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Re: Les sénatoriales dans le Jura

MessagePosté: Mer 21 Sep 2011 22:18
de Jean-Philippe
D'après un communiqué de Christophe Borgel (secrétaire national du PS aux élections et à la vie des fédérations) en commentaire de cet article, les deux candidats soutenus par le PS sont Denis Vuillermoz, vice-président PS du conseil régional et Antoinette Gillet, dans le cadre d'un accord avec EELV. Denis Jeunet, conseiller général de Dampierre, se présente donc en dissidence.
Au second tour, tous trois devraient se rassembler derrière la seule candidature de Denis Vuillermoz qui devrait arriver en tête de la gauche (présenter deux candidats est possible, mais cela réduirait, je pense, les chances d'élection d'un candidat de gauche).

Re: Les sénatoriales dans le Jura

MessagePosté: Mer 21 Sep 2011 22:43
de SALVAT
Jean-Philippe, mon sentiment est partagé :
---ne maintenir qu'un seul candidat c'est ne pas se montrer gourmand et dominateur et éloigner la crainte d'électeurs qui seraient assurés que "tous les oeufs ne seraient pas dans le même panier", pour reprendre l'image bien connue et valable dans ce département rural.
Cela se fait déjà depuis quelques scrutins en Savoie
---mais il y a un risque : les électeurs de droite continuant à voter au second tour pour leurs candidats pourraient être rejoints par des électeurs de gauche qui voulant user de leur second choix pourraient répartir, de façon aléatoire, leurs voix sur les deux candidats de la majorité, enfonçant d'autant le seul candidat de gauche en piste (j'ai souvenance de cette situation qui a joué, jadis, contre la droite dans les Landes).
Certes, ils peuvent se limiter à ne désigner qu'un seul candidat...mais si on peut voter pour deux...pourquoi s'en priver ?

C'est pourquoi le calcul de M. BORGEL, que tu sembles partager, est risqué : c'est pile ou face !
Bertrand SALVAT

Re: Les sénatoriales dans le Jura

MessagePosté: Mer 21 Sep 2011 22:57
de vudeloin
Le fait qu'il y ait deux sièges peut aussi être motivé par le fait de présenter un autre candidat qu'un candidat socialiste...
Mais, bon, ce petit détail a peut être été oublié par ceux qui pensent que la gauche commence avec Arnaud Montebourg et s'arrête aux pieds de Manuel Valls...
Un élu de gauche au moins ( peut être PS ) au lieu de 0, ce sera déjà mieux mais un candidat PC ou Vert dans un accord de second tour, ceka peut avoir un sens.
Pour le Jura, la gauche est plutôt devant sur l'arrondissement de Dole, pas loin de la droite dans celui de Saint Claude ( la capitale de la pipe ayant une municipalité à direction communiste ) et la droite ne domine que dans le pays lédonien.
Sauf que la droite est tout de même salement divisée...
Alors, all is possible !

Re: Les sénatoriales dans le Jura

MessagePosté: Jeu 22 Sep 2011 15:25
de pierrep
A propos des calculs de Mr Borgel : il faut s'en méfier car ce prétendu stratège et expert électoral du PS aligne un nombre d'échecs et d'erreurs d'analyse assez impressionant ...J'aurais donc plutôt tendance à prendre le contrepied de ses analyses pour faire le bon choix ou connaitre le résultat ...!! Dans le Jura comme ailleurs ...

Re: Les sénatoriales dans le Jura

MessagePosté: Jeu 22 Sep 2011 23:07
de Relique
pierrep a écrit:A propos des calculs de Mr Borgel : il faut s'en méfier car ce prétendu stratège et expert électoral du PS aligne un nombre d'échecs et d'erreurs d'analyse assez impressionant ...J'aurais donc plutôt tendance à prendre le contrepied de ses analyses pour faire le bon choix ou connaitre le résultat ...!! Dans le Jura comme ailleurs ...


Sur ce forum, on ne fait donc jamais confiance aux "experts ès élections" des deux grands partis de gouvernement ? Marleix est décrié très fréquemment, et maintenant Borgel.. Les partis mettent-ils leurs pires recrues là-dedans, ou cela ne serait qu'un travail de propagandiste ?

Re: Les sénatoriales dans le Jura

MessagePosté: Mar 1 Nov 2011 22:21
de PhB
Jean-Philippe a écrit:D'après un communiqué de Christophe Borgel (secrétaire national du PS aux élections et à la vie des fédérations) en commentaire de cet article, les deux candidats soutenus par le PS sont Denis Vuillermoz, vice-président PS du conseil régional et Antoinette Gillet, dans le cadre d'un accord avec EELV. Denis Jeunet, conseiller général de Dampierre, se présente donc en dissidence.
Au second tour, tous trois devraient se rassembler derrière la seule candidature de Denis Vuillermoz qui devrait arriver en tête de la gauche (présenter deux candidats est possible, mais cela réduirait, je pense, les chances d'élection d'un candidat de gauche).


Effectivement la dissidence de Denis Jeunet a coûté cher à la gauche, qui n'a pas réussi à obtenir ne serait-ce qu'un élu dans le Jura.

Certes Antoinette Gillet a fait moins de voix que lui (ce qui n'a surpris personne), mais si on partait de ce critère EELV n'aurait aucun sénateur du fait du mode de scrutin qui est très défavorable à ce parti.

L'accord national prévoyait une place pour EELV dans le Jura, il n'a pas été respecté par Denis Jeunet.

J'ai d'ailleurs eu des échos d'une réaction épidermique du PS jurassique (c'est bien comme ça qu'il faut l'appeler ?) soutenant Denis Jeunet sur le thème : "On a déjà donné pour une députée verte qui nous a privé d'un siège pendant des années, on ne va pas encore se sacrifier pour un siège de sénateur ! Que d'autres départements prennent leur tour pour donner un siège de parlementaire à nos partenaires !"

Or l'accord visait en fait l'élection de Denis Vuillermoz, sans oser espérer un deuxième siège, tout comme la liste d'union du Morbihan...

EELV n'a présenté qu'une seule candidate pour éviter de "plomber" Denis Vuillermoz. Cela n'a pas suffi. Le résultat aurait peut-être été meilleur pour la gauche si les accords avaient été respectés...