 1993

MessagePosté: Lun 6 Aoû 2012 10:21
de vudeloin
Possible que Pullo ait raison puisque, soyons clairs, se faire élire député de droite dans le Beaujolais est tout de même tout sauf mission impossible (c'est se faire élire député de gauche qui est un exploit) et le fait est qu'après avoir été un Secrétaire d'Etat quasi inexistant, Gérard Ducray a réussi à se faire étendre lors de la partielle de Villefranche sur Saône par le PS André Poutissou.
Et si le siège est revenu à droite dès 1978, c'est grâce à Francisque Perrut, pour peu que je me souvienne.
Quant à Ducray, il lui a fallu se contenter d'un poste d'adjoint au maire de Villefranche, un peu porté sur la chose, ce qui se termina, comme chacun sait, par la fameuse décision du Conseil Constitutionnel.
Dire que c'est là le seul fait d'armes de cet élu suffit à mon avis à montrer l'esprit associé à l'usage de certains qualificatifs...

Re: Elections législatives de 1993

MessagePosté: Mer 8 Aoû 2012 15:02
de pierrep
Nous sommes bien d'accord Vudeloin .... L'ironie est parfois plus mordante !

Re: Elections législatives de 1993

MessagePosté: Lun 20 Mai 2013 17:23
de LeysinNight
Ces élections furent avec celles de 1919, 1958 et 1968, l'une des plus grandes victoires de la droite de son histoire (484 sièges sur 577) et le PS fut le 3e parti lors de ces élections, derrière le RPR et l'UDF.

Pour le RPR : les réélections lors du premier-tour de J. Chirac en Corrèze (plus de 60 %), N. Sarkozy dans les Hauts-de-Seine, F. Fillon dans la Sarthe, O. Dassault dans l'Oise, E. Balladur à Paris... A noter aussi l'élection de T. Mariani (qui sera ministre des Transports de 2010 à 2012) dans la 4e du Vaucluse (Orange et ses environs).

Pour l'UDF : les réélections lors du premier-tour de V. Giscard d'Estaing dans le Puy-de-Dôme (même si son score est inférieur à celui de 1988), Raymond Barre dans le Rhône et l'élection d'un nouveau venu Philippe Douste-Blazy (à l'époque maire de Lourdes).

Pour le PS : La défaite surprise de Michel Rocard dans les Yvelines l'a sans-doute empêché de se présenter en 1995 à la présidentielles, celle de F. Hollande en Corrèze face au très chiraquien R.M. Aubert, R. Chapuis en Ardèche (ancien ministre sous Rocard), L. Jospin dans la Haute-Garonne, DSK dans le Val-d'Oise... A noter les réélections de J. Lang à Blois et S. Royal dans les Deux-Sèvres.

Pour le PC : l'échec surprise aussi d'André Lajoinie dans l'Allier face à un candidat UDF sur une terre réputée communiste et qui fut le candidat du PC à la présidentielles de 1988.

Re: Elections législatives de 1993

MessagePosté: Lun 15 Juil 2013 21:51
de LeysinNight
Voici les principaux résultats et analyses en Ardèche (07).

L'Ardèche sanctionne les socialistes Robert Chapuis et Jean-Marie Alaize qui sont nettement battus face aux candidats de l'UPF (Union RPR-UDF). Si la victoire de la droite dans ce département n'était pas une surprise suite aux succès du RPR et de l'UDF aux cantonales de 1992 dans des cantons ancrées à gauche (La Voulte, Rochemaure, Viviers...). Même si la défaite d'Alaize ne fut pas une surprise, celle de Chapuis, oui.

1re (Privas) : Après avoir été Secrétaire d'état auprès de Lionel Jospin à l'Éducation Nationale de 1988 à 1991. Robert Chapuis (maire du Teil) décide de se représenter dans sa circonscription après y avoir laissé les clefs à son suppléant Claude Laréal (maire de la Voulte-sur-Rhône). Mais les échecs aux cantonales de mars 92, pour Chapuis (Canton de Viviers) et Laréal (La Voulte) annoncent des élections serrées. le 21 mars 1993, c'est l'UDF Amédée Imbert (maire de Privas) qui arrive largement en tête et malgré la candidature dissidente de Christian Lavis (maire UDF de Viviers) avec 35,09 % contre seulement 21,55 % pour le maire du Teil (42,53 % en 88) suivis de Alain Feuchot (PCF) et Christian Lavis avec 11,51 % et 10,92 %. Les voix de droite avec le FN totalisent 56,02 % au premier-tour. Le 28 mars, c'est Amédée Imbert qui sera élu député avec 54,57 %. En juin 1997, Imbert fut battu par Pascal Terrasse qui fut l'assistant parlementaire de ... Robert Chapuis.

2e (Annonay) : Après avoir succède à Régis Perbet (décédé en 1992), Henri-Jean Arnaud est candidat à sa réélection face à un PS divisée, du faite que Jacques Dondoux (DVG puis PRG) qui candidat en juin 1988, refuse pour marqué son opposition au gouvernement de Pierre Bérégovoy et c'est donc Yves Jouvet (qui fut Premier secrétaire de la Fédération PS) qui se présente. Mais le premier-tour marque une surprise avec l'élimination du PS (qui arrive troisième). Arnaud est en tête avec 34,94 % suivi de l'UDF Dominique Chambon avec 18,18 % et Jouvet 14,81 %. Arnaud sera réélu le 28 mars avec 58,33 %.

3e (Largentière) : Cinq ans, après avoir retrouvé son mandat (réélu avec 51,03 % en juin 88), le maire de Vals-les-Bains Jean-Marie Alaize s'attend lui aussi à des élections difficiles face au RPR Jean-Marie Roux (maire des Vans) et malgré des dissidences à droite avec Pierre Chastagnier (UDF) et Jean-Paul Ribeyre (maire de Vals de 1983 à 1989). Roux arrive en tête avec 29,52 % suivi d'Alaize avec 20,34 %. Jean-Marie Roux sera élu avec 55,38 % mais il sera battu quatre ans plus tard par le fils de Jean-Marie Alaize.