Jean-Philippe a écrit:En 1958 (situation particulière avec 2 formations administratives), 1962 et 1973, l'Assemblée a déjà compté 6 groupes. En 1967, 1968, 1988 et 1997, il y en avait 5 comme l'a déclaré à l'instant Roger-Gérard Schwartzenberg à l'Assemblée nationale, précisant que cela n'avait pas nuit au travail parlementaire.
Il me semble qu'en 1958, l'AN ne compte formellement que 4 groupes (socialiste, MRP/centristes, UNR et IPAS), auxquels s'ajoutent les deux importantes formations administratives des élus d'Algérie et du Sahara d'une part, et la formation administrative des non-inscrits dans laquelle siégeaient les élus radicaux d'autre part, ainsi qu'un nombre élevé de non-inscrits vraiment non-inscrits (dont les communistes). Ce n'est qu'en 1959 qu'on passe à six groupes, la FAEAS devenant le groupe "Unité de la République" et la FANI le groupe "Entente democratique".
A l'inverse, en 1973, la législature commence bel et bien avec 6 groupes (Communiste, PS-RG, UDR, RI, Rassemblement des Democrates Sociaux et Union Centriste). Mais ces deux derniers fusionnent un an plus tard, après l'élection de VGE.
Enfin,tout le monde (même ici, c'est dire !) paraît avoir oublié que la législature 1997-2002 s'est essentiellement déroulée avec 6 groupes, après avoir débutée à 5 (COM, SOC, RCV, RPR, le groupe UDF se scindant en deux parties en 1998 lors de la création de DL et de son groupe parlementaire DLI à l'été 1998).
Mais pour l'heure, seule la législature 1962-67 s'est déroulée de bout en bout avec six groupes... dont 4 dans l'opposition ! (COM, SOC, CD, Rassemblement Démocratique). Nous allons donc vivre l'inverse...