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De retour au Liban, Saad Hariri a annoncé la suspension de sa démission à la demande du président Aoun, le temps que des "consultations" aient lieu.

Cela renforce l'idée d'une démission "forcée" de l'étranger, mais ne remet officiellement pas en cause la démission à court terme.

Je ne suis pas du tout connaisseur de la région, ni de Hariri, mais de l'extérieur c'est très très surprenant ce lent processus après une annonce faite de l'étranger.

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/11/22/pres-de-trois-semaines-apres-sa-demission-saad-hariri-est-de-retour-a-beyrouth_5218315_3218.html

Fin de la crise politique ? Selon le Président Aoun, Saad Hariri devrait rester chef du Gouvernement :

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/ ... l-aoun.php

Des élections législatives, les premières depuis 9 ans, ont eu lieu au Liban le dimanche 6 mai; la participation a été en recul
https://www.francetvinfo.fr/monde/proch ... 40871.html
Le mode de scrutin est relativement complexe: proportionnelle par petites circonscriptions (avec un seuil correspondant au quotient électoral) au lieu d'un système majoritaire auparavant, vote préférentiel entre les candidats d'une liste, quotas communautaires/confessionnels (le Liban compte, électoralement, trois communautés: chrétienne, sunnite et chiite, la première ayant le Président de la République, la seconde le Premier Ministre et la troisième la présidence du Parlement, ce qui est conçu depuis l'indépendance pour éviter une mainmise d'une seule sur tous les postes). Les Libanais de l'étranger pouvaient voter mais peu l'ont fait.
http://www.france24.com/fr/20180504-lib ... e-diaspora
Les résultats sont favorables au Hezbollah chez les chiites et défavorables au parti du Premier Ministre Saad Hariri chez les sunnites; il est question d'irrégularités: http://www.france24.com/fr/20180507-leg ... -hezbollah

Il est assez triste de constater que l'on peu garder le même titre, qui pourrait remplacer "Vie politique au Liban"...

Après sa démission depuis l'Arabie Saoudite, ensuite niée, Saad Hariri avait quitté le pouvoir et un nouveau premier ministre (Moustapha Adib) a tenté de former un gouvernement en janvier 2020. Après avoir dit n'avoir plus d'appétence pour le poste, Hariri était revenu en octobre 2020 pour former un nouveau gouvernement sur fonds de crises multiples (institutionnelle, sociale,financière...).

Neuf mois après, Hariri fini par renoncer à former un gouvernement. Cela ne signe pas forcément la fin de sa carrière vu le nombre de démissions et de retours qu'il a réalisé dans sa vie (c'était la 5ème fois qu'il était en charge de la formation d'un gouvernement). Il a indiqué que la raison de sa démission était un désaccord sur des noms de ministres avec le président Michel Aoun.

Alors que la terrible explosion de Beyrouth va fêter son triste anniversaire, la situation politique est plus bloquée que jamais.

https://www.lemonde.fr/international/article/2021/07/15/le-premier-ministre-designe-par-saad-hariri-renonce-a-former-un-gouvernement-au-liban_6088365_3210.html

Les listes ont été clôturées ce lundi 4 avril, ouvrant officiellement la compétition pour les 128 sièges du Parlement.

Plus de cent listes vont s'affronter, ce qui est un record. Dans ce système complexe où les sièges sont partagés sur des critères confessionnels les listes sont cependant multiconfessionnelles, la distribution se faisant ensuite.

J'avoue ne pouvoir guère en dire plus, n'étant vraiment pas un spécialiste du Liban.

Ni Saad Hariri ni son parti ne sont présent à cette élection, l’abstention des sunnites pourrait être un enjeu, mais l’abstention en elle-même risque quoiqu'il en soit d'être massive. Selon l'article la multiplicité de listes nouvelles pourrait aider les partis traditionnels à se maintenir, grâce à la division des voix protestataires.

Les élections doivent se tenir le 15 mai.

https://www.lemonde.fr/international/ar ... _3210.html