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les sénatoriales dans le Loiret

MessagePosté: Mar 21 Déc 2010 23:11
de SALVAT
Ce département compte 3 sénateurs élus à la représentation proportionnelle en 2001 à renouveler selon le scrutin uninominal majoritaire à deux tours.
Eric DOLIGE et Janine ROZIER représentent l'UMP, l'ancien ministre Jean-Pierre SUEUR représente le PS.
Le scrutin de 2001 a été marqué par une multitude de listes notamment à droite:
Liste RPR 521 voix 2 sièges
Liste PS 395 voix 1 siège
Liste DVD 237 voix
Liste UDF 116 voix
Liste DVD 113 voix
Liste PCF 87 voix
Liste DVD 19 voix
Liste MNR 11 voix
Liste FN 5 voix
Liste LO 5 voix
Liste UCF 4 voix


Soit un total de 1026 pour la droite toutes tendances confondues et de 487 pour l'ensemble de la gauche.
Les élections municipales se sont traduites par quelques changements de couleurs (12 répertoriés)
De droite à gauche : La Chapelle St Mesmin, Châteauneuf/L, Chécy, Ingre, Jargeau, Pithiviers,St Jean de Braye et la petite commune d'Oussoy en G. (Chécy ayant été gagnée par une coalition Gauche-centre).
De gauche à droite : Malesherbes, St Pryve St Mesmin et la commune plus modeste d'Artenay
Au niveau du Conseil Général, par le jeu des compensations, la gauche n'a gagné qu'un siège depuis 2001 (mais il reste à venir le scrutin de mars qui sera certainement perturbé par des candidats d'un FN resté puissant dans le département)).
Au niveau du conseil régional, il y a statu quo, de même que pour les députés.
Le différentiel total au profit de la gauche s'établit à 100/105 voix
La droite dispose de 915 voix, la gauche de 590 en chiffres ronds, le FN sera présent (5 voix).
Il est évident a priori que le PS va perdre son siège et l'UMP en conquérir un nouveau, sauf division extrême et persistante de la droite qui en avait donné un spectacle édifiant en 2001, puisque 3 listes étaient conduites par des RPR (Eric Doligé, Xavier Deschamps et Michel Grillon) en plus d'une liste UDF (dont la famille a éclaté depuis 2007) et d'une liste d'indépendants (dont le leader a disparu de la scène politique). Le mode de scrutin peut conduire ses acteurs à la sagesse puisqu'il y a un second tour éclairé par les résultats du premier...mais qui sait ? Il y a eu aussi des candidatures UMP dissidentes aux législatives de 2007 : des ambitions sont donc inassouvies et d'autres peuvent se révéler.
Jean-Pierre SUEUR pourra dans un scrutin uninominal comptabiliser davantage de voix que ses colistiers (sénateur sortant, d'une tendance très sociale démocrate de nature à ne pas effrayer des grands électeurs ruraux et conservateurs) mais je ne pense pas que cela suffise.
Si le PCF présente des candidats au premier tour, il perdra une dizaine de voix : il a été frappé durement en 2001 par la perte de Montargis et la confirmation de celle de Fleury les Aubrais ; il ne garde comme points forts que les villes de Chalette et de Saran et 3 communes plus modestes (Chaingy, Vieillemaisons, Vilorceau), 3 conseillers généraux et un conseiller régional.
Bertrand SALVAT

Re: les sénatoriales dans le Loiret

MessagePosté: Mer 22 Déc 2010 16:05
de stephed
Il me semble que Jean-Pierre Sueur avait déclaré qu'il ne se représenterait pas à la suite de son échec aux municiplaes d'Orléans en 2008.

Maintenant, il a pu changé d'avis depuis.

Pour les choix des candiadats UMP, j'ajouterais juste à cette (excellante!) analyse que le Loiret va compter un député de plus en 2012 et peut-être que certains candidats potentiels préfereront l'assemblée au sénat.

Re: les sénatoriales dans le Loiret

MessagePosté: Mer 22 Déc 2010 17:34
de maxxx
Je rejoins vos constats : même avec une position de sortant et une présence continue et remarquée au Sénat, il y a très peu - voire pas - de chances que Jean-Pierre Sueur soit reconduit étant donné le rapport de forces qui s'est certes rétréci mais qui reste ultra-favorable à la droite, qui règne en maitre dans ce département qui n'a plus eu un seul député de gauche depuis 1993 : la gauche fait la plupart du temps de la figuration, surtout en dehors de l'agglo d'Orléans (une influence périphérique assez forte dans les communes qui entourent Orléans, une petite pointe d'influence dans le secteur de Beaugency, mais sinon c'est le désert ailleurs, surtout du côté de la large zone Montargis-Gien depuis la perte de Montargis en 2001) et au conseil général, où elle ne doit sa représentation quasiment uniquement à la détention de cantons d'Orléans et de sa périphérie...

Effectivement, j'avais également entendu des propos similaires concernant la non-candidature de Jean-Pierre Sueur, après son échec des municipales : il avait évoqué un retrait progressif (plus de nouvelle candidature à la mairie d'Orléans - les électeurs de la ville lui ayant préféré à deux reprises le député chiraquien Serge Grouard, nouvel homme fort du département et retrait en 2011) : cela dit, on ne peut jurer de rien étant donné qu'il est l'un des plus actifs sénateurs dans l'enceinte du Palais du Luxembourg et surtout à la lecture des derniers posts de Zimmer : Odette Herviaux était donné partante du Sénat et Auguste Cazalet avait annoncé officiellement sa non candidature : or, la première (étant donné que la droite et le centre peuvent faire le grand chelem dans le Morbihan, on peut imaginer qu'elle a reçu de très vifs encouragements à se représenter) repart et le second hésite désormais...Donc à voir.

Il y a de fortes probabilités pour que l'on se retrouve, avec le rétablissement du scrutin uninominal qui écarte la gauche, avec 3 sénateurs de droite en septembre prochain dans ce département : les équilibres peuvent par contre varier au sein de ce rapport : 2 UMP/1 NC ou 3 UMP ou alors des élus DVD...Etant donné que la droite est en position de force et de domination, peut être assisterons nous à des primaires au premier tour : ce n'est pas forcément ce qu'il y a de pire quand on a une position aussi favorable (cf. Le cas de la Somme, de la Haute Savoie ou de l'Eure et Loir en 2004 ou 2008).

L'inconnue est cependant forte sur ces candidatures :
- Eric Doligé (UMP), 67 ans, devrait probablement repartir pour un deuxième et dernier mandat : l'ancien député RPR, qui tient sans difficultés le conseil général depuis 1994, repassera quasi-certainement dès le premier tour avec un très bon score...
- Janine Rozier (UMP), 72 ans, est également élue depuis 2001 : cette proche du président du conseil général, dont elle fut la vice-présidente jusqu'en 2001, a quitté à la fois son mandat de maire d'Ormes et de conseillère générale en mars 2001 pour se consacrer exclusivement à la campagne sénatoriale puis à son mandat de sénatrice : c'est assez rare, c'est tout à fait louable et ça méritait d'être souligné : on peut toutefois déplorer qu'elle soit dans le bas du classement des sénateurs actifs. Pour septembre 2011, c'est donc mi-chèvre mi-chou : son âge pourrait la faire renoncer mais on a déjà vu d'autres repartir pour moins que ça, le mandat de 6 ans aidant...Elle n'a pas l'aura et la présence du président du conseil général mais peut compter sur le soutien forcément capital de ce dernier si elle souhaite repartir : elle ne peut être pas le même score qu'Eric Doligé et devra peut être attendre le second tour s'il y avait beaucoup de candidatures à droite mais elle devrait être facilement réélue.

On peut raisonnablement penser qu'au moins un des deux sortants UMP repartira : au maximum, il devrait donc y avoir 2 autres postes à pourvoir voire 1 seul si les deux repartent.
Niveau candidatures, on peut penser à plusieurs personnes :
- le président UMP de l'agglo d'Orléans, Charles-Eric Lemaignen, 58 ans, par ailleurs conseiller régional (ex-tête de liste départementale en 2004). Une candidature cependant trop urbaine et pas très équilibrée si les deux sortants UMP repartent : ça ferait trois candidats de l'agglo et de l'Ouest du département, ce qui peut rebuter les grands électeurs de l'Est...

- d'autres personnes probablement intéressées ont le même profil (à savoir, élus de l'ouest du département) : le 1er Vice-président du conseil général, Antoine Carré, 67 ans, qui a quitté en 2007 son siège de député, siège qu'il détenait depuis 1986 et qu'il a notamment conservé en battant en 1997 Jean-Pierre Sueur, qui était toujours maire d'Orléans à l'époque, ou alors le maire-CG de la très chic commune d'Olivet, Hugues Saury, 52 ans (une candidature probablement moins consensuelle mais plus jeune) : il a pris depuis 2008 une influence nouvelle en écartant facilement le sortant Modem de son canton et surtout en plaçant en juin 2009 son adjointe Catherine Soullie sur la liste Audy des européennes : la démission de Brice Hortefeux a fait de celle-ci une inattendue députée européenne et elle s'est vue dans la foulée confier la tête de liste départementale aux régionales de mars dernier...Sur Orléans, le remuant et ambitieux adjoint à la sécurité Florent Montillot, qui, comme il le revendique lui-même, a été 19 fois candidat à des élections sur les 25 dernières années (une carrière politique qui s'apparente à de la pure course aux mandats : il a commencé à Nanterre avant d'être envoyé sur Orléans), voudra sans doute tenter le coup avec quasiment aucune chance de succès, tant il est loin d'être apprécié : il a tenté en 2007 une candidature dissidente aux législatives face au sortant UMP et ancien maire d'Orléans, Jean-Louis Bernard et s'est, après cet échec, affilié au Nouveau centre (probablement par calcul politique) - vu le nombre de candidatures qu'il a au compteur, s'il échoue, il retentera probablement sa chance en 2012 aux législatives...le même Jean-Louis Bernard, 72 ans, qui a montré ses limites lors des législatives de 2007, pourrait avoir également envie de finir sa carrière au Sénat...surtout qu'il y a peu de chances qu'il soit de nouveau candidat en 2012 (à moins de se risquer et de finir comme Léon Vachet, René Galy-Dejean, Maurice Giro ou Jacques Lafleur).

- Beaucoup de candidatures de l'orléannais peuvent sortir donc. Mais si les sortants repartent, il faudra trouver ailleurs que dans cette zone un candidat ou une candidate crédible, pour respecter les équilibres géographiques : on voit naturellement dans ce cas de figure poindre les candidatures du maire-CG de Gien, Jean-Pierre Hurtiger, des candidats battus en 2001 mais qui sont toujours très présents politiquement (Xavier Deschamps et Michel Grillon, tous deux Vice-présidents du CG et élus de l'Est : je ne connais pas leurs âges respectifs mais ils ont en tout cas tous deux été réélus dans leurs cantons en 2008 donc ne semblent pas avoir raccroché les gants)...Pour les femmes, si Janine Rozier part, la candidate qui semble incontournable (appui du député-maire Door, bon respect des équilibres géographiques...) est Viviane Jehannet, Vice-présidente du CG, 2ème adjointe au maire de Montargis : mais elle doit au préalable passer l'étape de la réélection dans son canton en mars prochain, canton dont elle s'est emparée en éliminant la gauche sortante en 2004.

Beaucoup de candidats au final pour peut-être seulement un seul siège à prendre, si les deux sortants veulent refaire un dernier tour de piste...

Re: les sénatoriales dans le Loiret

MessagePosté: Jeu 23 Déc 2010 11:46
de Jean-Philippe
Vu son âge, je pense que la sénatrice UMP se retirera, d'autant plus qu'elle n'apporte que peu de voix. De plus, les femmes ont moins tendance à s'accrocher au pouvoir à partir d'un certain âge (Lucette Michaux-Chevry exceptée). Même si la droite n'a aucune obligation de présenter une femme, je pense qu'elle le fera (les grandes électrices sont de plus en plus nombreuses) et Viviane Jehannet a en effet de fortes chances d'être choisie.

Re: les sénatoriales dans le Loiret

MessagePosté: Jeu 23 Déc 2010 12:33
de maxxx
Jean-Philippe a écrit:De plus, les femmes ont moins tendance à s'accrocher au pouvoir à partir d'un certain âge (Lucette Michaux-Chevry exceptée)


C'est en effet un constat plus fréquent que chez les hommes : la liste des femmes qui s'accrochent ou se sont accrochées par le passé aux mandats est assez peu nombreuse, mais cela est aussi dû au fait mécanique que les femmes sont moins nombreuses (22% de femmes au Sénat) - avant LMC, on a également eu la très pétillante Paulette Brisepierre, qui a l'originalité d'avoir entamé une carrière parlementaire et politique à 72 ans...pour la terminer en 2008, à 91 ans...Mais avec toujours la même vitalité dans les couloirs du Sénat.

En 2011, pas mal de femmes se retrouvent dans la situation de Janine Rozier et il sera intéressant de voir si elles lâcheront toutes l'affaire ou si au contraire elles iront jusqu'au bout : Monique Papon (77 ans), Gisèle Gautier (73 ans), Josette Durrieu (74 ans), Brigitte Bout (70 ans), Monique Cerisier Ben-Guiga (69 ans), Lucette Michaux-Chevry (82 ans), Bernadette Dupont (75 ans), Lucienne Malovry (80 ans), Raymonde Le Texier (72 ans), Gisèle Printz (78 ans), Catherine Tasca (70 ans) : dans cette liste d'ailleurs, certaines ont d'ores et déjà renoncé, et seule Catherine Tasca est pour le moment de nouveau partante...

Et, par ailleurs, si on a longtemps cru que le fait d'investir une femme pouvait se révéler pénalisant pour les sénatoriales, quand le scrutin se joue à l'uninominal à deux tours, le constat est en fait mitigé et il n'y a pas forcément un lien de cause à effet pour les grands électeurs :
- on retrouve en effet les exemples d'Annick Venet (UMP) dans l'Aisne, de Danièle Nevers (PS) ou d'Annie Genevard (UMP) dans le Doubs, Anne Mansouret (PRG) dans l'Eure et j'en passe, pour le scrutin de 2008.
- cependant, les contre-exemples sont tout aussi nombreux et montrent bien que les grands électeurs ruraux ne sont pas des machos ou qu'ils ne se déterminent pas uniquement en fonction des critères de sexe : Anne-Marie Escoffier (DVG) et Bernadette Bourzai (PS) ont été mieux élues que leurs homologues masculins, Françoise Pérrigot-Laurent (PS) a été élue dans le Gard et c'est un des ses homologues masculins qui n'a pas su empêcher l'UMP de prendre un siège, et la droite a été sauvée de l'humiliation dans l'Ain par une femme, à savoir la sénatrice Sylvie Goy-Chavent (app.UMP).

Re: les sénatoriales dans le Loiret

MessagePosté: Lun 27 Déc 2010 22:28
de SALVAT
L'inclination signalée de Florent MONTILLOT pour le Nouveau Centre n'aurait rien rien d'étonnant ; issu du courant giscardien (il avait inauguré sa campagne municipale de Nanterre par une balade à vélo, cela faisait "jeune" et innovant à l'instar du maître qui garde toujours quelque verdeur à lire ses dernières productions écrites comme orales) ; il rejoindrait MORIN et SAUVADET de même filiation. Un certain nombre d'autres élus qui se réclamaient de Giscard ont franchi le pas comme un adjoint de Bourges, Ph. BENSAC qui sera candidat aux cantonales de Bourges V. N'oublions pas les encouragements de VGE à l'égard de MORIN pour reconstituer "son" UDF créée avec JP SOISSONS, d'ORNANO et autres PONIA et RAFFARIN. Le fils, Louis Giscard, qui a mené une fronde anti Hortefeux dans le "63", avait été prématurément annoncé comme devant participer à la constitution de la fédération départementale du NC par sa présidente Claudine LAFAYE. Mais c'est partie remise : il ne cesse de se démarquer de l'UMP, en tant que député, et revendique ses "écarts" avec un petit air de provocation tandis que RAFFARIN n'est pas en reste au Sénat : l'élastique se tend entre le NC et l'UMP, VGE ajoutant quelques déclarations "nationales" qui sont comme autant de rappels qu'il est, là, à la manoeuvre. Quand le fruit sera mûr, VGE soldera les comptes d'un 1981, dont il ne s'est toujours pas remis, en faisant imploser l'UMP. Ce qui se passe dans le Loiret, avec F. MONTILLOT, se retrouve dans bien des départements. On pourra en signaler d'autres au passage.
Bertrand SALVAT

Re: les sénatoriales dans le Loiret

MessagePosté: Sam 8 Jan 2011 12:26
de vudeloin
Sur le constat de la situation du département, pas de doute : le siège PS obtenu en 2001 va être repris par la droite, qui dispose d'une confortable avance sur la gauche en termes de grands électeurs.

Je crois, compte tenu du mode de scrutin, qu'une gauche gérant les mairies d'Orléans, Pithiviers, Montargis, Gien et la totalité des communes importantes de l'agglo' orléanaise n'aurait pas encore assez de voix pour obtenir un siège.

Bien entendu, il peut y avoir un petit bonus pour tout candidat de gauche du fait de la situation politique ou de la réforme des finances locales comme des collectivités. Mais il faudrait que la droite soit atomisée en x listes ne s'accordant pas au second tour, après le banquet en préfecture, pour que les sièges lui échappent.

Le Loiret, et notamment la Beauce, c'est tout de même la France conservatrice.

Sur les candidats, attendosn de voir, même si Doligé semble incontournable, mais on peut etre sur que Rozier ne repartira pas.
En 2001, elle avait d'ailleurs quitté sa mairie d'Ormes en expliquant qu'elle voulait donner un peu de temps à son mari et ses petits enfants.

Tout cela pour se retrouver sénatrice " obligée " en septembre....

Re: les sénatoriales dans le Loiret

MessagePosté: Mer 3 Aoû 2011 10:03
de Bandit83
Bonjour à tous,

Voici une nouvelle candidature dans le Loiret : Catherine Derivery.

Quelqu'un connaîtrait son inclinaison politique ? Au regard de sa présentation, elle me semble de gauche mais j'aimerai avoir votre sentiment.

http://cathderivery.unblog.fr/2011/08/0 ... versaires/

Re: les sénatoriales dans le Loiret

MessagePosté: Mer 3 Aoû 2011 16:21
de fifine
catherine derivey n'a pas d'étiquette politique même si elle était plutôt de droite, elle est indépendante "un électron libre" qui en règle générale ne mache pas ses mots. elle est pas mal intervenue pendant les travaux de l'autoroute a19, les articles qu'elle faisait publier égratignaient pas mal Doligé et d'autres. Elle est présidente de l'ADRA et continue a bousculer les élus. C'est quelqu'un qui est décrit comme fiable et de valeurs ... a suivre

Re: les sénatoriales dans le Loiret

MessagePosté: Dim 28 Aoû 2011 14:55
de bertrand-loiret
Bonjour

Je ne partage pas l'avis affirmé dans le Monde et ici sur l'echec annoncé de Jean-Pierre Sueur. Sa grande notoriété, son action sur le terrain comme au Sénat est très appréciée même à droite. Son caractère consensuel et sa grande ouverture d'esprit sont autant d'atouts. Par ailleurs, il mène une campagne électorale de proximité qui devrait porter ses fruits. Même ses adversaires de droite sont prersque certains de sa réélection.
A l'UMP, Eric Doligé devrait être rééelu sans problème. Si Jean-Pierre Sueur était élu, lequel des colistiers de Doligé en ferait les frais ? . Le deuxième de la listeJean-Noël Cardoux, ancien maire de Sully sur Loire et Président de la commission des affaires sociales au Conseil général n'est pas apprécié par tous. La présence sur cette liste de Brigitte Burdin (apparentée centriste après négociations), Directrice de l'Association des Maires du Loiret, a été une surprise. Bien que connue et appréciée des élus, certains s'étonnent de voir une administrative se présenter. Le nouveau mode de scrutin risque fort d'amener à l'élection de trois hommes.