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Elections générales du 18 octobre 2020 en Bolivie

MessagePosté: Lun 21 Oct 2019 08:12
de Genaro Flores
1ER TOUR : VERS UN DUEL MORALES-MESA !

Ce dimanche, ont lieu en Bolivie les 8èmes élections générales depuis le retour à la démocratie, survenu le 10 octobre 1982 et mettant fin à la période militaire, enclenchée le 4 novembre 1964.

Il s’agit aussi des 4èmes élections générales de l’ère Morales, les trois premières s’étant soldées à la présidentielle par une victoire dès le premier tour, et sans bavure, du camarade Evo, leader du Mouvement vers le socialisme –Instrument politique de la souveraineté des peuples (MAS-IPSP, gauche radicale) :
- Le 19 décembre 2005 avec 53,74%.
- Le 6 décembre 2009 avec 64,22%.
- Le 11 octobre 2014 avec 61,36%.

Cette fois-ci, la partie s’annonce autrement plus difficile pour cet Aymara originaire du département d’Oruro, qui fêtera ses 60 ans le 26 octobre prochain.
La moyenne des sondages ne lui accorde en effet pas plus que 36%. Et les indécis oscillent selon les enquêtes entre 10 et 15%.

Le net recul de sa popularité peut s’expliquer pour au moins trois raisons :
- Primo, le non-respect des résultats du référendum constitutionnel du 21 février 2016, qui avaient vu une courte majorité (51,30 % de non) se prononcer contre un quatrième mandat de Morales (2020-2025).
Le 28 novembre 2017, le Tribunal constitutionnel plurinational, à ses ordres, l’autorisait ainsi à se représenter de façon illimitée, invoquant les… droits de l’homme (!), et ce malgré cette retentissante défaite, en l’occurrence la première depuis son accession au pouvoir le 22 janvier 2006.
- Deuxio, la corruption à grande échelle touchant les partisans de Morales.
- Tertio, les incendies dévastant l’été dernier la forêt sèche de la Chiquitania qui coïncide avec la partie orientale du département de Santa Cruz. Indigènes et écologistes n’ont alors pas manqué de pointer du doigt la volonté de Morales de favoriser l’extension des terres pour l’agriculture et l’élevage extensifs. Une récente loi autorise ainsi un accroissement de 5 à 20 hectares de la déforestation par brûlis. En outre, Morales n’a pas voulu émettre une déclaration de désastre national. Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que 56% des Boliviens lui confèrent une certaine responsabilité dans cette tragédie.

En revanche, son indéniable atout demeure sa réussite économique, marquée par une forte croissance (5% en moyenne), le spectaculaire recul de la pauvreté (divisée par deux) et le niveau record des réserves internationales.

Sinon, son plus redoutable adversaire n’est autre que l’historien et journaliste Carlos Mesa, à tel point qu’il est le seul des huit candidats d’opposition à pouvoir triompher. Homme réputé modéré, il reconnaît des avancées sociales depuis l’avènement de Morales, en particulier l’inclusion des peuples autochtones dans la vie publique. D’autre part, il a accepté en 2014 d’être nommé par Morales porte-parole officiel de la Bolivie qui a porté plainte devant la Cour internationale de justice à La Haye pour réclamer au Chili un accès direct à l’océan Pacifique (1). Ce qui n’empêche pas ce Pacénien de 66 ans de tirer à boulets rouges contre Morales qu’il accuse d’autoritarisme, de corruption et de mauvaise gestion.
Certains reprochent à Mesa d’avoir été le vice-président, entre 2002 et 2003, de Gonzalo Sánchez de Lozada, responsable n°1 de la guerre du Gaz qui a fait 64 morts, et défenseur acharné d’un libéralisme économique débridé. C’est oublier un peu vite qu’il avait condamné cette féroce répression sans toutefois démissionner, accédant en effet à la magistrature suprême après la fuite de Sánchez de Lozada aux Etats-Unis en octobre 2003. Devant la pression des mouvements sociaux qui exigeaient la nationalisation des hydrocarbures, il renoncera finalement à sa charge en juin 2005.
Pour cette élection, Mesa est à la tête d’une alliance centriste, dénommée « Communauté civique », formée principalement des deux partis sociaux-démocrates suivants :
- Le Front révolutionnaire de gauche (FRI), présidé par Edgar Guzmán qui a succédé au charismatique, et ancien maoïste, Oscar Zamora, après sa mort intervenue le 17 novembre 2017.
- Souveraineté et Liberté Bolivie (SOL.Bo), présidé par l’influent maire de La Paz en la personne de Luis Revilla.

Les derniers sondages autorisés, en date du 13 octobre, donnent les résultats suivants :
- Selon la fondation Jubileo et l’Université Mayor San Andrés :
Morales : 32,3%.
Mesa : 27%.
- Selon le quotidien de Santa Cruz « El Deber » :
Morales : 1er avec 36,2%.
Mesa : 2ème avec 26,9%.
- Selon les deux médias pacéniens (pro-Morales) que sont le quotidien « La Razón » et Radio Télévision Populaire (RTP) :
Morales : 1er avec 40%.
Mesa : 2ème avec 22%.
- Selon la chaîne de télévision de Santa Cruz Unitel :
Morales : 1er avec 38,8%.
Mesa : 2ème avec 28,4%.

Pour Morales, l’objectif, vital ai-je envie d’ajouter, est d’être élu dès le 1er tour. Pour l’atteindre, il lui faut :
- Soit obtenir plus de 50% des suffrages exprimés, ce qui semble impensable, et ce contrairement aux trois précédentes élections présidentielles.
- Soit obtenir 40% des suffrages exprimés à condition de devancer de 10 points son dauphin, ce qui est une hypothèse tout à fait envisageable. Une particularité inscrite dans la Constitution politique de l’Etat (CPE), approuvée par référendum le 25 janvier 2009 (61,43% de oui) avant d’être promulguée le 7 février suivant.
Dans le cas où Morales ne serait pas d’emblée élu, il y aurait alors un 2ème tour au suffrage universel, prévu le 15 décembre prochain, ce qui serait une grande première dans l’histoire démocratique de ce pays. A vrai dire, une autre singularité de la CPE de 2009.
Auparavant, la constitution du 3 février 1967 prévoyait un 2ème tour auquel ne participaient que les députés et les sénateurs du Congrès national qui choisissaient entre les trois premiers candidats du 1er tour, puis entre les deux premiers depuis la présidentielle de 1997, suite à la réforme de l’article 90 adoptée en 1994.

De toute évidence, un 2ème tour pourrait changer la donne, Morales étant perdant dans plusieurs sondages dont les deux publiés par le quotidien pacénien « Pagina Siete » (opposé à Morales) :
- Le premier en août :
Mesa : 1er avec 45%.
Morales : 2ème avec 38%.
- Le deuxième en septembre :
Mesa : 1er avec 44%.
Morales : 2ème avec 39%.
Cependant, les toutes dernières enquêtes donnent un net avantage à Morales :
- Selon « La Razón » et Radio Télévision Populaire (RTP) :
Morales : 1er avec 47%.
Mesa : 2ème avec 39%.
- Selon Unitel :
Morales : 1er avec 45,3%.
Mesa : 2ème avec 44%.

En plus de Morales et de Mesa, sept autres candidats se présentent à cette présidentielle :

- Oscar Ortiz, en 3ème position dans les sondages (autour de 10%) pour le compte de l’alliance la « Bolivie Dit Non » (BDN). Agé de 50 ans, cet administrateur d’entreprises dont le fief électoral est Santa Cruz de la Sierra, connue pour être la ville la plus peuplée du pays et sa capitale économique, incarne la droite à travers le Mouvement démocrate social (MDS), présidé par Rubén Costas, le puissant gouverneur du département de Santa Cruz.
Le 21 juin dernier, il a subi un coup de Trafalgar en voyant son colistier Edwin Rodríguez, candidat à la vice-présidence et représentant l’altiplano indigène, le quitter pour soutenir Mesa.

- Chi Hyun Chung, en 4ème position dans les sondages (autour de 6%) pour le compte du vieux et très droitier Parti démocrate-chrétien (PDC). La vraie surprise de cette fin de campagne ! Inconnu au bataillon, il a vu le jour en Corée du Sud avant de grandir et de se faire naturaliser en Bolivie. C’est seulement le 29 août dernier qu’il a remplacé au pied levé l’ex-chef d’Etat social démocrate Jaime Paz Zamora (1989-1993), qui à plus de 80 ans avait renoncé en juin à se présenter pour la cinquième fois, désappointé par les multiples rivalités régnant au sein du PDC. In fine, Hyun Chung pourrait bien poursuivre son ascension, et ainsi coiffer sur le fil Oscar Ortiz !
Pasteur évangélique âgé de 49 ans, il est surnommé le « Bolsonaro bolivien » pour ses propos conservateurs, misogynes et homophobes.

Quant aux cinq autres postulants, ils ne franchissent pas dans les sondages les 2%. Par ricochet, ils vont faire perdre à leur formation politique sa personnalité juridique, obtenue à partir de 3%.
Ces cinq prétendants sont :

- L’Aymara Félix Patzi, en 5ème position dans les sondages (autour de 2%), pour le compte du Mouvement troisième système (MTS). Agé de 52 ans, il a été élu par surprise en 2015 gouverneur du département de La Paz, un des bastions du MAS. Ancien ministre de l’éducation durant le premier gouvernement de Morales (2006-2007), il rejette aussi bien son ancien mentor que la droite. Sa récente posture misogyne l’a desservi, perdant un point dans les enquêtes. En revanche, son penchant pour l’alcool semble appartenir au passé.

- L’Aymara Víctor Hugo Cárdenas, en 6ème position dans les sondages (autour de 1%), pour le compte de l’Union civique de solidarité (UCS), l’ex-grand parti populiste de droite, fondé en 1988 par le brasseur Max Fernández, décédé dans un accident d’avion en 1995.
Agé de 68 ans, il a été le vice-président de Gonzalo Sánchez de Lozada entre 1993 et 1997. A cette occasion, et en tant que président du Congrès national, il a réformé la constitution de 1967 en instituant le 12 août 1994 un Etat multiethnique et pluriculturel. Parallèlement, il n’a pas été étranger aux trois lois considérées alors comme les plus innovantes depuis la Révolution nationale-populaire de 1952 : la participation populaire (20 avril 1994), la réforme éducative (7 juillet 1994), enfin la réforme agraire (18 octobre 1996).
On soulignera également qu’il a été l’un des fondateurs en mai 1978 du Mouvement révolutionnaire Túpac Katari (MRTK), en compagnie notamment du regretté Jenaro Flores, disparu le 25 août dernier à l’aube de ses 77 ans.

- Ruth Nina, en 7ème position dans les sondages (autour de 1%), pour le compte du Parti action nationale bolivienne (PAN-BOL). Seule femme en lice, âgée de 46 ans, elle a adhéré jadis au PDC.

- Virginio Lema, en 7ème position dans les sondages (autour de 1%), pour le compte du crépusculaire Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR). Celui-ci est à l’origine de la Révolution nationale-populaire (1952-1964), avant de pactiser avec le colonel d’extrême droite Hugo Banzer (1971-1974), puis d’opérer un virage ultra-libéral (1985-1989).

- Israel Rodríguez, en 9ème position dans les sondages (0%), pour le compte du Front Pour la Victoire (FPV).

En dehors de l’élection du président et du vice-président, les 7,3 millions d’électeurs étaient également appelés à voter pour les 130 députés et 36 sénateurs. Au bout du compte, le MAS aura du mal à conserver les deux tiers des sièges de l’Assemblée législative plurinationale qu’il détient depuis deux mandats (2010-2015, 2015-2020). En conséquence, quel que soit le vainqueur, il sera condamné à pactiser avec l’opposition pour adopter certaines lois importantes.

G.F.

(1) La Bolivie a perdu sa façade maritime sur l’océan Pacifique, longue de 400 km, à l’issue de la guerre du Salpêtre contre le Chili (1879-1884).

Re: Elections générales du 20 octobre 2019 en Bolivie

MessagePosté: Dim 27 Oct 2019 20:17
de alamo
Evo Morales a été réélu au premier tour avec 47,08% des voix contre 36,51% à son adversaire. Comme en Argentine, on est élu au premier tour si l'on a plus de dix points d'avance sur son second.

Evidemment (c'est tellement habituel chaque fois que le résultat ne convient pas à la Maison Blanche), les Etats-Unis et leur principaux larbins "réclament un second tour" (en interdisant au vainquur du premier d'y participer, sans doute ?) et lancent la tentative de coup d'Etat.
Les dits larbins étant évidemment l'Argentine (plus pour longtemps on espère) et la Colombie.

Ah oui, et l'Union Européenne bien sûr...

Re: Elections générales du 20 octobre 2019 en Bolivie

MessagePosté: Lun 28 Oct 2019 08:43
de alamo
P
alamo a écrit:Les dits larbins étant évidemment l'Argentine (plus pour longtemps on espère) et la Colombie.



Pour l'Argentine, c'est fait...
A. fernandez a été élu au premier tour contre le sortant, ultralibéral et inféodé aux Etats-Unis, M. Macri

Re: Elections générales du 20 octobre 2019 en Bolivie

MessagePosté: Lun 28 Oct 2019 17:59
de MiniM
alamo a écrit:Evo Morales a été réélu au premier tour avec 47,08% des voix contre 36,51% à son adversaire. Comme en Argentine, on est élu au premier tour si l'on a plus de dix points d'avance sur son second.

Evidemment (c'est tellement habituel chaque fois que le résultat ne convient pas à la Maison Blanche), les Etats-Unis et leur principaux larbins "réclament un second tour" (en interdisant au vainquur du premier d'y participer, sans doute ?) et lancent la tentative de coup d'Etat.
Les dits larbins étant évidemment l'Argentine (plus pour longtemps on espère) et la Colombie.

Ah oui, et l'Union Européenne bien sûr...


Il est possible de considérer que le résultat préliminaire a arrêté d'être rapporté à 87% des votes comptés alors que Morales menait par 9%, puis, deux jours plus tard, un résultat final avec une avance de 10,5% un peu louche. Je dirais même très peu transparent.

À sa décharge, historiquement, les derniers pour cents viennent de régions rurales et reculées très favorables à Morales, donc c'est très plausible (voire même probable), mais pourquoi la commission électorale a-t-elle agi de manière à lever des doutes?

Re: Elections générales du 20 octobre 2019 en Bolivie

MessagePosté: Mar 12 Nov 2019 08:50
de alamo
alamo a écrit:Evo Morales a été réélu au premier tour avec 47,08% des voix contre 36,51% à son adversaire. Comme en Argentine, on est élu au premier tour si l'on a plus de dix points d'avance sur son second.

Evidemment (c'est tellement habituel chaque fois que le résultat ne convient pas à la Maison Blanche), les Etats-Unis et leur principaux larbins "réclament un second tour" (en interdisant au vainqueur du premier d'y participer, sans doute ?) et lancent la tentative de coup d'Etat.
.


Pour le coup d'Etat, c'est fait. Modèle Chili 1973, sauf que le Président élu est parti (au Mexique) avant de se faire assassiner...
La couverture des événements par la presse française est ahurissante, un journal a même appelé Morales...Maduro.

Maintenant il est vrai que le coup d'Etat en Bolivie pour installer un loufiat des Etats-Unis à la place a clairement pour objectif de supprimer un soutien du Vénézuela, où la tentative de renversement du régime par un pantin américain avait échoué il y a quelques mois...
Et l'Argentine, c'est aujourd'hui un peu trop gros et un peu trop dévelopé pour ce genre de "pinochetteries"

Re: Elections générales du 20 octobre 2019 en Bolivie

MessagePosté: Mar 12 Nov 2019 08:55
de alamo
On notera au passage que l'Espagne a condamné le coup d'Etat, se désolidarisant de la position de l'UE.

Re: Elections générales du 18 octobre 2020 en Bolivie

MessagePosté: Ven 18 Sep 2020 09:46
de Eco92
Les élections ayant été reporté au 18 octobre octobre de cette année voient les derniers sondages donner ce genre de résultats (sondage Fundación Jubileo de septembre, j'ignore sa qualité mais ça ressemble aux autres) :

Luis Arce (MAS-IPSP - gauche pro-morales) : 29,2%
Carlos Mesa (Communauté civique, centre droit) : 26,2 %
Luis Fernando Camacho (Nous croyons, droite): 10,4 %
Jeanine Añez (Ensemble, droite) : 7,7 %
Chi Hyun Chung (Front pour la victoire, droite évangéliste) : 3,2 %
Jorge Tuto Quiroga (Mouvement nationaliste révolutionnaire, droite) : 2 %
Maria de la Cruz Baya (Action démocratique nationaliste, droite) : 0,4 %

Luis Arce, candidat du Mouvement au le Socialisme - Instrument Politique pour la souveraineté des peuples (#MAS-IPSP), parti d'Evo Morales, est largement en tête. Carlos Mesa, candidat de droite, est deuxième et largement derrière. Notons que Jeanine Añez, présidente intérimaire qui avait fait scandale en se présentant à la présidence, a annoncée qu'elle se désistait pour soutenir Mesa et faire barrage au parti de Morales. Cela peut changer la face de l'élection.
https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/18/jeanine-anez-la-presidente-par-interim-bolivienne-renonce-a-etre-candidate-aux-elections-d-octobre_6052656_3210.html

Re: Elections générales du 18 octobre 2020 en Bolivie

MessagePosté: Ven 18 Sep 2020 09:57
de Relique
Il ne me semble pas me tromper, mais il manque 21 points. Ça fait quand même beaucoup.

Sur Wikipedia pas mal de sondages conservent les "ne sait pas " et "ne compte pas aller voter". Cela doit probablement être cela.

Sur 100 votes exprimés le sondage prédit donc plutôt environ 36,5 % pour le candidat du MAS et 32,7 pour celui de communauté civique.

Pour rappel, Morales avait obtenu 47% l'année dernière et le même candidat de droite environ le même résultat.

Si le candidat creuse un peu plus l'écart et obtient plus de 40% il pourrait être élu dès le premier tour.

Re: Elections générales du 18 octobre 2020 en Bolivie

MessagePosté: Ven 18 Sep 2020 10:40
de Xav
Eco92 a écrit:Les élections ayant été reporté au 18 octobre octobre de cette année voient les derniers sondages donner ce genre de résultats (sondage Fundación Jubileo de septembre, j'ignore sa qualité mais ça ressemble aux autres) :

Luis Arce (MAS-IPSP - gauche pro-morales) : 29,2%
Carlos Mesa (Communauté civique, centre droit) : 26,2 %
Luis Fernando Camacho (Nous croyons, droite): 10,4 %
Jeanine Añez (Ensemble, droite) : 7,7 %
Chi Hyun Chung (Front pour la victoire, droite évangéliste) : 3,2 %
Jorge Tuto Quiroga (Mouvement nationaliste révolutionnaire, droite) : 2 %
Maria de la Cruz Baya (Action démocratique nationaliste, droite) : 0,4 %

Luis Arce, candidat du Mouvement au le Socialisme - Instrument Politique pour la souveraineté des peuples (#MAS-IPSP), parti d'Evo Morales, est largement en tête. Carlos Mesa, candidat de droite, est deuxième et largement derrière.


Je ne connais pas bien la situation en Bolivie mais si ce sondage avait lieu en France, Luis Arce ne serait pas largement en tête mais en ballotage défavorable.
En effet s'il ne réussit pas à avoir plus de 40 % des voix avec au moins dix points d'avance sur Carlos Mesa au premier tour, il semblerait qu'il y aurait un second tour très difficile pour lui puisque les autres candidats sont tous étiquetés de droite.

Re: Elections générales du 18 octobre 2020 en Bolivie

MessagePosté: Ven 18 Sep 2020 12:56
de Eco92
Oui, vous avez tout à fait raison, j'ai débuté mon post à partir d'un sondage le donnant à 40 % mais c'était extrêmement minoritaire dans la liste de sondages, j'ai corrigé les chiffres mais ai oublié de changer ça ! Et par ailleurs en effet j'ai oublié de comptabiliser l'ensemble... Merci Relique ! Pour être franc je connais mal la situation dans ce pays aussi mais l'élection approchant et ayant une actualité je voulu la rapporter ^^