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Législatives 1997

MessagePosté: Mar 12 Avr 2011 15:19
de vudeloin
Je profite de l’ouverture de ce forum sur les législatives de 1997, celles de la dissolution surprise, pour commencer mon analyse par un retour sur l’influence d’un parti qui n’obtint qu’un seul député en ayant pourtant décroché 15,2 % des voix ( et près de 3,8 millions de voix au premier tour ), à savoir le Front National.

Où le FN parvint il, lors de ce scrutin, à se maintenir au second tour et avec quels candidats ?
Certains spécialistes de la politique française avaient d’ailleurs estimé, à l’époque, que la gauche plurielle n’avait du son succès qu’à la multiplication des triangulaires causées par la présence des candidats lepénistes.

Dans un message précédent, publié sous la discussion « Un FN sans Jean Marie Le Pen « , j’avais notamment indiqué comment, de 1988 à 1997, le Front National avait connu une extension de son influence et de son implantation territoriale, et notamment comment il était passé de 58 circonscriptions ( environ 10 % ) où il avait réalisé plus de 10 % des inscrits en nombre de votes en 1988 à 262 circonscriptions dans ce cas en 1997, dont 131 où il s’était maintenu au second tour.
Soit plus de 40 % du total des députés de l’Assemblée nationale et le quart ou peu s’en faut des ballottages du second tour.

Pour ceux qui, comme notre ami Horatio, s’interrogent sur cette implantation du FN, rappel rapide.

A l’Ouest de la ligne Caen Perpignan, le scrutin du printemps 1997 avait dégagé 10 circonscriptions où les candidats FN avaient réalisé un score au moins égal au dixième des inscrits.
Mais aucune où il ne s’était maintenu ( la barrière de qualification est à 12,5 % aux législatives ).

A l’Est, par contre, 252 circonscriptions répondaient à ce caractère des 10 % d’inscrits et 131 avaient vu un candidat lepéniste présent au second tour.

Ces candidats étaient, de manière assez habituelle, concentrés dans la région Provence Alpes Côte d’Azur ( 34 candidats au second tour sur 40 sièges à pourvoir dans la Région ! ), 21 en Ile de France, 16 en Rhône Alpes, 11 en Alsace.

Les contingents étaient plus réduits ailleurs en nombre mais pas forcément en proportion : 7 dans le Nord Pas de Calais ( 38 sièges ), 8 en Picardie ( 18 sièges ), 7 en Champagne Ardennes ( 14 sièges ), 7 en Lorraine ( 23 sièges ), 9 en Languedoc Roussillon ( 21 sièges ).
On comptait aussi 4 candidats en Haute Normandie, 3 dans le Centre, 2 en Franche Comté et 2 en Bourgogne.

Quelques indications de plus.

Dans le Nord Pas de Calais, le Nord apportait 6 candidats au FN ( les deux sièges de Roubaix, celui de Tourcoing, le siège de Saint Amand les Eaux, celui de Maubeuge et celui de Dunkerque ) et le Pas de Calais un seul ( la 14e circonscription avec Hénin Beaumont, Rouvroy et Courrières ).

En Lorraine, les 7 candidats FN du second tour étaient tous en Moselle.

En Champagne Ardennes, le FN avait eu deux candidats dans les Ardennes, trois dans l’Aube ( sur les 3 sièges à pourvoir ), 1 dans la Marne ( sur le siège de Vitry le François ) et 1 dans la Haute Marne ( sur le siège de Saint Dizier ).

Pour ne donner qu’un exemple, le candidat FN avait obtenu 26,3 % sur le canton de Saint Dizier Ouest ( 1 323 voix ) ou 26,4 % sur le canton Nord Est ( 868 voix ).
Pour ne pas être en reste, le candidat FN du pays Vitryat avait fait 20,3 % dans le canton de Thiéblemont Farémont ( 1 139 voix ) ou encore 24,9 % sur le canton de Vitry le François Est ( 1 478 voix ).

Le canton aubois de Bouilly, dont nous avons pu parler, avait voté à 22,1 % pour le FN ( 1 031voix ).

En Ile de France, puisque nous sommes peut être passés un peu vite sur le sujet, le FN avait eu 3 candidats en Seine et Marne ( Meaux – Dammartin, Meaux – Coulommiers et Provins ) en obtenant notamment 22,8 % dans le canton de la Ferté sous Jouarre ( 2 192 voix )…

La suite au prochain numéro…

Re: Législatives 1997

MessagePosté: Mer 13 Avr 2011 18:01
de vudeloin
Puisque la question m’a été posée par courrier et qu’il importe d’y répondre, je prolonge cette analyse des élections 1997 en parlant cette fois ci du PCF et de ses alliés à l’occasion de cette campagne électorale surprise, due à la dissolution anticipée de l’incroyable Assemblée « bleu horizon « élue en mars 1993.

Le PCF, en tant que tel ou avec le soutien de quelques candidats apparentés et de plusieurs partis d’Outre Mer, a pu disposer, au terme du renouvellement 1997, d’un groupe de députés renforcé ( 36 élus ), situation qu’il n’avait pas connu, faut il le souligner, depuis les élections de 1978 où il avait, en réalisant un peu plus de 20,5 % des voix au premier tour, obtenu 84 députés sur les bancs de l’Assemblée Nationale.

La répartition des élus, comme des candidats communistes et apparentés ayant réalisé des scores significatifs obéissait, en cette année 1997 ; à des logiques d’implantation déjà anciennes, même s’il nous faut de suite pointer qu’en réalisant 9,9 % des suffrages, le Parti communiste français n’avait réussi à obtenir de bons résultats que dans un nombre de circonscriptions bien plus réduit que ce que nous avons pu voir pour le Front National.

Les faits sont donc clairs : les candidats communistes et apparentés étaient présents dans 67 circonscriptions de province, 18 circonscriptions de l’Ile de France et 3 circonscriptions de l’Outre Mer avec un nombre de voix supérieur à 10 % des électeurs inscrits.

Région par région, cela donne les éléments suivants.

Alsace : pas de candidat

Aquitaine : 4 candidats en Dordogne ( dont le MRC Michel Suchod, soutenu sur le siège de Bergerac ), 2 en Gironde, soit 6 candidats avec deux élus ( René Dutin en Dordogne sur le siège de Nontron, Michel Suchod sur Bergerac ).

Auvergne : 3 candidats dans l’Allier, 1 candidat dans le Puy de Dôme, soit 4 candidats avec 2 élus ( André Lajoinie sur le siège de Gannat – Saint Pourçain sur Sioule et Pierre Goldberg sur celui de Montluçon ).

Bourgogne : 1 candidat dans la Nièvre, 1 candidat dans l’Yonne, soit 2 candidats ( pas d’élu ).

Bretagne : 2 candidats dans les Côtes d’Armor, soit 2 candidats avec un élu ( Félix Leyzour sur le siège du pays de Guingamp )

Centre Val de Loire : 2 candidats dans le Cher, soit 2 candidats et 1 élu ( Jean Claude Sandrier sur le siège de Vierzon )

Champagne Ardennes : 1 candidat dans les Ardennes, soit 1 candidat mais pas d’élu.

Corse : 1 candidat en Corse du Sud, non élu. ( Il s’agit de l’actuel Président de l’Assemblée de Corse, Dominique Bucchini, alors maire de Sartène ).

Franche Comté : pas de candidats

Languedoc Roussillon : 1 candidat dans l’Aude, 3 candidats dans le Gard, 2 dans l’Hérault, 1 dans les Pyrénées Orientales, soit 7 candidats et 4 élus ( Alain Clary sur Nîmes, Patrick Malavielle sur Alès La Grand Combe, François Liberti sur Sète et Jean Vila sur Perpignan ).

Limousin : 2 candidats en Corrèze, 1 candidat en Haute Vienne, soit 3 candidats mais pas d’élus.

Lorraine : 1 dans la Meurthe et Moselle, 1 en Moselle ( sur deux candidats ! ), pas d’élus.

Midi Pyrénées : 1 candidat en Hautes Pyrénées mais pas d’élu.

Basse Normandie : 1 candidat dans la Manche ( dans une circonscription où le PS a préféré soutenir un Vert au premier tour ) mais pas d’élu.

Haute Normandie : 1 candidat dans l’Eure, 4 candidats en Seine Maritime, soit 5 candidats et 2 élus ( Daniel Paul au Havre et Christian Cuvilliez à Dieppe ).

Nord Pas de Calais : 6 candidats dans le Nord et 7 dans le Pas de Calais ( dont Jean Marie Alexandre, soutenu au premier tour sur la 2e circonscription ), soit 13 candidats et 3 élus ( Georges Hage sur Marchiennes, Patrick Leroy sur Denain et Alain Bocquet sur Saint Amand les Eaux ).

Pays de Loire : 1 candidat en Loire Atlantique ( MRC soutenu ) mais non élu.

Picardie : 1 candidat dans l’Aisne ( MRC soutenu ), 1 candidat dans l’Oise, 3 candidats dans la Somme, soit 5 candidats et 3 élus ( Jacques Desallangre sur le siège de Soissons – Chauny – Tergnier, Patrice Carvalho sur le siège de Compiègne Noyon et Maxime Gremetz sur Amiens Nord ).

Provence Alpes Côte d’Azur : 1 candidat dans les Alpes Maritimes, 6 candidats dans les Bouches du Rhône, 1 candidat dans le Var, soit 8 candidats et 4 élus ( Guy Hermier sur Marseille – quartiers Nord, Jean Tardito sur Aubagne La Ciotat, Roger Mei sur Gardanne – Trets et Michel Vaxès sur Martigues – Port de Bouc ).

Rhône Alpes : 1 candidat en Isère, 1 candidat dans la Loire, 1 candidat dans le Rhône, soit 3 candidats et 3 élus ( Gilbert Biessy sur Echirolles Saint Martin d’Hères, Bernard Outin sur Firminy et André Gerin sur Vénissieux).

Ile de France : 1 candidat dans l’Essonne, 3 candidats dans les Hauts de Seine, 8 candidats en Seine Saint Denis, 5 candidats dans le Val de Marne, 1 candidat dans le Val d’Oise, soit 18 candidats et 12 élus ( Jacques Brunhes sur Gennevilliers, Jacqueline Fraysse – Cazalis à Nanterre et Jeannine Jambu à Bagneux, Patrick Braouezec à Saint Denis, Muguette Jacquaint sur Aubervilliers, Marie George Buffet au Blanc Mesnil, Jean Claude Gayssot sur Drancy – Bobigny, Jean Pierre Brard à Montreuil, François Asensi sur Tremblay – Sevran, Jean Claude Lefort sur Ivry Vitry, Claude Billard sur Villejuif et Robert Hue sur Argenteuil. )

La Réunion : 3 candidats et 3 élus ( Huguette Bello sur Saint Paul, Elie Hoarau sur Saint Pierre et Claude Hoarau sur Saint André – Sainte Marie ).

Ce qui fait 40 élus au total pour les candidats communistes ou soutenus par le PCF lors du premier tour de ces élections législatives.

Pour autant, le groupe communiste et apparenté ne comprit finalement que 36 membres.

En effet, bien qu’élus avec le soutien du PCF, Michel Suchod, Jacques Desallangre et les trois élus du Parti Communiste Réunionnais adhérèrent au groupe Radical, Citoyen, Vert, regroupant les élus DVG issus du Parti Radical de Gauche, du Mouvement des Citoyens et des Verts, plus quelques divers gauche allant de dissidents du PS comme Gilbert Saumade ( en conflit alors avec un certain Georges Frêche ) à Aloyse Warhouver, député mosellan issu de l’ouverture façon Rocard de 1988 et qui était un élu de « centre gauche « .

A contrario, le groupe reçut l’apparentement d’Ernest Moutoussamy, député de la Guadeloupe ( siège de Saint François et du Moule ), qui avait pourtant eu au premier tour un adversaire issu du PC guadeloupéen.
Ernest Moutoussamy était alors membre du Parti Progressiste Démocratique Guadeloupéen ( PPDG ), scission du PCG instaurée sous l’impulsion de l’ancien Maire et Sénateur de Pointe à Pitre Henri Bangou, qui avait siégé au groupe PCF du Sénat de 1986 à 1995, dans la même qualité d’apparenté.

Je me tiens évidemment à la disposition de qui le souhaite pour donner des détails plus précis sur les résultats du PCF lors de cette élection.

Mais je ne peux manquer de souligner que la plupart des sièges dont nous avons pu parler ont un air de « déjà vu « pour qui s’intéresse à l’implantation du courant communiste dans notre pays et que les élus communistes du groupe GDR actuel rappellent assez nettement une partie des députés d’alors.

Question à réponse facile à poser maintenant : dans quel département le PCF dispose t il, en 2011, d’un député là où il n’en avait pas en 1997 ?

Re: Législatives 1997

MessagePosté: Mer 13 Avr 2011 18:26
de ploumploum
@ vudeloin

Etant donné la récente histoire de l'Outremer je vous répondrais:Mayotte ?

et je pense que le PCF (et la gauche en général)a bénéficié de la forte présence du FN au second tour (exemple la Seine Saint Denis avec 11 FN au 2ème tour 9 duels et 2 triangulaires).Mais le FN n'a eu qu'un élu, situation similaire en 2011 avec les cantonales....
J'avoue que parfois je me pose la question: Pourquoi cette dissolution de la part de Jacques Chirac ?(conseillé par un certain Dominique de Villepin)
Etait-ce pour prendre de court la gauche ou une tentative de reprendre les choses à la manière gaullienne (1962 et 1968)?

Re: Législatives 1997

MessagePosté: Mer 13 Avr 2011 20:41
de vudeloin
Pas Mayotte non...

Quant aux fondements de la dissolution, pour avoir connu cela d'assez près, je me demande encore pourquoi... Alors j'en suis à des conjectures diverses...

Chirac avait été élu en 1995 Président de la République en commençant par se débarrasser d'un Edouard Balladur qui s'y voyait déjà... Un grand nombre des chefs de droite et du centre qui avaient soutenu cette candidature ont d'ailleurs été " tricards " un certain temps ( à commencer par Nicolas Sarkozy ). Problème : la situation des comptes publics n'était pas florissante et le Gouvernement Juppé avait commencé par mettre un coup de bambou fiscal à l'été 1995.
Hausse de la TVA de deux points, majoration exceptionnelle de l'impôt sur les sociétés et de l'impôt de solidarité sur la fortune ( eh oui ! à l'époque on avait peur de 5 % de déficit public et on augmentait le rendement de l'ISF ! )...Le tout avant le fameux plan Juppé sur les retraites qui avait mis dans la rue des manifestants en masses très compactes et conduit Canal Plus à inventer le Juppéthon !
Bref, à la suite de ce coup de massue fiscal, la situation des comptes publics s'est un peu améliorée et les perspectives s'annonçaient plutôt bonnes au printemps 1997.
L'idée de la dissolution, c'était alors histoire de tirer parti d'un climat amélioré et d'assurer sept ans de chiraquisme pur, avec la reconduction d'une majorité de députés de droite, quand bien même aurait elle un peu rétréci et n'aurait elle pu retrouver l'ampleur de 1993...
De plus, je subodore que, dans le plan, on aurait fini par mettre en oeuvre un report des législatives 2002 après la présidentielle, histoire, sur la base d'une réélection attendue, d'enfoncer le clou et de s'installer durablement au pouvoir.
Mais c'était sans compter sur l'impertinence de l'électorat, comme nous allons encore le voir dans les épisodes suivants...

Re: Législatives 1997

MessagePosté: Mer 13 Avr 2011 21:20
de républicain
Réponse: le Puy-de-Dome avec André Chassaigne, élu en 2002 et réélu en 2007.

Re: Législatives 1997

MessagePosté: Mer 13 Avr 2011 21:30
de républicain
J'ai toujours pensé que Jacques Chirac a cru (et probablement a-t-il eu raison) que les élections législatives étaient encore gagnables en 1997, mais qu'en 1998, ce serait la bérézina assurée, tant le gouvernement et surtout Alain Juppé étaient impopulaires. En 1998, la droite n'aurait pas obtenu 256 sièges. Il n'a pas voulu faire l'erreur de François Mitterrand de ne pas dissoudre en 1992, ce qui aurait assuré au moins 120 sièges au PS, et d'envoyer le PS en 1993 dans des élections cauchemardesques.

Re: Législatives 1997

MessagePosté: Mer 13 Avr 2011 21:52
de vudeloin
Une potée auvergnate pour républicain qui connaît un peu sa géographie politique française !

Question subsidiaire : comment le PCF a t il perdu son député isérois ?

Et seconde question subsidiaire : comment s'appelle le député FN élu en 1997 ?

Re: Législatives 1997

MessagePosté: Mer 13 Avr 2011 22:18
de vincent
Cela me permet de faire le lien vers différentes pages, certains lecteurs croient en effet que le site se limite à un forum :

- Députés de l'Isère élus en 1997

- Résultats des législatives de 1997 dans la 1ère circonscription du Var (élection annulée quelques mois après avec inéligibilité à la clef pour le vainqueur. Son épouse candidate ne parvient pas à conserver le siège et s'incline face à Odette Casanova pour une trentaine de voix)

Re: Législatives 1997

MessagePosté: Jeu 14 Avr 2011 09:04
de républicain
Le PCF a perdu son député isérois en 2002 en raison de ses divisions, deux candidats PCF ou proches du PCF se sont présentés et on tous deux été éliminés, favorisant l'élection d'une députée PS (il me semble que c'est une femme, mais je n'en suis pas sur).

Re: Législatives 1997

MessagePosté: Jeu 14 Avr 2011 10:24
de Zimmer
républicain a écrit:Le PCF a perdu son député isérois en 2002 en raison de ses divisions, deux candidats PCF ou proches du PCF se sont présentés et on tous deux été éliminés, favorisant l'élection d'une députée PS (il me semble que c'est une femme, mais je n'en suis pas sur).


C'est en 2007 que le PCF a perdu la 2ème circonscription de l'Isère qu'il avait reconquise sur le PS en 1993.

Le sortant, Gilbert Biessy, ancien maire d'Echirolles, ne s'était pas représenté, et deux candidats issus du PCF s'étaient en effet affrontés au premier tour : son successeur à la mairie d'Echirolles, Renzo Sulli, et le maire de Saint-Martin-d'Hères, René Proby, qui avait l'investiture officielle de ce parti. Ils avaient obtenu respectivement 13,65 % et 10,31 % des suffrages exprimés et avaient été éliminés tous les deux. Le maire de Gières, Michel Issindou (PS) (22,67 % au premier tour), avait été élu au second tour.

En 2012, la configuration de cette 2ème circonscription de l'Isère restera quasiment identique à celle qui est la sienne depuis 1988. Seule la partie de la commune de Chamrousse rattachée au canton de Vizille ne sera plus comprise à l'intérieur de celle-ci, l'ensemble de son territoire (la commune compte environ 500 habitants et est à cheval sur deux cantons) incluant désormais la 5ème circonscription du département.