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L'accord entre le PS et le PRG, évoqué ici pour les élections cantonales, vaut aussi pour les élections sénatoriales de septembre dans ce département où deux sièges sont à pourvoir.

En septembre 2001, les deux sortants, Gérard Miquel (PS) et André Boyer (PRG), avaient été réélus dès le premier tour en obtenant respectivement 400 et 336 voix pour 599 suffrages exprimés (66,77 % et 56,09 %).

Gérard Miquel est devenu président du conseil général du Lot en 2004 et André Boyer, décédé en septembre 2008, a été remplacé par son suppléant, Jean Milhau (PRG), prédécesseur de Gérard Miquel à la tête du département et toujours conseiller municipal de Cazals, chef-lieu de canton de 650 habitants dont il fut maire de 1965 à 1995.

Avec cet accord, le PS et le PRG devraient conserver chacun leur siège sans aucune difficulté. Alors qu'il est aujourd'hui âgé de 81 ans, on peut penser que Jean Milhau ne sollicitera pas un nouveau mandat. Du côté du PS, la candidature de Martin Malvy, président du conseil régional de Midi-Pyrénées depuis 1998, avait été, à un moment, évoquée. Celui-ci fêtera très prochainement ses 75 ans et il serait plus logique que ça soit Gérard Miquel, de dix ans son cadet, qui rempile. Si ce dernier repart pour un troisième mandat (il siège au Palais du Luxembourg depuis 1992), il devra abandonner la présidence du conseil général pour se conformer aux nouvelles règles de son parti concernant le cumul.

Oui, effectivement, on peut penser raisonnablement que Jean Milhau ne repartira pas - et de toute façon, même pour le poste de doyen d'âge, il sera toujours plus jeune que Poncelet, dont le siège n'est pas renouvelable : du côté du PRG, on pourrait dès lors penser au conseiller général Daniel Maury...

Cet accord devrait en effet sceller le destin parlementaire de Martin Malvy : à moins que Gérard Miquel, reconduit à la présidence du CG, ne décide prématurément de se conformer à la règle du parti, à savoir le non cumul...

Mais dans ce cas, cela va accélérer le départ de Malvy de la présidence du conseil régional : s'il s'arrange avec Gérard Miquel au nom du non cumul, on voit mal comment il pourrait, une fois élu sénateur, continuer ne serait-ce qu'une année, à présider l'exécutif régional...

Daniel Maury, le conseiller général de Montcuq ?

Les élections sénatoriales dans le Lot ne devraient pas réserver de surprises: la majorité des grands électeurs est à gauche et la perte par l'UMP en 2008 des villes de Cahors, Gourdon et Souillac a renforcé cet état de fait.

L'accord PS-PRG devrait donc envoyer un sénateur PS et un sénateur PRG: pour le PS ce sera Gérard MIQUEL, incontournable avec sa position de président du conseil général auprés des électeurs des petites communes. Pour le PRG plusieurs candiadats sont possibles.

Reste que ce genre d'élections avec peu d'enjeu est souvent l'occasion au premier tour de permettre a quelques "francs tireurs" de tenter leur chance: des candidats PS ou PRG qui ne respecteraient pas l'accord ou qui contesteraitent le choix de leur parti.

Et pourqu'oi pas un DVD sans Etiquette (maire de Gramat ou Saint-Céré par ex) qui voudrait profiter des rivalités entre les 2 partis?

Je ne sais pas s’il y a une place pour une candidature dissidente à gauche, mais je crois bien qu’il y aura tout de même un ticket de candidats communistes.

Sur le département, une estimation des votes des délégués des conseils municipaux donne une large avance aux forces de gauche.

On peut en effet situer à 430 le nombre potentiel de suffrages de gauche contre 160 suffrages à droite et au centre.

Une estimation qui indique de surcroît la part prépondérante des divers droite dans l’électorat de droite, puisqu’on ne compterait qu’une grosse vingtaine de suffrages acquis par les listes UMP.

N’oublions pas, au stade où nous en sommes avant les sénatoriales du Lot, que l’arrondissement de Cahors ne compte aucun conseiller général d’opposition, les conseillers généraux de « droite « étant élus sur Saint Céré ( arrondissement de Figeac ), Labastide Murat, Souillac et Vayrac ( arrondissement de Gourdon ).

Miquel devrait repartir pour un dernier mandat de sénateur ; le PRG devrait sans doute proposer Jean-Claude Requier - Conseiller Général et Maire de Martel, afin que le nord du département soit représenté

Mais on ne mettra pas Martel en tête ;)

stefan46 a écrit:Miquel devrait repartir pour un dernier mandat de sénateur ; le PRG devrait sans doute proposer Jean-Claude Requier - Conseiller Général et Maire de Martel, afin que le nord du département soit représenté

Il s'agit en effet du ticket PS-PRG dans le département.

Jean-Claude Requier est aussi premier vice-président du conseil général du Lot.

http://www.ladepeche.fr/article/2011/07/14/1128104-martel-les-ambitions-j-c-requier-pour-les-senatoriales.html

On peut penser tenir les deux élus du département avec Gérard Miquel et jean Claude Requier...

Le Front de Gauche présente deux candidats : Serge Despeyroux (PG), conseiller général du canton de Livernon, et Marie Piqué (PCF), adjointe au maire de Cahors. Leurs suppléants respectifs sont Michelle Perrot, adjointe au maire de Souillac, et Jean-Bernard Sahuc, maire de Flaugnac.

http://www.radio-totem.net/actualite/journal/lot/article-46420-lot-les-senatoriales-se-preparent/?page=&filtre=all