Les sénatoriales en Isère
Posté: Sam 11 Sep 2010 21:21
Les prochaines élections sénatoriales en Isère de septembre 2011 se dérouleront au scrutin proportionnel à un tour. La forte croissance démographique du département (notamment au Nord de celui-ci) lui font prendre du galon au niveau électoral : ce ne seront plus 4 mais 5 sénateurs que les grands électeurs du département devront élire l'an prochain. Cette proportion est équivalente à celle d'un département comme l'Essonne ou le Val d'Oise.
Les 4 sénateurs sortants sont :
- Louis Mermaz (PS), 79 ans, ancien président de l'assemblée nationale (1981-1986) et ancien ministre (1988-1993), ancien député-maire de Vienne, et une des dernières figures de la Mitterrandie au Palais du Luxembourg.
- Annie David (PC), 47 ans, ancienne benjamine du Palais du Luxembourg en 2001, chef de file de l'opposition au conseil municipal de Villard-Bonnot, ville qu'elle n'a pu faire basculer à gauche en 2008.
- Bernard Saugey (UMP), 67 ans, ancien député et dernier président de droite du conseil général (1998-2001), un des actuels chefs de file de l'opposition au sein de ce dernier, conseiller général d'Heyrieux.
- Jean Faure (UMP), 74 ans, ancien conseiller général-maire d'Autrans, il a exercé à peu près toutes les fonctions importantes au Sénat : vice-président, questeur, secrétaire...il y est élu depuis 1983.
Il apparait d'ores et déjà certain que Louis Mermaz ne se représentera l'an prochain. Atteint par l'âge et ayant été élu au Sénat en 2001 après s'être débarrassé de tous ses autres mandats électifs, notamment à Vienne, il clôturera ainsi une belle carrière politique après être passé par à peu près tous les postes (président du CG, conseiller régional, maire, député, ministre...).
Jean Faure ne devrait pas non plus être de nouveau de la partie, que ce soit par choix personnel ou par pression politique. Il est quand même élu depuis 27 ans au Sénat et ses récentes déboires judiciaires (en 2009, il avait défrayé la chronique dans une affaire de viol et agressions sexuelles sur mineure) le poussent sans aucun doute vers la sortie...
Par contre, Bernard Saugey et Annie David devrait logiquement vouloir rempiler.
Sur le plan des équilibres politiques, la gauche a repris du poil de la bête dans ce département où Alain Carignon faisait la pluie et le beau temps jusqu'aux affaires qui l'ont conduit derrière les barreaux...A partir de 1994, la droite n'a pu su résister longtemps aux assauts de la gauche : prise de Grenoble en 1995, du conseil général en 2001, de nombreuses mairies en 2001 ou 2008 - la droite s'est essentiellement repliée dans le nord du département (avec la prise de Vienne en 2001 notamment) et au nord de l'agglomération grenobloise (Meylan, Domène, Saint-Egrève, Saint Ismier, Sassenage), en conservant quelques positions ça et là en dehors (La Mure, Clelles...).
La gauche détient le conseil général, la majorité des circonscriptions et une assez large majorité des communes moyennes : le PS est pourtant très loin d'être intouchable dans ce département, le PC ayant réussi, en dehors de la perte en 2007 de son unique siège de député au profit du PS, à se maintenir dans ses 3 places fortes (Saint Martin d'Heres, Echirolles et Fontaine - ainsi que, dans une moindre mesure, au Nord-Ouest du département, dans le canton de Roussillon). Les écologistes deviennent de plus en plus puissants dans l'agglomération grenobloise, à commencer par Grenoble même, où ils ont empêché, en se maintenant au second tour en 2008, la liste PS-PC-Modem de Michel Destot de franchir la barre des 50% et surtout, la liste Europe écologie de Philippe Meirieu a obtenu 26.5% des voix au premier tour des régionales de 2010 - à moins d'un point de la liste Queyranne (27%).
Electoralement parlant, le nouveau siège créé, c'est-à-dire le 5ème siège, sera très certainement remporté par la gauche, à moins d'une forte division de celle-ci. La droite devrait se maintenir avec ses 2 sièges : elle garde malgré tout un certain nombre de communes moyennes mais surtout de nombreuses communes de moins de 3500 habitants, et, elle a en quelque sorte déjà anticipé sa chute au niveau sénatorial en s'étant divisée fortement en 2001 : la surprise de l'époque devrait conduire, avec les rapports de force actuels, à un statu quo.
Par contre, ce sont, comme d'habitude, la composition des listes qui risque de virer à la foire d'empoigne. L'entente conditionne la capacité à monter des listes d'union et la gauche notamment n'a pas intérêt à trop multiplier les divisions, si elle ne veut pas voir le 5ème siège lui échapper...
- A droite, la prime au sortant voudrait que Bernard Saugey conduise la liste UMP, qui sera certainement une liste d'union UMP-DVD-NC. Cette option déplait certainement au président départemental de l'UMP, le maire-conseiller général de Domène, Michel Savin, qui, après son échec aux législatives de 2007, se serait bien plus au Palais du Luxembourg...A moins qu'il n'arrive à convaincre Bernard Saugey de lui laisser la place ou qu'il ne rentre en dissidence (ça ferait quand même un peu tâche eu égard à sa fonction de président de l'UMP-Isère), il n'a pas la légitimité pour être le chef de file. Ce n'est donc pas du côté des hommes qu'il faut attendre la plus grande bataille mais plutôt du côté des femmes : qui sera la numéro 2 de la liste et s'offrira une place quasi-assurée rue de Vaugirard ?
* Hypothèse la plus certaine : Marie-Christine Tardy (UMP), 61 ans, maire de Meylan depuis 2001, ville qu'elle a prise à la gauche, conseillère régionale - elle lorgne depuis longtemps que le siège et sa candidature respecte totalement les équilibres géographiques (Bernard Saugey étant élu au Nord du département et elle dans le Grenoblois).
* Dans le cas où Jean Faure rechigne à se retirer et menace de repartir, il pourrait accepter un deal avec l'UMP : son retrait contre l'investiture de sa groupie, la maire UMP de Villars-de-Lans, Chantal Carlioz, 53 ans. Il avait déjà tapé du point sur la tabla lors de la composition des listes aux régionales quand il avait constaté qu'elle ne figurait pas dans les postes éligibles...il n'était pas à l'époque en mesure de peser véritablement, à peine sorti de ses ennuis judiciaires...Cette candidature respecte également les équilibres géographiques et a en plus le mérite d'attirer les voix des élus ruraux, contre une Marie-Christine Tardy trop "urbaine".
* Le joker jeunesse en cas de combat trop vif entre les deux précédentes candidates : la candidature de la secrétaire départementale de l'UMP, Frédérique Puissat, maire de Chateau-Bernard, qui a laissé partir Fabrice Marchiol aux législatives du printemps 2010 et qui aurait en plus le mérite de représenter le Sud du département et ses petites communes de montagne...
* L'ouverture au centre : dans cette catégorie, la candidate la plus crédible est la maire ex-Modem-SE de Saint-Egrève, Catherine Kamowski, qui, en dehors du fait qu'elle soit centriste, a le même profil que Marie-Christine Tardy. Sinon, les conseillères régionales Andrée Rabilloud (DVD-ALC) et Sylvie Pellat-Finet (NC). J'écarte la première, non pas faute de crédibilité , étant donné qu'elle est très présente au sein de l'association des maires de communes rurales et élue connue et reconnue dans le département, mais elle est issue également du Nord du département : elle sera donc au mieux au 4ème rang (non éligible). La seconde devrait recevoir l'appui de son père, le conseiller général DVD de Monestier de Clermont, Roger Pellat-Finet, 79 ans, dont l'avis compte, mais de là à être bombardée numéro 2 : c'est un peu fort et pas très payant électoralement...
La 3ème place, en cas d'hypothétique forte division à gauche, sera occupée par un homme : cela dépendra de la femme qui est n°2, sur le plan des équilibres géographiques, et cette place pourrait se jouer entre Michel Savin (sauf si c'est Marie-Christine Tardy), Fabrice Marchiol (sauf si c'est Frédérique Puissat), l'ancien député Philippe Langenieux-Villard, maire DVD d'Allevard, voire le maire NC de Sassenage, Christian Coigne, si les deux précédents de liste sont UMP.
A gauche, la situation sera tout aussi complexe à décanter.
- La logique voudrait que le PS laisse la place féminine à la sortante communiste Annie David, au risque de voir le PC monter sa propre liste...Le PS conduira la liste avec un homme à sa tête : certaines rumeurs prétendent que le président du conseil général, André Vallini, par ailleurs député, serait intéressé par ce rôle...A voir, il parait encore assez jeune (54 ans) pour donner l'impression d'une fin de carrière au Sénat...Sinon, le nouveau président de la Métro et maire d'Eybens, Marc Baietto, 66 ans, pourrait endosser ce rôle, il en a tout à fait le profil. Seul hic : une candidature trop urbaine qui n'apporterait pas facilement les voix rurales, surtout en partant avec la sortante communiste...Dans ce cas, le maire de l'Isle d'Abeau André Collomb Bouvard ou celui de Bourgoin-Jallieu, Alain Cottalorda pourraient être de sérieux candidats.
- Problème : l'accord national PS-EE va très certainement conduire à positionner un candidat écologiste en 3ème place sur la liste, c'est un des seuls départements où cette hypothèse est crédible (cf. Le sujet spécifique à ce sujet). Je vois mal Michel Destot laisser le PS placer Olivier Bertrand, le conseiller général EE de Grenoble I et un des poils à gratter de son opposition, à cette hauteur...Les relations tendues à Grenoble avec les écologistes vont a priori exclure l'hypothèse d'un sénateur EE issu de cette ville (ou alors je ne suis pas sûr que tous les grands électeurs de la ville suivront...). D'autres hypothèses dans ce cas : le conseiller régional Gérard Leras ou le premier adjoint au maire de Vizille, Lionel Coiffard...
Les équilibres à gauche vont être difficiles à trouver : c'est un peu frustant pour le PS de se retrouver avec le même nombre de sièges que le PC ou Europe écologie, à savoir 1 siège partout. La solution aurait été simple sans alliance avec le PC : le PS aurait placé Catherine Brette, conseillère générale EE de Fontaine-Seyssinet, en numéro 2 et se serait octroyé la 3ème place...Mais sans le PC, qui partirait seul, la gauche risquerait de perdre le 5ème siège et, en tout cas, le PS n'aurait quand même qu'un siège...Un vrai casse-tête!
Les 4 sénateurs sortants sont :
- Louis Mermaz (PS), 79 ans, ancien président de l'assemblée nationale (1981-1986) et ancien ministre (1988-1993), ancien député-maire de Vienne, et une des dernières figures de la Mitterrandie au Palais du Luxembourg.
- Annie David (PC), 47 ans, ancienne benjamine du Palais du Luxembourg en 2001, chef de file de l'opposition au conseil municipal de Villard-Bonnot, ville qu'elle n'a pu faire basculer à gauche en 2008.
- Bernard Saugey (UMP), 67 ans, ancien député et dernier président de droite du conseil général (1998-2001), un des actuels chefs de file de l'opposition au sein de ce dernier, conseiller général d'Heyrieux.
- Jean Faure (UMP), 74 ans, ancien conseiller général-maire d'Autrans, il a exercé à peu près toutes les fonctions importantes au Sénat : vice-président, questeur, secrétaire...il y est élu depuis 1983.
Il apparait d'ores et déjà certain que Louis Mermaz ne se représentera l'an prochain. Atteint par l'âge et ayant été élu au Sénat en 2001 après s'être débarrassé de tous ses autres mandats électifs, notamment à Vienne, il clôturera ainsi une belle carrière politique après être passé par à peu près tous les postes (président du CG, conseiller régional, maire, député, ministre...).
Jean Faure ne devrait pas non plus être de nouveau de la partie, que ce soit par choix personnel ou par pression politique. Il est quand même élu depuis 27 ans au Sénat et ses récentes déboires judiciaires (en 2009, il avait défrayé la chronique dans une affaire de viol et agressions sexuelles sur mineure) le poussent sans aucun doute vers la sortie...
Par contre, Bernard Saugey et Annie David devrait logiquement vouloir rempiler.
Sur le plan des équilibres politiques, la gauche a repris du poil de la bête dans ce département où Alain Carignon faisait la pluie et le beau temps jusqu'aux affaires qui l'ont conduit derrière les barreaux...A partir de 1994, la droite n'a pu su résister longtemps aux assauts de la gauche : prise de Grenoble en 1995, du conseil général en 2001, de nombreuses mairies en 2001 ou 2008 - la droite s'est essentiellement repliée dans le nord du département (avec la prise de Vienne en 2001 notamment) et au nord de l'agglomération grenobloise (Meylan, Domène, Saint-Egrève, Saint Ismier, Sassenage), en conservant quelques positions ça et là en dehors (La Mure, Clelles...).
La gauche détient le conseil général, la majorité des circonscriptions et une assez large majorité des communes moyennes : le PS est pourtant très loin d'être intouchable dans ce département, le PC ayant réussi, en dehors de la perte en 2007 de son unique siège de député au profit du PS, à se maintenir dans ses 3 places fortes (Saint Martin d'Heres, Echirolles et Fontaine - ainsi que, dans une moindre mesure, au Nord-Ouest du département, dans le canton de Roussillon). Les écologistes deviennent de plus en plus puissants dans l'agglomération grenobloise, à commencer par Grenoble même, où ils ont empêché, en se maintenant au second tour en 2008, la liste PS-PC-Modem de Michel Destot de franchir la barre des 50% et surtout, la liste Europe écologie de Philippe Meirieu a obtenu 26.5% des voix au premier tour des régionales de 2010 - à moins d'un point de la liste Queyranne (27%).
Electoralement parlant, le nouveau siège créé, c'est-à-dire le 5ème siège, sera très certainement remporté par la gauche, à moins d'une forte division de celle-ci. La droite devrait se maintenir avec ses 2 sièges : elle garde malgré tout un certain nombre de communes moyennes mais surtout de nombreuses communes de moins de 3500 habitants, et, elle a en quelque sorte déjà anticipé sa chute au niveau sénatorial en s'étant divisée fortement en 2001 : la surprise de l'époque devrait conduire, avec les rapports de force actuels, à un statu quo.
Par contre, ce sont, comme d'habitude, la composition des listes qui risque de virer à la foire d'empoigne. L'entente conditionne la capacité à monter des listes d'union et la gauche notamment n'a pas intérêt à trop multiplier les divisions, si elle ne veut pas voir le 5ème siège lui échapper...
- A droite, la prime au sortant voudrait que Bernard Saugey conduise la liste UMP, qui sera certainement une liste d'union UMP-DVD-NC. Cette option déplait certainement au président départemental de l'UMP, le maire-conseiller général de Domène, Michel Savin, qui, après son échec aux législatives de 2007, se serait bien plus au Palais du Luxembourg...A moins qu'il n'arrive à convaincre Bernard Saugey de lui laisser la place ou qu'il ne rentre en dissidence (ça ferait quand même un peu tâche eu égard à sa fonction de président de l'UMP-Isère), il n'a pas la légitimité pour être le chef de file. Ce n'est donc pas du côté des hommes qu'il faut attendre la plus grande bataille mais plutôt du côté des femmes : qui sera la numéro 2 de la liste et s'offrira une place quasi-assurée rue de Vaugirard ?
* Hypothèse la plus certaine : Marie-Christine Tardy (UMP), 61 ans, maire de Meylan depuis 2001, ville qu'elle a prise à la gauche, conseillère régionale - elle lorgne depuis longtemps que le siège et sa candidature respecte totalement les équilibres géographiques (Bernard Saugey étant élu au Nord du département et elle dans le Grenoblois).
* Dans le cas où Jean Faure rechigne à se retirer et menace de repartir, il pourrait accepter un deal avec l'UMP : son retrait contre l'investiture de sa groupie, la maire UMP de Villars-de-Lans, Chantal Carlioz, 53 ans. Il avait déjà tapé du point sur la tabla lors de la composition des listes aux régionales quand il avait constaté qu'elle ne figurait pas dans les postes éligibles...il n'était pas à l'époque en mesure de peser véritablement, à peine sorti de ses ennuis judiciaires...Cette candidature respecte également les équilibres géographiques et a en plus le mérite d'attirer les voix des élus ruraux, contre une Marie-Christine Tardy trop "urbaine".
* Le joker jeunesse en cas de combat trop vif entre les deux précédentes candidates : la candidature de la secrétaire départementale de l'UMP, Frédérique Puissat, maire de Chateau-Bernard, qui a laissé partir Fabrice Marchiol aux législatives du printemps 2010 et qui aurait en plus le mérite de représenter le Sud du département et ses petites communes de montagne...
* L'ouverture au centre : dans cette catégorie, la candidate la plus crédible est la maire ex-Modem-SE de Saint-Egrève, Catherine Kamowski, qui, en dehors du fait qu'elle soit centriste, a le même profil que Marie-Christine Tardy. Sinon, les conseillères régionales Andrée Rabilloud (DVD-ALC) et Sylvie Pellat-Finet (NC). J'écarte la première, non pas faute de crédibilité , étant donné qu'elle est très présente au sein de l'association des maires de communes rurales et élue connue et reconnue dans le département, mais elle est issue également du Nord du département : elle sera donc au mieux au 4ème rang (non éligible). La seconde devrait recevoir l'appui de son père, le conseiller général DVD de Monestier de Clermont, Roger Pellat-Finet, 79 ans, dont l'avis compte, mais de là à être bombardée numéro 2 : c'est un peu fort et pas très payant électoralement...
La 3ème place, en cas d'hypothétique forte division à gauche, sera occupée par un homme : cela dépendra de la femme qui est n°2, sur le plan des équilibres géographiques, et cette place pourrait se jouer entre Michel Savin (sauf si c'est Marie-Christine Tardy), Fabrice Marchiol (sauf si c'est Frédérique Puissat), l'ancien député Philippe Langenieux-Villard, maire DVD d'Allevard, voire le maire NC de Sassenage, Christian Coigne, si les deux précédents de liste sont UMP.
A gauche, la situation sera tout aussi complexe à décanter.
- La logique voudrait que le PS laisse la place féminine à la sortante communiste Annie David, au risque de voir le PC monter sa propre liste...Le PS conduira la liste avec un homme à sa tête : certaines rumeurs prétendent que le président du conseil général, André Vallini, par ailleurs député, serait intéressé par ce rôle...A voir, il parait encore assez jeune (54 ans) pour donner l'impression d'une fin de carrière au Sénat...Sinon, le nouveau président de la Métro et maire d'Eybens, Marc Baietto, 66 ans, pourrait endosser ce rôle, il en a tout à fait le profil. Seul hic : une candidature trop urbaine qui n'apporterait pas facilement les voix rurales, surtout en partant avec la sortante communiste...Dans ce cas, le maire de l'Isle d'Abeau André Collomb Bouvard ou celui de Bourgoin-Jallieu, Alain Cottalorda pourraient être de sérieux candidats.
- Problème : l'accord national PS-EE va très certainement conduire à positionner un candidat écologiste en 3ème place sur la liste, c'est un des seuls départements où cette hypothèse est crédible (cf. Le sujet spécifique à ce sujet). Je vois mal Michel Destot laisser le PS placer Olivier Bertrand, le conseiller général EE de Grenoble I et un des poils à gratter de son opposition, à cette hauteur...Les relations tendues à Grenoble avec les écologistes vont a priori exclure l'hypothèse d'un sénateur EE issu de cette ville (ou alors je ne suis pas sûr que tous les grands électeurs de la ville suivront...). D'autres hypothèses dans ce cas : le conseiller régional Gérard Leras ou le premier adjoint au maire de Vizille, Lionel Coiffard...
Les équilibres à gauche vont être difficiles à trouver : c'est un peu frustant pour le PS de se retrouver avec le même nombre de sièges que le PC ou Europe écologie, à savoir 1 siège partout. La solution aurait été simple sans alliance avec le PC : le PS aurait placé Catherine Brette, conseillère générale EE de Fontaine-Seyssinet, en numéro 2 et se serait octroyé la 3ème place...Mais sans le PC, qui partirait seul, la gauche risquerait de perdre le 5ème siège et, en tout cas, le PS n'aurait quand même qu'un siège...Un vrai casse-tête!