Politiquemania.com

Législatives de 1993 - OISE :

• 1ère circonscription :

Inscrits : 69 899
Votants : 53 220
Exprimés : 50 597

Olivier Dassault (RPR) : 25 488 (50,37%)
Yves Rome (PS) : 8 060 (15,93%)
Katherine d'Herbais (FN) : 6 164 (12,18%)
Thierry Aury (PCF) : 3 291 (6,50%)
Christian Filippi (GE) : 2 907 (5,75%)
Madeleine de Chaumont (NE) : 2 235 (4,42%)
Gilles Berg (LO) : 1 303 (2,59%)
Guillaume Vuilletet (MDC) : 1 149 (2,27%)

• 2e circonscription :

Inscrits : 72 481
Votants : 53 628
Exprimés : 50 743

Jean-François Mancel (RPR) : 25 915 (51,07%)
Bernard Maretheu (FN) : 7 412 (14,61%)
André Sainjon (PS) : 5 383 (10,61%)
Solange Schmitt-Trécant (PCF) : 3 811 (7,51%)
Bernard Lahitte (Verts) : 3 566 (7,03%)
Gérard Dumon (NE) : 2 426 (4,78%)
Yves Gaillard (LO) : 1 490 (2,94%)
Jean-André Petit (LCR) : 740 (1,46%)

• 3e circonscription :

Inscrits : 63 777
Votants : 43 783
Exprimés : 41 803

Ernest Chenière (RPR) : 12 690 (30,36%)
Michel Guiniot (FN) : 8 332 (19,93%)
Jean Anciant (PS) : 6 900 (16,51%)
Maurice Bambier (PCF) : 6 140 (14,69%)
Corinne Pascal-Thibout (Verts) : 2 478 (5,93%)
Marie-Catherine Roidot (NE) : 1 511 (3,61%)
Roland Szpirko (LO) : 969 (2,32%)
Gisèle Turco (RDRP) : 950 (2,27%)
Eric Froissart (CNI) : 592 (1,42%)
Monique Bouzin (PT) : 515 (1,23%)
Jean-Luc Hamard (UED) : 317 (0,76%)
Henri Durand (UDI) : 219 (0,52%)
Régine Gautier (AP) : 190 (0,45%)

Inscrits : 63 777
Votants : 37 243
Exprimés : 29 867

Ernest Chenière (RPR) : 18 064 (60,48%)
Michel Guiniot (FN) : 11 803 (39,52%)

• 4e circonscription :

Inscrits : 76 324
Votants : 52 762
Exprimés : 50 567

Arthur Dehaine (RPR) : 23 084 (45,65%)
Philippe Evrard (FN) : 8 784 (17,37%)
Olivier Deuil (PS) : 5 929 (11,73%)
Gérard Palteau (GE) : 4 776 (9,44%)
Serge Macudzinski (PCF) : 3 955 (7,82%)
Gilbert Sacre (NE) : 1 677 (3,32%)
Georges Hilmoine (RDRP) : 1 153 (2,28%)
Charles Sebé (UDI) : 542 (1,07%)
Jean-Michel Martinaud (Div) : 370 (0,73%)
Nicolas Mettra (Div) : 297 (0,59%)

Inscrits : 76 298
Votants : 48 459
Exprimés : 40 725

Arthur Dehaine (RPR) : 28 308 (69,51%)
Philippe Evrard (FN) : 12 417 (30,49%)

• 5e circonscription :

Inscrits : 61 491
Votants : 43 537
Exprimés : 41 280

Lucien Degauchy (RPR) : 16 528 (40,04%)
François Ferrieux (PS) : 5 940 (14,39%)
Jean-Paul Letourneur (FN) : 5 908 (14,31%)
Gilles Masure (PCF) : 4 528 (10,97%)
André Pauquet (Verts) : 2 376 (5,76%)
Lionel Stoléru (GE) : 2 226 (5,39%)
Jean-Marc Iskin (LO) : 1 222 (2,96%)
Sylvie Giraud (NE) : 1 017 (2,46%)
Guy Harlé d'Ophove (CNI) : 708 (1,72%)
Claude Pancrazi (RDRP) : 595 (1,44%)
Pierre Jaudon (UDI) : 232 (0,56%)

Inscrits : 61 487
Votants : 42 733
Exprimés : 39 343

Lucien Degauchy (RPR) : 23 701 (60,24%)
François Ferrieux (PS) : 15 642 (39,76%)

• 6e circonscription :

Inscrits : 64 213
Votants : 44 985
Exprimés : 42 907

François-Michel Gonnot (UDF) : 19 186 (44,72%)
Pierre Descaves (FN) : 6 919 (16,13%)
Gérard Beylle (PS) : 4 828 (11,25%)
Jean-Claude Lefebvre (Verts) : 4 394 (10,24%)
Jacques Desmoulins (PCF) : 3 680 (8,58%)
Bruno Ferlay (LO) : 1 296 (3,02%)
Danielle Aures (NE) : 1 197 (2,79%)
Albert Ferra (RDRP) : 754 (1,76%)
Geneviève Agostini (UDI) : 653 (1,52%)

Inscrits : 64 212
Votants : 42 210
Exprimés : 35 633

François-Michel Gonnot (UDF) : 24 887 (69,84%)
Pierre Descaves (FN) : 10 746 (30,16%)

• 7e circonscription :

Inscrits : 64 689
Votants : 45 231
Exprimés : 42 909

Patrick Malaize (UDF) : 12 175 (28,37%)
Jean-Jacques Leroy (FN) : 9 099 (21,21%)
Jean-Pierre Braine (PS) : 8 853 (20,63%)
Jean Sylla (PCF) : 4 472 (10,42%)
Christian Jaskowiec (GE) : 2 869 (6,69%)
Paule Le Gonidec (NE) : 1 472 (3,43%)
Franck Plain (LO) : 1 329 (3,10%)
Joël Dupuy (CNI) : 1 163 (2,71%)
Georges Mouttet (RDRP) : 932 (2,17%)
Francis Thabault (UED) : 545 (1,27%)

Inscrits : 64 694
Votants : 46 426
Exprimés : 44 258

Jean-Pierre Braine (PS) : 17 539 (39,63%)
Patrick Malaize (UDF) : 17 281 (39,05%)
Jean-Jacques Leroy (FN) : 9 438 (21,32%)

Pour les résultats précédents, je n'ai pas sous la main les documents en question, ce sera donc pour un autre jour.

Pour la gouverne de notre ami journaliste, je peux compléter avec les résultats au premier tour par canton ( faut juste que je prenne le temps de...) et retrouver éventuellement les données de 1988 en cherchant un peu...
Bien entendu, j'ai aussi 97 quelque part pour faire la maille...

Merci pour 1993.

Les résultats de 1997, ne les cherchez pas, ils sont sur le site "politiquemania" (très bien d'ailleurs - le site).

Maintenant, je cherche les municipales (1995, 2001). Mais j'ai ça aussi dans mes papiers.

Autre question :
quand commencez-vous "législatives 2012" ?

VG

bonjour.
je désire connaitre le nombre d'élections partièles entre 1993 et 1997 (département, circonscriptions et couleur politique des vainqueurs); je n'ai pas besoin des résultats détaillés.
merci d'avance

Ariège 61 41 38 26 a écrit:je désire connaitre le nombre d'élections partièles entre 1993 et 1997 (département, circonscriptions et couleur politique des vainqueurs); je n'ai pas besoin des résultats détaillés.

Il y en a eu 44, ce qui est actuellement le record sous une législature de la Vème République.

Vous pouvez trouver la liste demandée sur le site internet de l'Assemblée nationale.

Une liste fort complète et sur laquelle on peut indiquer de suite qu'elle se traduisit, pour quelques circonscriptions, par un regain d'influence de la gauche.
En effet, les partielles conclurent à l'élection de Daniel Vaillant (75), Léo Andy (971), Pierre Forgues (65), Jean Jacques Filleul (37), Michel Pajon (93), Maurice Janetti (83), Pierre Carassus (77), Maurice Depaix (69), Jean Marc Salinier (91) et Frédérique Bredin (76), tous élus PS ou apparentés, en lieu et place de députés de droite sortants.
Enfin, Roger Mei (13) fut élu député communiste en lieu et place de Bernard Tapie.

C'est d'ailleurs suite à ces victoires que, par la suite, droite et gauche déconseillèrent à leurs députés de se présenter au sénat afin d'éviter les partielles.

sauf, bien sur, lorsqu'e l'élection à lieu moins d'un an avant un renouvellement!

stephed a écrit:C'est d'ailleurs suite à ces victoires que, par la suite, droite et gauche déconseillèrent à leurs députés de se présenter au sénat afin d'éviter les partielles.

Après le raz-de-marée historique de la droite lors des élections législatives de 1993, il était difficile pour celle-ci de conserver tous ses sièges lors des élections partielles qui sont intervenues durant cette législature. Il faut également se souvenir que les législatives partielles qui avaient suivi les élections sénatoriales de septembre 1995 avaient eu lieu pendant le mouvement social de l'automne 1995, c'est-à-dire dans un contexte politique particulièrement défavorable à la droite qui annonçait d'ailleurs sa défaite de 1997.

D'une manière plus générale et cela remonte bien avant cette époque, les élections législatives partielles ont souvent été défavorables au pouvoir en place. Alors que sous le septennat de Valéry Giscard d'Estaing, trois anciens membres du gouvernement (Joseph Fontanet et Jean-Philippe Lecat en 1974, puis Gérard Ducray en 1976) avaient échoué dans leurs tentatives de reprendre leurs sièges de députés, peu d'anciens ministres, durant les législatures où la gauche était au pouvoir, s'étaient ensuite risqués à demander à leurs suppléants de démissionner pour provoquer des élections législatives partielles. Ce n'est pas non plus un hasard si la révision constitutionnelle de 2008 a permis aux anciens membres de gouvernement qui étaient précédemment parlementaires de retrouver leurs sièges sans passer par une élection partielle (Giscard d'Estaing avait déjà tenté, en son temps, d'imposer une telle révision mais il avait alors rencontré l'opposition d'un certain nombre de parlementaires gaullistes) et il y a (malheureusement) assez peu de chances que la gauche revenue au pouvoir cette année remette en cause ces dispositions.

Rappel utile, Zimmer, quant à cette règle qui veut que les anciens Ministres peuvent redevenir parlementaires sans passer par la case "élection partielle" et qui constitue à mon avis tout sauf une avancée de la démocratie...
Le fait est que la défaite de Fontanet, dont on rappellera qu'il a fini la tête dans le caniveau, abattu dans des circonstances troubles, et celle de Jean Philippe Lecat ont posé quelques problèmes à l'époque.
Quant à l'excellent Gérard Ducray, député du Beaujolais, qui fut battu par le socialiste André Poutissou, on notera que c'est suite à un recours déposé au Conseil constitutionnel par ses soins que la pénalisation du harcèlement sexuel a été abrogée, conduisant l'actuel Gouvernement, dans le cadre de la session extraordinaire de ce mois de juillet, à présenter un nouveau texte à l'approbation d'ailleurs unanime du Parlement.

Cher Vudeloin : faire précéder le nom de Ducray par le qualificatif d'excellent est peut-être un peu abusif non ...?