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Les cantonales dans le Lot-et-Garonne

MessagePosté: Sam 9 Oct 2010 08:36
de Zimmer
Un article de Sud Ouest à propos des élections cantonales dans le Lot-et-Garonne. Le conseil général de ce département a basculé à gauche en 2008 et est présidé, depuis cette date, par Pierre Camani (PS).

Vingt cantons : qui part, qui reste
9 octobre 2010 06h00 | Par Valérie Deymes

Les 20 et 27 mars 2011, 20 cantons sur 40 seront renouvelés. Déjà, des candidats émergent. Premier tour d'horizon à six mois du scrutin.

Ces élections cantonales seront les dernières du genre. La réforme territoriale prévue pour 2014 devrait marquer la fin du mandat de conseiller général et l'avènement du mandat de conseiller territorial. En mars 2011, les nouveaux élus au Département ne siégeront donc que trois ans.

En Lot-et-Garonne, sur les 40 cantons, la moitié est renouvelable, dont 15 actuellement tenus par la gauche et cinq par la droite. Tous les sortants, à l'exception de Thierry Lacan (PS, canton Agen Ouest), Gilbert Fongaro (PR, canton Agen Nord-Est) et François Jalet (DVG, canton de Laroque-Timbaut), briguent leur propre succession.

Si le Parti socialiste a posé quelques jalons, la désignation finale est prévue pour le jeudi 14 octobre. Quelques certitudes émergent, sachant qu'il s'agit de candidats à la candidature : Catherine Pitous (Agen Nord-Est), Christian Dézalos (Agen Sud-Est), José Armand (Damazan), Éric Guffond (Fumel), Georges Denys (Laroque-Timbaut), Pierre Clament (Duras) et Sylvie Costa (Prayssas).

Le PS a passé un accord avec le Parti radical de gauche. Le PRG devrait présenter au moins deux candidats : Jean-Louis Matéos (Agen Ouest) et le sortant Jean-Claude Gouget (Cancon). Par ailleurs, le sortant, Raymond Girardi (DVG, Bouglon), devrait être soutenu par le PS et le Parti communiste. PC qui est actuellement en négociation avec ses partenaires - Parti de gauche, Gauche unitaire et Front de gauche - pour s'afficher sur l'ensemble du Département. C'est le 15 novembre que les noms des candidats devraient être révélés.

Les écolos en retard

Côté Verts et Europe Écologie, l'heure est à la fondation d'un parti unique. Ce qui ralentit la réflexion sur le scrutin de mars 2011. Néanmoins, mi-novembre, le nouveau parti devrait voir le jour. Les écologistes entendent bel et bien être présents sur la quasi-totalité des cantons.

Au centre, le Modem désignera ses candidats lundi 11 octobre. Une douzaine de cantons devraient être couverts. Au Nouveau Centre, la consigne a été de négocier avec l'actuelle opposition départementale, et plus particulièrement avec l'UMP et le Parti radical. Ainsi, pour le moment, seuls deux cantons - Agen Ouest et Marmande Est - verront au premier tour des candidats NC affronter leurs alliés UMP.

L'UMP et le Parti radical font cause commune. Sur la totalité des 20 cantons, il y aura un représentant. Reste ensuite l'inconnu Front national qui, actuellement, n'a aucun élu et vient toujours perturber l'échiquier départemental.

http://www.sudouest.fr/2010/10/09/vingt-cantons-q-ui-part-qui-reste-207484-755.php

Re: Les cantonales dans le Lot-et-Garonne

MessagePosté: Sam 9 Oct 2010 14:49
de Jean-Philippe
En 1998, la gauche gagne 8 sièges (un de ses élus, à Villeneuve-sur-Lot-Nord, rejoint la droite après sa dissidence aux municipales de 2001). En 2004, elle gagne 6 sièges (dont celui de Villeneuve-sur-Lot-Nord), mais perd le siège de Fumel (le sortant PS est battu de 18 voix), ce qui conduit à une égalité de voix à partir de juin 2004 (la conseillère PS d'Astaffort est décédée en mars 2004 avant le 2e tour), la droite conservant la maîtrise des affaires pour quatre années supplémentaires.
En 2001, la gauche recule d'un siège (en perdant 4, mais en gagnant 3). En 2008, comme en 2004, elle en gagne 6 et en perd 1, Agen-Centre, en même temps que la mairie.

A Duras, la droite ne l'avait emporté que de 15 voix en 2004 (une nouvelle élection a lieu en juin 2005). A Damazan, où le sortant PS avait rallié la droite à partir de 1998 (environ), l'UMP ne l'a emporté que de 28 voix.

La gauche a donc encore des marges de progression, même si celles-ci sont plus faibles que celles de la droite (sur le papier).

Re: Les cantonales dans le Lot-et-Garonne

MessagePosté: Mer 13 Oct 2010 18:22
de Jean-Philippe
Guy Saint-Martin, le sortant (ex PS) du canton d'Agen-Sud-Est (depuis 1985) est candidat à un nouveau mandat à 77 ans. Il aura face à lui son successeur PS à la mairie de Boé (lui-même a été maire de 1977 à 2001), qui a été élu au conseil régional en 2010 en 8e position.
Guy Saint-Martin a lui-même été conseiller régional 24 ans, de 1986 à 2010. Sa suppléante est Patricia Terré, 55 ans, PRG, adjointe à Bon-Encontre (jeunesse, commerce et artisanat).

http://www.sudouest.fr/2010/10/02/saint-martin-declenche-le-premier-les-hostilites-201310-731.php

Si la gauche se divise dans ce canton, le risque d'une victoire de la droite est faible, celle-ci ayant été éliminée dès le premier tour en 2004 et le sortant avait facilement battu le candidat FN.

Re: Les cantonales dans le Lot-et-Garonne

MessagePosté: Sam 16 Oct 2010 09:50
de Jean-Philippe
Jeudi soir, dans les sections du Parti socialiste des 20 cantons renouvelables en mars 2011, on a voté. Pas le vote des grands jours puisqu'il s'agissait pour les militants de valider les candidats à la candidature pour le parti. Sans compter que sur les 20 cantons, on ne comptait qu'une primaire en interne. Autrement dit, à l'exception du canton d'Agen Nord-Est, tous les autres n'avaient qu'un candidat. Sur Agen Nord-Est, il a donc fallu départager Catherine Pitous, conseillère municipale de l'opposition à Agen, et Daniel Pagotto, conseiller municipal de l'opposition cassipontin. Finalement, c'est Catherine Pitous qui affrontera, en mars prochain, l'UMP Laurence Maioroff.

Pour les autres cantons, les sortants socialistes Jacques Bilirit (Marmande-Est), Francis Da Ros (Houeillès), Régine Poveda (Meilhan), Christian Bataille (Mézin), Marcel Calmette (Monflanquin), Claire Pasut (Sainte-Livrade-sur-Lot), Françoise Bize (Tonneins), Alain Soubiran (Villeneuve Nord) et Patrick Cassany (Villeneuve Sud) ont été confirmés. Deux socialistes entrent sur l'échiquier : Christian Dézalos (Agen Sud-Est) et Georges Denys (Laroque-Timbaut).

Sur les cantons restants, certains candidats ont demandé le soutien et l'ont obtenu : Sylvie Costa (Prayssas), Pierre Clament (Duras), José Armand (Damazan) et Éric Guffond (Fumel) ; et d'autres sont adoubés par la majorité départementale dont le Parti socialiste fait partie : Raymond Girardi (Bouglon), Marie-France Salles (Beauville), Jean-Claude Gouget (Cancon).

À noter enfin que sur Agen-Ouest, le Parti socialiste a passé un accord avec le Parti radical de gauche pour lui laisser une candidature unique en la personne de Jean-Louis Matéos.


http://www.sudouest.fr/2010/10/16/les-candidats-designes-213540-3603.php

Re: Les cantonales dans le Lot-et-Garonne

MessagePosté: Mer 10 Nov 2010 08:54
de stephed
article sur le canton de Villeneuve sur Lot Sud:

http://www.ladepeche.fr/article/2010/11 ... u-sud.html

Re: Les cantonales dans le Lot-et-Garonne

MessagePosté: Mer 1 Déc 2010 11:00
de stephed
article sur le canton de Fumel:

Eric Guffond est le candidat de la Majorité départementale aux élections cantonales de mars. Médecin généraliste installé en Fumélois depuis plus de 25 ans, Eric Guffond se lance en politique sans appartenir à un parti. Sa suppléante, Laurence Lauzeille, est factrice contractuelle et habite dans la vallée de la Lémance. « J'ai rencontré le président Camani au travers de la Codeme, la commission de démographie médicale, mise en place par le conseil général. J'ai apprécié les qualités humaines du président du conseil général, son respect et son esprit d'ouverture ». Certes, il a d'abord réfléchi avant de répondre favorablement à Pierre Camani, « mais le projet de la Majorité départementale m'a séduit ». D'Eric Guffond, Pierre Camani explique, « c'est un médecin généraliste bien implanté dans le Fumélois, c'est un homme de terrain ». A 56 ans, Eric Guffond se sent prêt pour inscrire le Fumélois dans un projet départemental « Cap 2020 » et faire comprendre en dehors de Fumel que ce coin de Lot-et-Garonne possède des atouts (industriel, touristique), « nous croyons en l'avenir ». Et puis, « nous devons remettre ce canton dans le sens de l'histoire en lui donnant un conseiller général de gauche ». En inscrivant le Fumélois dans la Majorité départementale, Eric Guffond compte bien éloigner les sentiments défaitistes. De toute manière, cet ancien talonneur, il porta les couleurs de Grenoble, a toujours su combattre en première ligne. « Je n'ai jamais joué à Fumel sauf une fois avec l'équipe des « bouffe-rouille », j'avais été invité par le club». À l'image du rugby fumélois qui est en train de renaître et de s'inventer un avenir, Eric Guffond veut juste contribuer au renouveau du Fumélois. Cinquième des 8 enfants d'un instituteur de Savoie, Eric Guffond se lance en campagne avec juste l'envie de servir ses concitoyens. Simple et lucide, il apportera une fraîcheur bienvenue dans une campagne qu'il souhaite loyale.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/11 ... ligne.html

Re: Les cantonales dans le Lot-et-Garonne

MessagePosté: Ven 10 Déc 2010 21:28
de maxxx
La numéro 1 de l'opposition villeneuvoise a annoncé aujourd'hui sa candidature aux élections cantonales, sur le canton de Villeneuve nord. Adoubée par l'UMP, Florence Graneri s'engagera dans sa troisième campagne avec pour suppléant le maire du Lédat, Christian Rousseau.

Médecin urgentiste à la ville, Florence Graneri annonce s'engager "avec enthousiasme" dans ce combat politique. Si elle ne dévoilera qu'ultérieurement son programme, elle indique vouloir placer son engagement sur des thèmes tels que "la démographie médicale, la souffrance en générale, l'insertion, le sport".


http://www.sudouest.fr/2010/12/10/villeneuve-nord-florence-graneri-sera-la-candidate-de-la-droite-263668-3900.php

Le tandem est certainement ce que l'UMP pouvait trouver de plus efficace pour ce canton qui est le plus abordable des deux cantons villeneuvois pour l'opposition départementale. Florence Graneri, 47 ans, est en effet la nouvelle et dynamique chef de file de l'opposition municipale au député PS Jérôme Cahuzac, et elle tentera de profiter de cette visibilité sur Villeneuve et sur l'apport des voix de Lédat, seule autre ville du canton, par son maire-suppléant, pour tenter de faire un bon score voire éventuellement, ce qui n'est pas totalement impossible, ravir le canton : si elle réalise ce défi, elle sera en tout cas incontournable pour 2014 et pour figurer sur le ticket (en titulaire ou suppléante) des législatives de 2012.

Ce canton, détenu pendant 12 ans par une autre femme, l'élue RPR Evelyne Dupuet, a été perdu par la droite en 1998 de justesse (50.38% contre 49.62%), essentiellement du fait des divisions du premier tour (la sortante, non soutenue par son parti, avait été devancée par le candidat officiel du RPR-UDF) : l'élu PS Serge Léonard avait quitté en cours de mandat le PS et l'opposition départementale pour rejoindre le nouveau président Michel Dieffenbacher : il avait obtenu le soutien de l'UMP en 2004 mais son retournement de veste et le contexte défavorable à la droite avaient conduit à sa défaite face au PS Alain Soubiran, adjoint PS à Villeneuve avec 45.97% contre 54.03%. Un rapport de force qui montre bien que ce canton n'est pas perdu d'avance pour l'UMP et Florence Graneri tentera de faire fructifier ce socle laissé de 46%.

Re: Les cantonales dans le Lot-et-Garonne

MessagePosté: Ven 10 Déc 2010 22:09
de Jean-Philippe
maxxx a écrit:Ce canton, détenu pendant 12 ans par une autre femme, l'élue RPR Evelyne Dupuet


Pas tout à fait 12 ans puisque Mme Dupuet a été battue de 50 voix en duel en 1992 par un UDF (Larroche), inéligible en 1995. En septembre de la même année, elle récupérait son siège pour le perdre deux ans et demi plus tard avec 17,55% au 1e tour, 102 voix derrière le candidat RPR, lui-même battu de 42 voix par le PS (à cause de très mauvais reports à droite et au FN), dissident aux municipales de 2001 dans le chef-lieu.

Re: Les cantonales dans le Lot-et-Garonne

MessagePosté: Sam 18 Déc 2010 09:48
de Zimmer
En ce qui concerne EELV :

Il reste des trous dans la liste (Agen Nord-Est par exemple) mais on sait officiellement depuis hier que Mathilde Bœuf et Damien Follet (Duras), Corinne Coquillard (Marmande Est, Anne-marie Goderie (Meilhan), Marc Tranchard et Marie-José Marvejoul (Villeneuve Nord), Yvon Ventadoux (Villeneuve Sud), Sylvain Crespo (Sainte-Livrade), Lionel Feuillas (Monflanquin), Monique Guittenit (Prayssas) Maryse Combres (Agen Ouest), Sylvie Boulard (Agen Sud Est) porteront un dossard politique vert en mars prochain. Pour le canton de Laroque-Timbaut, petite particularité puisque Cyril Friedrichs en aura deux, dossards : celui du mouvement écologiste, mais aussi du Front de Gauche.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/12/16/971710-Agen-Les-ecologistes-affichent-la-couleur.html

Re: Les cantonales dans le Lot-et-Garonne

MessagePosté: Sam 22 Jan 2011 13:18
de maxxx
Rosemarie Lainard entre en piste

Le maire de Guérin entre en lice. Bien qu'elle-même sans étiquette, elle aura le soutien de « toute la droite réunie ».

Rosemarie Lainard, maire de Guérin (1), avait créé la surprise aux cantonales de 2004 en défiant Raymond Girardi, son voisin le maire d'Argenton. Elle était partie sans étiquette, et sans le soutien d'aucun parti. Au second tour, Raymond Girardi avait senti le vent du boulet : s'il avait remporté l'élection, ce n'était qu'avec 59 voix d'avance.

C'est sur cet épisode que Rosemarie Lainard, très connue en ses terres, s'est aussi fait une réputation dans les sphères politiques départementales. à droite, lors des préparatifs de ces cantonales 2011, quelqu'un aurait lancé dans un tour de table que « la seule capable de battre Raymond Girardi, c'est Rosemarie Lainard ». C'est ainsi que, sans avoir rien demandé, elle a été contactée par l'UMP qui lui a proposé son soutien. Pas l'UMP seule, d'ailleurs, mais « toute la grande droite », qui fera bloc derrière elle de la même façon que « toute la grande gauche » s'apprête à faire bloc derrière Girardi. Deux unions sacrées derrière deux « animaux politiques ». Car, certes beaucoup moins médiatisée que son rival (« moi, je ne cours pas derrière les journalistes »), la pétulante petite dame de Guérin est bien, elle aussi, un animal politique.

« Gauchiste de droite »

Avec une langue bien pendue et une liberté de ton rafraîchissante. Oui, dit-elle, elle est de sensibilité de droite. Mais toujours sans étiquette, et elle y tient. Pour garder, justement, cette liberté. Elle explique : « quand on m'a téléphoné pour me proposer le soutien de l'UMP, d'abord je ne voulais pas. Et puis j'ai réfléchi : si je refusais, il y aurait un autre candidat, et c'était le meilleur moyen pour que Raymond Girardi soit réélu ». Elle ajoute : « Franchement, la droite, la gauche, dans les villes je veux bien, mais à quoi ça rime dans les petits villages ? Ici c'est la personne qui compte. Les gens me connaissent. Ils savent mon implication dans le social (2), qui est plutôt une valeur de la gauche, non ? Alors c'est que je dois être une gauchiste de droite ! »
Suppléant de Ste-Gemme

C'est un jeune suppléant de 33 ans qui se lance dans la compétition à ses côtés. Sébastien Labails, marié et jeune père de famille, est du village de Sainte-Gemme-Martaillac, impliqué notamment au club de basket.

Conseiller viticole, il est responsable du vignoble à la Cave de Buzet. Rosemarie Lainard l'avait contacté voici près d'un an. Il avait d'abord dit non, avant de changer d'avis à la faveur d'un voyage de travail d'un mois et demi, au Chili. « Un voyage lointain, ça aide à prendre du recul, dit-il. J'ai mieux compris l'intérêt de s'engager sur son propre lieu de vie ».

(1) Rosemarie Lainard est maire depuis 1995. Institutrice retraitée, elle a 62 ans. (2) Elle préside l'Association d'aide en milieu rural de son canton depuis 2001 et, depuis 2008, le réseau ADMR 47.